Porte-hydravions Commandant Teste

Bonsoir



voici une photo du Porte-hydravions CDT TESTE :







Cordialement

Bonsoir

voici une nouvelle photo du CDT TESTE





Cordialement

Bonsoir,

Le Commandant Teste de la tranche 1926 a été mis sur cale en 1927 aux FC de la Gironde à Bordeaux lancé le 12 avril 1929, il est entré en service en 1932, il était à Mers el Kébir lors de l'attaque britannique le 3 juillet 1940, il n'a pas été touché,il est sabordé à Toulon le 27 novembre 1942, renfloué le 13 mai 1943, coulé à nouveau lors des bombardements de 1944, renfloué en février 1945, il est utilisé comme magasin de pièces de rechange pour les unités ex US, il est condamné en 1950, il ne sera démoli qu'en 1963 à La Seyne.

La seconde photo doit le montrer avant son entrée en service parce que les 12 canons de 100 mm ne sont pas encore installés.

Cordialement

Alain

Bonjour,

Vues du système de récupération des hydravions et de l'arrière du Cdt Teste avec ses hangars:

Bonsoir,

Juste une suggestion: pour éviter tous malentendus, serait-il possible de ne pas trop mélanger les uchronies avec la réalité. Un chapitre est réservé à cet effet.

A+,

Pierre

Pour la clarté des exposés, les messages concernant l'uchronie ont été déplacés dans la partie "modifications sur les unités et le matériel" - Merci de votre compréhension
DH

Bonsoir Pierre,

Merci pour les photos

Cordialement

Alain

Bonsoir,

Citation :

La seconde photo doit le montrer avant son entrée en service parce que les 12 canons de 100 mm ne sont pas encore installés.

Photo DCN Toulon de juillet 1931

@+
Alain

Bonsoir,

Et merci

Cordialement

Alain

Bonsoir

voici une nouvelle carte du Commandant TESTE :



Et voici son insigne :





Cordialement

Bonsoir,

La photo du Commandant Teste date d'avant 1935 puisqu'il n'a pas de masques à ses canons de 100 mm.

Cordialement

Alain

Bonsoir

voici une nouvelle carte du Cdt TESTE:



et voici l'intitulé de cette carte



Cordialement

Bonsoir,

C'est un intitulé on ne peu plus fantaisiste; le commandant Teste n'est ni un croiseur dont il n'a ni la vitesse: 20,5 noeuds, ni l'armement 12 x 100 mm; 8 x37 mm; ni un porte-avions puisqu'il n'a pas de pont d'envol, mais 4 catapultes pour faire décoller ses 26 hydravions. L'intitulé officiel est transport d'hydravions.

Cordialement

Alain

Bonsoir

voici deux nouvelles cartes du Cdt TESTE.

La première lors de son lancement :





La deuxième à Alger en mai 1940. L'on peut remarquer un avion à coté de la coque et un autre sur la plage arrière devant les hangars.





Cordialement

Bonjour,

Le Commandant Teste a été lancé aux F.C. de la Gironde le 12 avril 1929.

Cordialement

Alain

bonjour

voici de nouveau une carte postale du Cdt TESTE avec un intitulé fantaisiste de l'éditeur :





Cordialement

Bonjour

voici trois gros plans du navire qui permettent de nous faire découvrir les détails :











Cordialement

Bonsoir,

Ces photos doivent dater de l'époque de ses essais, puisque l'armement n'est pas encore embarqué.

Cordialement

Alain

Bonsoir

voici une photo avec en légende au dos "Transport d'avions sur le Cdt TESTE", pensez-vous qu'il s'agit bien de ce navire où s'agit-il plutôt d'un cargo ?





Cordialement

Bonjour,

Je pense que la photo est prise effectivement à bord du Commandant Teste;on voit une partie d'une des quatre grues desservant les catapultes, et sur la droite il me semble voir une partie d'une des catapultes.

Cordialement

Alain

Quand aux avions, il s'agit de Dewoitine D-510, peut être ceux d'unités stationnées en AFN ou en AOF soit l'ERC 571 stationnées à Casablanca ou l'escadrille autonome n°6 à Dakar qui utilisa ses avions jusqu'en 1941 quand ils furent remplacés par des Curtiss H-75.

Bonsoir

merci pour vos réponses.

Cordialement

Bonsoir,
il s'agit bien du Commandant Teste. La vue est prise depuis la superstructure milieu vers l'avant. On distingue l'aileron de passerelle tribord (au dessus de la mention Coll AVZ 94).
Sous l'extrémité de l'aileron, on voit un pavillon tricolore. S'il s'agit d'une marque de neutralité, et compte tenu de l'identification des zincs et de leurs affectation par Clausmaster, il s'agit de l'époque Guerre d'Espagne. En effet pour la période "armistice", les seules traversées du Cdt Teste après Mers El Kebir ont été M el K - Arzew - Bizerte et Bizerte - Toulon.
@+
Alain

Bonsoir,

Vue de la démolition (bien avancée) du Commandant Teste à La Seyne sur Mer en date du 01/08/1964.



@+
Alain

Bonsoir

Voici le récit d'une journée au bord, voici le reportage :

"1935, en rade de Mers-el-Kébir mouille le transport d'hydravions Commandant TESTE. Le bâtiment présente une curieuse silhouette : des superstructures surélevées pour les catapultes de lancement, un pont hérissé de mâts et de grues qui servent au relevage des hydravions.

De chaque bord de la coque, une longue poutre horizontale est maintenue perpendiculairement aux flancs du navire : ce sont les tangons qui servent à l'amarrage des hydravions à flot. Justement au tangon bâbord, c'est un CAMS 55, reconnaissable à sa voilure biplane et à ses deux hélices en tandem. L'hydravions tirent avec force sur son amarre.

Le Commandant TESTE est une mère Gigogne pour hydravions. Ses entreponts sont tout en hangars d'aviation. Les hydravions peuvent être sortis de ces hangars, soit par de larges écoutilles pratiquées dans le toit et qui conduisent au pont des catapultes, soit diretement sur la plage arrière qui est de niveau avec le parquet des hangars.

Un curieux château de poupe termine cette plage arrière : il sert au remorquage et au relevage des hydravions pendant la marche du navire.



Au mouillage, le hissage s'effectue par les quatre grandes grues centrales qui déposent directement les hydravions sur les quatre catapultes correspondantes.

Justement on doit hisser à bord un GOURDOU qui appartient à l'une des escadrilles du bord. Le palan affalé par la grue a été croché dans les pattes de hissage qui ceinturent le fuselage de l'hydravion. Au commandement de l'officier de manoeuvre succède un ronronnement de moteur électrique, et l'hydravion est arraché de son élément liquide. Un instant l'acajou rouge des flotteurs ruisselle d'eau de mer. Hissé jusqu'à la hauteur du pont, les matelots gabiers font tourner la grue et l'hydravion suspendu dans le vide est embarqué...

Au tangon, le CAMS 55 ravitaille en essence. Un tuyau souple court le long du tangon et aboutit à l'un des réservoirs d'aile inférieure. un quartier-maitre mécanicien volant surveille le remplissage.





Cette essence vient des soutes, où on la conserve sous un gaz inerte, l'azote, pour éliminer tout danger d'incendie.

Le ravitaillement terminé, l'équipage de l'hydravion embarque par le tangon. Il faut être leste pour descendre l'échelle de corde avec les lourds vêtements de vol. Les cinq hommes d'équipage ont pris leur poste. Libéré, l'hydravion dérive puis s'éloigne et décolle.

A bord du Commandant-Teste, une sonnerie de clairon a rappelé : Aux postes d'appareillage. Sur le pont, l'animation est grande . on rabat les tangons le long de la coque. On amarre pour la mer les hydravions sur leurs chariots de catapultes. On les saisit dans les hangars, car il faut craindre le roulis. L'ancre est levée.

Nous sommes en pleine Méditerranée. L'on dispose les catapultes et l'on réchauffe les moteurs des GOURDOU. Le TESTE vient à droite, vers le lit du vent. Successivement, les deux GOURDOU de tribord sont lancés. Puis le TESTE appuis à gauche pour catapulter par tribord.

Quatre heures ont passe, sur la passerelle on attend le retour du GOURDOU n°3. A l'arrière du navire on a disposé la rampe de hissage en marche. C'est une sorte de tapis en grosse toile que l'on a déroulé dans le sillage du bâtiment. Ce système de relevage est utilisé par le navire allemand Westphalen pour ravitailler les hydravions postaux de l'Atlantique Sud.

Enfin ,voici l'hydravion. C'est l'amerrissage. Hydroplanant avec précaution, le GOURDOU gagne le tapis. Le pilote remet les gaz pour rattraper le navire et grimper sur la rampe. Ses flotteurs s'accrochent par les redans aux lattes transversales du tapis : l'hydravion se trouve ainsi saisi comme s'il était à la remorque. Du château de poupe, les gabiers ont lancé un faux-bras à l'hydravion pour consolider son amarrage. La grue arrière du Commandant TESTE n'a plus qu'à le hisser à bord.



Cordialement

Merci pour ce document très instructif