Régiments mobiles de tirailleurs sénégalais

Bonjour à tous

Dans l'ordre de bataille de septembre 1939, j'ai noté la présence au Sénégal des 1er et 7ème régiments
mobiles de tirailleurs sénégalais

Je voudrais savoir la différence avec les régiments de tirailleurs sénégalais

Par ailleurs,je vois qu'ils existait des bataillons de tirailleurs sénégalais dont certains ont été dissous. Quelle était la raison de cette dissolution ?

Merci d'avance

Bonjour,

Pour avoir un peu étudié la question des sénégalais, je n'ai à ce jour jamais rencontré de "régiment mobile" Il y a bien un 1er RTS et un 7e RTS au Sénégal un 7e RICMS en France un 11e RTS en Tunisie....mais pour ce qui est de vos formations ....inconnues au bataillon.

Pour ce qui est des bataillons dissous pouvez-vous préciser les millésimes.

Réponses assurée

Cordialement

Jef

En revanche il a existé au Levant en 1939-1941 un GMBTSL comprenant les 1er et 2e BMTSL bataillon de marche de tirailleurs sénégalais du Levant qui entreront dans a composition du 24e RMIC

Bonjour

le qualificatif de mobile a été ajouté aux RTS traditionnellement en garnison en AOF (sauf le 2e il me semble) à la déclaration de guerre et généralisé aux Bataillons autonomes de ces territoires d'AOF (n° 1 à 10) augmentés eux-aussi du titre de mobiles, une dénomination non pérenne puisqu'elle disparait en avril 1940

Je ne vois pas trop de dissolutions de Bataillons mis à part le RMIC-AOF réduit de format et le Bataillon Mobile de Tirailleurs Sénégalais 7 de Casamance dissous en décembre 1939, ou alors peut être organiquement à l'intérieur des 3 RTS d'AOF dont la structure parait assez mouvante et évolutive


au moment de la démobilisation le 1^er RTS comptait quelques 6500 hommes


Loïc

Merci pour ces infos.

Dans mon uchronie, voilà ce que ça donne

Citation :

Au Sénégal, on trouve les 1er et 7ème régiments mobiles de tirailleurs sénégalais alors qu'au Cameroun est déployé le régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun. Ces régiments peuvent être considérés comme des régiments «portés».

Se déplaçant comme de véritables colonnes mobiles, ils sont totalement motorisés et peuvent ainsi nomadiser dans le desert ou dans la savanne pour opposer une résistance diffuse à un ennemi majeur ou traquer les pillards et les bandes armées. Ils sont organisés de la façon suivante :

-Une Compagnie de Commandement qui dispose d'un PC, de moyens de transmissions, de renseignement, des éclaireurs motocyclistes et des sapeurs pionniers

-deux bataillons d'infanterie (un troisième peut être activé à la mobilisation) avec un état-major associé à une section de commandement, une compagnie de commandement à trois sections de quatre mitrailleuses (7.5 ou 8mm), une section de deux mortiers de 81mm et de deux canons de 25mm et trois compagnies de tirailleurs avec une section de commandement avec un mortier de 60mm et quatre sections de combat

-La Compagnie Régimentaire d'Engins (CRE) dispose de deux mortiers de 81mm et de 4 canons de 25mm.

-La Compagnie Hors-Rang est chargé du ravitaillement, de l’approvisionnement, du dépannage et du soutien sanitaire

Bonjour

celà n'a peut être pas vraiment d'incidence pour une "uchronie" : mais le Régiment de Tirailleurs du Cameroun n'est-il pas une (re)création post-armistice de la France Libre ?

un tel Régiment a éxisté entre 1919 et 1925 mais, territoire sous mandat oblige, la France ne devait pas procéder à des levées militaires au Cameroun et un simple bataillon de milice se substitua à lui


Loïc

En 1932 il existait bien un bataillon de milice du Cameroun ce bataillon perdurera jusqu'à son rattachement aux premières unités de la France Libre

ci joint photo du bataillon de milice du Cameroun 1932 archives Mouragues Collection Erminy Droits réservés

Bonjour
merci de cette photographie
en effet comme je le pensais, pour les raisons exposées, un territoire sous Mandat et non colonie ou protectorat, il n'y a qu'un Bataillon de "Milice" au Cameroun à 4 compagnies, terminologie tombée en désuétude dans notre vieille France depuis l'Ancien Régime mais conservée ici et là dans nos colonies au cours du XIXe et donc aussi au XXe

à noter qu'il faut élargir l'observation et le particularisme aussi au Togo où subsiste une compagnie de milice

selon les termes de la SDN la puissance mandatrice ne pouvant établir sur le territoire aucune base militaire ou navale, élargir aucune fortification côtière ni organiser des forces militaires sauf pour assurer la police locale et la sécurité intérieure du pays
d'où la dissolution du Régiment de Tirailleurs du Cameroun en 1925 rétabli quelques 15 ans plus tard par le passage du territoire à la France Libre

Bonsoir,

Détail inintéressant, l'officier barbu porte l'ancien casque colonial dit "cloche à fromage".

@+
Alain