Protection des pigeons voyageurs (quizz)

Bonjour à tous !

En attendant que Thierry ne reprenne la main (à son retour de la verte Irlande, et avant la prochaine Saint-Georges ? ... ), je suggère, si cela est autorisé, ce petit quizz, sans prétention, "intermédiaire de vacances" : dans l'Armée française (printemps 1940), ils auraient été les seuls autorisés à posséder un fusil de chasse ...

Cordialement !

Bonjour,

Les corps francs.

Cordialement

Jean-Jacques

Bonjour Jean-Jacques !

Je ne pense pas (je n'ai pas le livre "Les Corps francs" sous la main), ou du moins pas de façon "règlementaire" ? (mais les spécialistes de ces troupes complèteront) ...
J'ai utilisé le conditionnel, car reprenant un reportage figurant dans un journal du printemps 1940 et concernant d'autres militaires ...
Cordialement !

Bonjour,

Un fusil de chasse en dotation règlementaire... Voila une question bien originale! J'avoue que je n'ai aucune idée de la réponse, si ce n'est les services d'intendance pour la chasse au lapin?

Bonjour,

Nul doute que beaucoup de lapins auront amélioré l'ordinaire, plus particulièrement pendant "la Drôle de guerre", vraisemblablement pris au collet ... Mais je n'ai pas connaissance de services de l'intendance équipés de fusils de chasse ...
Cordialement !

Bonjour Claude,

je sais qu'à la fin des années 30 et jusqu'à la déclaration de guerre de septembre 39, les gardes-forestiers de la zone frontière ont pour mission auxiliaire la surveillance de la frontière (en complément des gendarmes et autres douaniers).
Je ne sais pas si ces gardes-forestiers ont été mobilisés en unités constituées comme les douaniers par exemple. Mais dans le doute, je réponds : les gardes-forestiers.

Cordialement
Yann

Bonjour Yann !
Je ne sais répondre sur la constitution des gardes-forestiers en unités comme les douaniers ... Mais ce n'est pas la réponse attendue ...
Je précise par ailleurs que tous les militaires des unités en question dans le quizz n'étaient pas équipés de fusils de chasse ...
Cordialement !

J'ai même appris par l'article que d'autres avaient un fouet ... (ce n'étaient pas des pâtissiers) .... !

De nos jours, les calibres chasses sont en dotation au sein des unités spécialisées dans la lutte en milieu urbain pour le combat rapproché. mais en 1940 ce type de spécificité n'existait pas dans l'ATF, je présume qu'il faut donc chercher dans d'autres directions...

Ce qui me perturbe dans votre dernière réponse, c'est de constater un armement mixant probablement les armes classiques et de chasse. Ou alors des unités formées pour la battue aux animaux nuisibles dans la zone des armées?

Ou encore des unités d'abattage d'animaux pour nourir la troupe?

Re-bonjour !

Il ne s'agissait en effet pas d'armes de combat ...
Ni d'unités d'abattage d'animaux pour nourrir la troupe ...
Ni à proprement parler d'unités formées pour la battue aux animaux nuisibles (*) ... Mais vous approchez ...

Quelques militaires au sein des unités en question étaient autorisés à posséder un fusil de chasse ...

(*) ce qui pouvait être considéré comme "nuisible" à l'époque est protégé aujourd'hui ...

Hum... Les vipères?

Une unité de DCA anti-pigeons voyageurs , pour couper les communications Allemandes ?

Hmpff !
- Les vipères au fusil de chasse ... ! ! ! ... Les pauvres ! ...
- "Unité de DCA anti-pigeons voyageurs" ... Là, ce n'était vraiment pas le but recherché ... ! Mais l'idée est dans l'air ! ...

Cordialement !

Bonjour à tous !

Bonjour Claude !

De ma verte Irlande, je pensais également aux guetteurs chargés d'intercepter les pigeons voyageurs ennemis (ou de la Cinquième colonne, bien entendu).

Peut-être les militaires chargés d'éloigner les oiseaux lors des décollages et atterrissages sur les terrains d'aviation de campagne ?

Cordialement,

Thierry Moné

Bonsoir Thierry !
Bonsoir à tous !

Cela aurait pu être en effet des guetteurs chargés d'intercepter les pigeons voyageurs ...

Journal "Le Miroir" du 10 mars 1940 : sous le titre "Pigeons de guerre" :
Article sur la colombophilie ...
"La colombophilie !
Evocation des joutes dominicales de ces matinées du dimanche où, rassemblés sur une plage à l'horizon bien dégagé, les colombophiles guettent, anxieux, le ciel dans lequel ils vont voir apparaître et reconnaître "leur bout d'aile blanc, lâché il y a quelques heures à des centaines de kilomètres de là.

Ces pigeons, qui luttent chaque semaine entre eux pour rejoindre au plus vite leur colombier respectif, se retrouvent, la guerre venue, dans les arabas et remorques militaires qui leur servent de cantonnement. le mot n'est pas trop fort, car ces braves volatiles sont immatriculés, comme des poilus, et astreints à des exercices ou à des missions difficiles.

Les exercices dont nous voulons parler, consistent en un entraînement destiné à faire acquérir aux pigeons l'endurance nécessaire aux longues randonnées aériennes. Pour cela, on les fait tourner autour du pigeonnier, et le soldat avec son fouet est chargé de faire claquer celui-ci pour encourager, en les effrayant un peu, les pigeons à continuer à voler en rond au moment où ils ont tendance à se poser.
Mais les pigeons volant ainsi en groupe peuvent être de la chair fraîche bien tentante pour des oiseaux de proie : aussi, les soldats colombophiles comptent-ils, en leur sein, des spécialistes, d'excellents "fusils", chargés de chasser les rapaces. Ces destructeurs d'oiseaux de proie sont, d'ailleurs, les seuls autorisés dans l'armée française, à posséder un fusil de chasse.
Et les pigeons mobilisés connaissent bien ceux qui les protègent chaque jour contre le danger. Ce sont, pour la plupart, de braves gars du Nord, de cette région où la colombophile compte le plus d'adeptes.
Aussi, retrouvant les façons de ceux qui les ont élevés, les pigeons consentent-ils volontiers à se laisser enfermer dans les paniers à cases nombreuses ou à quatre cases, comme ceux destinés à l'aviation ou aux sous-marins, ou encore à deux cases pour l'infanterie, et à une case pour la cavalerie et la moto. Dans ces derniers, un corselet maintient l'oiseau bien en place pour lui éviter les chocs dangereux.
Contre les gaz enfin, les pigeons acceptent aussi, sans rechigner, la housse protectrice."

L'article compte cinq photos, dont une : les cases, à l'intérieur d'une araba, pigeonnier roulant à deux roues ; une autre montrant deux militaires avec le fouet d'entraînement et le fusil de chasse ; une troisième présentant les différents modèles de paniers de transport des pigeons ...

Bien cordialement à tous !

J'avais bien pensé au dressage et a la protection des pigeons , après avoir envoyé mon message humoristique , mais alors la , je suis soufflé ...

Bravo pour cet élément vraiment peu ordinaire et peu connu , Claude .

La main a Thierry , si claude est d'accord , car c’était le plus proche en terme de réponse .

Alain

Bonsoir,

Le seul mérite est d'avoir "déniché" ce numéro dans une brocante (1 franc en mars 1940 ; un euro en juillet 2012 : l'investissement est-il bon ? ... )
Pour "la main", je vous laisse juges, la réponse me semblant assez "collégiale" ... Mais il est vrai que Thierry nous "doit" un quizz ... !

Cordialement à tous !

L'investissement est toujours un soucis , car le passionné ne compte pas .
Mon probleme , a moi , est d'acheter tout ce qui passe sans forcement avoir le temps de lire et analyser , comme par exemple l'achat de tous les numéros d'un journal lyonnais de septembre 39 a début 41 pour une vingtaine d'euros , et que je n'ai pas encore vraiment décortiqué .

Quoi qu'il en soit , la main a Thierry !

Alain