27e RI

Bonjour,

Voici ces documents retrouvés dans la poche du manteau:




amicalement RV

Bonjour,

Je signale que le lieutenant Jean-Pierre BERGER (compagnon de la libération) rappelé en mars 1939, demande à servir comme observateur en avion et entre à l'école des Observateurs de Dinard en novembre 1939. Evacué sur Clermont-Ferrand lors de la débâcle, il obtient la "faveur" du général commandant la région de servir comme fantassin lors des combats de retardement de l'armée allemande. A la tête d'un détachement d'Infanterie territoriale (certainement issus du 81ème régional ?), il a pour mission la défense du pont de Marcigny. Dans la nuit du 17 au 18 juin 1940, il fait miner ce pont pour le faire sauter à l'arrivée des Allemands.
Au regard des documents présentés trouvé dans la poche du manteau du lieutenant NEU, je pense que ces deux lieutenants étaient issus de la même unité (Bataillon de l'air 118 comme observateurs) et ont participés ensemble à la destruction de ce pont.
Par contre je ne retrouve rien sur ce lieutenant NEU, ni avant cette aventure, ni après...


amicalement RV

Bonjour,

C'est en cherchant à côté que parfois on en apprend d'avantage sur le sujet principal.

Citation :

à voir...quelle est l'identité de cette compagnie du génie non précisée par exemple

La STG n'est pas une compagnie. Sa présence à Marcigny est le fait du hasard.
Le Lieutenant-colonel Billiard, auteur de la note pour la gendarmerie de Marcigny, était le directeur de la STG (Section technique du génie).

En 1939, la S.T.G. comptait 24 officiers ; à la mobilisation une partie fut envoyée aux armées et les effectifs furent complétés par des officiers de réserve. La S.T.G. poursuivit son activité jusqu'au 4 juin 1940. Elle quitta alors l'hôtel du comité au 39 rue de Bellechasse à Paris, où elle était installée depuis 1901, pour se replier à Marcigny (Saône-et-Loire) avec les ouvrages les plus précieux de la bibliothèque, les archives secrètes et environ 60 tonnes de règlements, instructions et notices techniques. En avril 1941, la section technique du génie devenait section de documentation du génie et
se repliait à Saint-Étienne.
Source : MINISTÈRE DE LA DÉFENSE - ÉTAT-MAJOR DE L'ARMÉE DE TERRE - SERVICE HISTORIQUE
INVENTAIRE DE LA SÉRIE V - SOUS-SÉRIE 2V
SECTION TECHNIQUE DU GÉNIE - 1886-1940
par Nicole SALAT - Chef de la section des archives du génie et Martin BARROS Chargé d'études à la section des archives du génie
Château de Vincennes

Vous trouverez son dossier de commandeur de la Légion d'Honneur dans la base Léonore
Et sa nécrologie sur le site des patrons de France
http://www.patronsdefrance.fr/?q=sippaf-actor-record/21914

Hervé a toute une histoire à reconstituer. Bonne chance.

Gérard

Merci Gérard,

dès que j'ai un peu de temps, je partirais de notre maison de famille de Saône et Loire et irais prendre quelques photos de cette maison et de l'entrée du pont de Marcigny, en ce qui concerne ce lieutenant Neu, je pense qu'il est originaire de Moselle à la base...passionnant ce tout petit bout d'histoire,

amicalement RV

bonjour

oui en effet la "Section Technique du Génie" n'a absolument rien à voir avec une simple compagnie de sapeurs-mineurs, 

on est donc éloigné du parcours d'une unité comme le 27^ème RI ou de son bataillon d'instruction et davantage dans un parcours individuel d'un officier à priori

Salutations
Loïc

Re,

Citation :

quelques photos de cette maison et de l'entrée du pont de Marcigny, 

Et aussi des autres endroits cités.

Gérard

Bonjour,

Le pont Iguerande a sauté, pas celui de Bonnand qui fabriqué dans le milieu des années 30 sera le seul pont qui n'aura pas sauté dans la région,

amicalement RV

Bonjour,

voici la vareuse (celle de gauche) et le manteau du Lieutenant NEU:






cordialement

RV

Bonjour,
De belles pièces d'uniforme, nominatives.
Pour  vos recherches, je vous conseille de prendre contact avec l'amicale des anciens du 27e R.I.
Peut-être que Jeannine germain est toujours secrétaire 0380732460.


Gérard

Merci Gérard pour l'info,

amicalement

RV