Les Ardennes après l'armistice

Après l'armistice, Les Ardennes était interdit d'accès pendant un certain temps, avec des barrières gardées sur les routes d'accès. Par Qui? Pourquoi?

Des mines n'avaient peut être pas explosé......

Merci, mais pour des mines il suffit normalement de mettre des panneaux d'avertissement
John

Les civils n'étaient pas conscients du danger à l'époque,il fallait les dissuader par des gardes (c'est mon hypothèse,mais je sais que des hommes du Génie français avaient placé de fortes charges explosives pour tenter de rendre certaines routes impraticables--)

Bonjour,

Je crois qu'il faudrait chercher du côté des zones interdites par les Allemands (avec différents régimes d'interdiction). Cette zone a été interdite effectivement puisque le relevé des corps des soldats français tombés au feu n'a été effectué qu'en juillet 1941, après les relevés effectués par les maires en mai de la même année (exemple de La Horgne).

D'après ce que j'ai entendu dire (non vérifié), les Allemands auraient également utilisé certains secteurs pour y entraîner leurs troupes...

Cordialement,

Thierry Moné

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Merci beaucoup. Est-ce que c'était normal que les corps soient relevés si longtemps après la bataille?

Cordialement

John Hefford

John Hefford a écrit:

Merci beaucoup. Est-ce que c'était normal que les corps soient relevés si longtemps après la bataille?

Cordialement

John Hefford

A la guerre, "nécessité fait loi..."

Cordialement,

Thierry Moné

Je veux dire relativement aux relevés de corps ailleurs à l'époque.

Cordialement

John Hefford

Je ne sais pas...

Il serait d'ailleurs peut-être temps de nous en dire un peu plus sur le but de votre recherche, car la méthode du "petit bond" atteint rapidement ses limites et ne favorise pas vraiment la participation de ceux qui pourraient savoir. Ce que j'en dis...

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonsoir


Très rapidement (nous sortons du cadre d'ATF40), et sauf erreur, outre les zones annexées (Moselle, Haut-Rhin et Bas-Rhin intégrés au Reich), certains départements se sont retrouvés dans les zones réservée ou interdite, allant des Ardennes au nord de la Franche-Comté (+ bande côtière pour le futur Mur de l'Atlantique). Cela signifiait qu'il n'y avait pas de retour des évacués de 1939 et des réfugiés de l'Exode de 1940 ...
Cordialement !

Bonjour,

La région de Stonne, par exemple, était jonchée de matériels en tous genres, perdus par les deux armées lors de la bataille. Cet élément fut peut être également fondateur de cette interdiction.

Bonjour John,

Pour avoir une idée des mouvements de réfugiés, prenez l'un des départements prévus dans les plans pour recevoir les Ardennais en cas d'attaque allemande. Par exemple, la Vendée a reçu environ 82 000 réfugiés ardennais. Si vous allez sur le site des archives de la Vendée, vous trouverez pas mal de renseignements. On comprend bien qu'avant de lancer tout le monde dans le mouvement retour, il fallait évaluer les possibilités d'hébergement (maisons détruites) et les capacités de ravitaillement (bétail disparu, récoltes, etc.) Entre autres choses :

[...] "Il faut toutefois souligner que la population des réfugiés a surtout pour objectif de rentrer chez elle. Dès la fin juin 1940 ont lieu les premiers retours qui vont s’intensifier à partir de février 1941. Au recensement de septembre 1941, il ne reste plus en Vendée que 24364 réfugiés allocataires, originaires de 26 départements, dont 20 566 ardennais. En janvier 1943, leur nombre n’est plus que de 5757. Les archives gardent peu de témoignages de ces retours : pour ceux-ci on consultera en premier lieu la liasse 1 W 121, qui contient les demandes de laissez-passer, obligatoires pour les départs, et les références 26 W 7 et 123, sur l’organisation du retour."

Cordialement,

Thierry Moné
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Merci à tout le monde pour ces renseignements.

Cordialement

John Hefford