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| GBM 82 - le canon de 47 antichar | |
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+8mattcom gdg agrignon Flingan Eric Klamerek Louis Capdeboscq Eric Denis Pachy 12 participants | |
Auteur | Message |
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Pachy Adjudant
Nombre de messages : 197 Age : 52 Localisation : La Ville Lumière Date d'inscription : 10/03/2007
| Sujet: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mar 01 Avr 2008, 22:03 | |
| Un grand merci pour cet article bien illustré et détaillé. Quelques petites questions cependant:
P.16, dans un paragraphe qui cite la notice: dans le cas où la pièce dispose de balles traceuses perforantes, le chef de pièce peut observer et rectifier le tir. Pourtant un seul type de munition perforante est donné, le "projectile perforant mle 36", qui ne comporte pas de composition traceuse, ce qui est cohérent avec les autres sources que je peux avoir par ailleurs. Mais alors pouquoi cette référence dans la notice? Est-ce un "copier-coller" malheureux (d'époque bien sûr!) avec la notice du 25? Ou bien a-t'il été prévu de distribuer une version traçante du PP mle 36?
Plus largement, sait-on pourquoi le canon de 25 est-il le seul (autant que je sache) matériel char ou antichar français de l'époque a être doté de projectiles traçants? |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mer 02 Avr 2008, 12:09 | |
| Bonjour, Pour ce qui est de l'appellation d'époque, le terme "traceuse" s'adapte tout à fait à la munition de 47 modèle 36, lorsqu'elle est munie de sa coiffe d'ogive. En effet, cette dernière émet une fumée blanche pendant sa trajectoire. On peut donc la suivre et corriger le tir à vue. La forte lueur à l'impact complète parfaitement cette possibilité, puisqu'une munition de ce type n'explose pas. Cordialement Eric DENIS P.S. Merci à tous pour l'accueil de cet article. _________________ Cordialement Eric Denis
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| | | Louis Capdeboscq Colonel
Nombre de messages : 1335 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/05/2007
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Ven 04 Avr 2008, 13:30 | |
| Ouah, zyvas, eh Pachy, même moi j'avais lu la réponse dans l'article ! |
| | | Pachy Adjudant
Nombre de messages : 197 Age : 52 Localisation : La Ville Lumière Date d'inscription : 10/03/2007
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Ven 04 Avr 2008, 22:38 | |
| J'avais lu aussi cette histoire de "ballistic cap" fumeuse, mais je cherche la petite bête: dans le cas où la pièce dispose de balles traceuses perforantes, le chef de pièce peut observer et rectifier le tir. La manière dont cette phrase est tournée me fait penser que: * que la pièce peut ne pas disposer de balles traceuses perforantes * que c'est donc un type de munition distinct de la "balle perforante" standard * que c'est une "balle traceuse" comme les autres "balles traceuses" c'est à dire avec une composition lumineuse montée au culot du projectile, comme pour le 25: Bien sûr, puisque cette fameuse coiffe d'ogive en magnésium n'était pas livrée montée sur la cartouche, on peut imaginer que les servants se soient vus contraint de tirer sans la fixer (ils avaient perdu ou épuisé leur dotation en coiffes, ils n'avaient pas le temps etc). Le manuel du canon y fait allusion (enfin, la seule page photocopiée que j'ai du manuel). Mais la manière dont la phrase citée est tournée semble dire autre chose... bref, tant pis, laissons tomber Et au fait, puisque l'on savait faire des balles traceuses en 7,5; 13,2; 20; et 25 mm, pourquoi les obus de chars n'étaient-ils pas traçants? |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Jeu 17 Avr 2008, 13:14 | |
| Bonjour,
Plus généralement, la lutte antichar avec un canon dédié à cette tâche n'a pas beaucoup de sens de nuit, car il est impératif de voir la cible et de la toucher directement, à la différence de l'artillerie classique qui travaille par zone. Or, bien évidemment, un char se déplace pour augmenter ses chances de survie. La lueur des départ de coups des blindés a donc de grandes chances de ne pas suffire, sauf bien sur en combat rapproché, ou la vision de l'objectif devient parfois possible. La fonctionnalité des munitions traceuses est dans ce cas inutile, surtout grâce à la lueur de l'impact de la cartouche modèle 1936.
De jour, la fumée émise est à mon sens suffisante pour les corrections de tir. De plus, tous les témoignages que j'ai pu lire sur le 47 AC Mle 1937 font l'éloge de la précision de la pièce. Je pense donc que le développement d'une munition lumineuse n'avait pas d'intérêt, et n'a donc pas été recherché.
Enfin, et malgré les difficultés de production des cartouches de 47 en 1939, le manque de munitions n'a jamais été signalée par les artilleurs. D'ailleurs, lors de la constitution des dernières BAC, ce sont les personnels qualifiés et les tracteurs qui manquent. Vous en saurez plus en lisant le prochain GBM, puisque j'y retrace l'histoire de ces unités.
Cordialement Eric DENIS
Dernière édition par Eric DENIS le Mar 17 Juin 2008, 15:48, édité 1 fois |
| | | Eric Klamerek Lieutenant
Nombre de messages : 353 Age : 65 Localisation : Moselle Date d'inscription : 19/04/2008
| Sujet: GBM 82 -le canon de 47 antichar Sam 19 Avr 2008, 13:42 | |
| Bonjour, Disposant dans mes "drouilles" d'un ensemble frein recupérateur d'un C47 Mle 37 , je m'interroge sur la plaque signalétique apposée. Le N° 672 est-il attribué au frein recupérateur de fabrication APX de 1939 et 833 à la pièce au moment de l'assemblage ou le contraire ? Merci par avance Eric |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Sam 19 Avr 2008, 14:55 | |
| Bonjour, En effet, le frein n° 672 APX 39 fut monté sur la bouche à feu N° 833. Cette pièce fut livrée avec l'affut N° 1014 (fabriqué par la société Salmson en 1939) et avec la lunette n° 732 A en provenance d'APX. La bouche à feu était monobloc, et munie du tube n° 3036. L'ensemble fut réceptionné entre le 18 et le 21 décembre 1939, et livré au PRRERB entre le 22 et le 23 décembre 1939. D'après mes calculs, c'est la 611e pièce de ce type réceptionnée. Malheureusement, il est bien difficile de vous dire à quelle unité elle fut affectée. Elle fut probablement livrée à une unité au début de 1940, et ce doit être à une unité de série B. Cordialement Eric DENIS _________________ Cordialement Eric Denis
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| | | Eric Klamerek Lieutenant
Nombre de messages : 353 Age : 65 Localisation : Moselle Date d'inscription : 19/04/2008
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Dim 20 Avr 2008, 01:03 | |
| Bonjour, Un grand merci pour cette réponse plus que précise et inespérée. Par ailleurs, pour revenir à l'article de GBM 82 sur le C47 Mle 1937 et plus particulièrement sur les munitions employées, il est mentionné la cartouche d'exercice Mle 1938. Pour ma part, cette information est nouvelle, mais ne s'agit-il pas de la version boulet d'instruction (analogues aux autres calibres AC usités à l'époque) et plus particulièrement du boulet en usage sur la cartouche d'exercice mle 1937 destinée au matériel de 47 Mle 35 de tourelle. Peut-être qu'un membre du forum détient la réponse, document à l'appui ? Faut-il rappeler que la notice du C47 Mle 1937 ( Réglement de manoeuvre de l'artillerie du 4 avril 1939 2ième édition de 1940) ne fait mention que de la cartouche à obus perforant Mle 1936, précisant l'usage sans fausse ogive en cas d'urgence ou de nécessité. Afin d'illustrer la cartouche d'exercice Mle 1937 destinée au C47 Mle 1935. Cordialement Eric |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Dim 20 Avr 2008, 18:50 | |
| Bonjour,
Pour la cartouche d'exercice de la pièce de 47 Mle 1937, ce fut une munition spécifique. En effet, il devait être possible de monter la fausse ogive en magnésium afin de s'approcher au plus prêt des conditions réelles de combat.
Or, les autres munitions de 47 ne pouvaient recevoir cette fausse ogive.
Cordialement Eric DENIS |
| | | Flingan Fusilier voltigeur
Nombre de messages : 1 Age : 77 Date d'inscription : 10/04/2008
| Sujet: GBM 82 - le canon de 47 antichar Dim 27 Avr 2008, 01:51 | |
| Bonjour, non seulement au Worthington tank museum mais aussi ............. |
| | | agrignon Aspirant
Nombre de messages : 277 Date d'inscription : 21/11/2007
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mar 29 Avr 2008, 08:40 | |
| Bonjour à tous, Question bête : le 47 AC pouvait il tirer les munitions de 47 de marine? Armel |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mar 29 Avr 2008, 12:15 | |
| Bonjour, Absolument, la pièce pouvait tirer les munitions de marine avec douille type 1902. Cordialement Eric DENIS _________________ Cordialement Eric Denis
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| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mar 29 Avr 2008, 18:02 | |
| Bonjour,
En complément de l'article de GBM 82, voici quelques éléments supplémentaires sur cette pièce. Je propose ici le détail des séances de mise au point entre 1935 et 1939 :
La mise au point du train de roulement et des flèches reste problématique pendant plusieurs années. La commission d’expérimentation du matériel automobile de Vincennes effectue, entre 1935 et 1938, une série de tests destinés à viabiliser ces éléments. A chaque fois, le prototype est critiqué pour différentes faiblesses, et repart chez APX pour être modifié. Le premier test est écourté, car les bèches se rompent rapidement. Pas moins de six séances sont ensuite nécessaires pour arriver au modèle de série, avec à chaque fois des modifications à effectuer dans les ateliers d’APX. Au fur et à mesure des séances, de nombreuses pièces sont mises en cause, et ne résistent pas aux conditions imposées par les essais. Chaque séance d’essais se compose d’un test de roulement sur route et en terrain varié, accompagné parfois de franchissements d’obstacles. Différents véhicules sont utilisés pour ces missions comme des Citroën P17, des Laffly S 15 T, des Renault UE, ou encore des Unic P107. En outre, le canon souffre de l’un de ses avantages, à savoir sa faible hauteur, d’où découle une garde au sol assez faible en comparaison avec une pièce de 75 modèle 1897.
On profite également de ces épreuves pour essayer de nouveaux types de roues à rayons, plus solides et plus légères que les précédentes. Leur test sera même poussé jusqu’à une dégradation volontaire par un tir à balles réelles (de 25 mm) suivi d’un test de roulement démontrant leur grande solidité, malgré la rupture totale de plusieurs rayons. Les deux types de roues sont donc homologués, expliquant ainsi les différentes versions visibles sur les photos d’époque.
En parallèle aux essais de roulement, dans le courant de l’année 1937, on continue les tests de tir destinés également à finaliser la munition avec projectile perforant de 47 mm modèle 1936. On cherche à déterminer avec précision le poids du projectile, la quantité de poudre à utiliser, et on met au point la coiffe d’ogive, cette dernière étape engendrant de nombreuses difficultés. On apporte également d’autres modifications comme une découpe en arrondi de la partie haute du bouclier principal (à l’image de celui du canon antichar de 25 Hotchkiss), et on lui ajoute un second bouclier, de taille réduite, situé en dessous du principal, afin d’augmenter la protection des servants.
Le 16 septembre 1937, en fonction des différentes constations déduites des essais, une commission chargée d’établir la liste des rechanges, armements, accessoires et outillages rend un rapport fixant les divers éléments devant être fournis aux unités avec chaque pièce.
L’arme peut enfin commencer à être produite en série, et les premières livraisons ont lieu avant la fin de 1938. Le 22 mars 1939, suite à la réception des premières armes et aux essais menés par la section technique de l’artillerie, on constate, entre autre détail, qu’il devient impossible de verrouiller les flèches lorsque l’on a précédemment effectué un tir sans les ouvrir complètement, la boue s’introduisant dans les mécanismes. En conséquence, on demande à APX de bien vouloir effectuer quelques modifications pour les productions ultérieures. D’autres détails de finition sont également à améliorer, mais la forme définitive du canon existe enfin. Cependant la pièce allait encore faire parler d’elle.
Lors des essais de tir d’une série de 15 canons, en particulier le 28 juin 1939, la Commission de Réception ajourne 6 pièces car on constate un défaut d’ouverture automatique de la culasse. L’Atelier de Construction de Bourges apporte quelques modifications au système interne de l’arme (tête de poussoir et doigt mobile), et le problème est résolu. Ces changements sont pris en compte par la production, et tout rentre dans l’ordre.
Cordialement Eric DENIS |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mer 30 Avr 2008, 13:54 | |
| Bonjour, Voici un résumé des essais menés afin de résoudre les différents problèmes de mise au point :- Séance d’essais d’octobre 1935 avec le premier prototype du canon, comprenant un test de traction derrière une Citroën P17 et un Laffly S 15 T. L’arme a parcouru 207 Km de route et 15 Km de terrain varié à la vitesse moyenne de 25,20 Km/h. Lors de la traction en terrain varié, la bèche gauche s’est ouverte, entraînant plusieurs fissures et la fin précoce des essais. Le démontage de la pièce fit ensuite apparaître de nombreuses lacunes, comme un jeu anormal dans les roues ainsi que la rupture de deux aiguilles du roulement intérieur de l’une d’entre elles. L’élasticité des bandages de roues était visiblement trop faible, comme la suspension. Le canon est rendu aux Ateliers de Puteaux pour modification.- Séance d’essais de mai 1936 avec le premier prototype du canon, comprenant un test de traction derrière une chenillette Renault UE composé de 298,8 Km sur route, 106 Km en terrain varié facile et 2,4 Km en terrain varié difficile. Le test comportait en outre des essais de franchissement. On constata alors que les faiblesses de la suspension et des bèches étaient corrigées. D’autre part, on préconisa d’apporter des améliorations quant à l’étanchéité des carters de ressort et de la tourelle, ainsi que le remplacement des bandages par des modèles plus souples. Diverses modifications mineures furent également demandées. La Commission mit en valeur les difficultés de franchissement d’obstacles d’un tel attelage. Cette faiblesse, comparée à la traction d’une pièce de 75 mm modèle 1897 était évidemment due à la nécessité de concevoir un canon de faible hauteur, ainsi qu’à sa vocation antichar, obligeant une grande longueur de tube, seule solution d’obtention d’une vitesse initiale élevée de la munition. Le cumul de ces facteurs entraînait inévitablement le contact entre le sol et le tube, lors de la traction de l’arme en terrain difficile. On proposa donc d’augmenter la dimension des roues et de mettre en place un système de grenouillères à deux positions, l’une pour le tir inopiné, l’autre pour la mise en batterie camouflée, ainsi que l’étude du raccourcissement de la dimension de l’arme en positionnement de route, en ramenant par exemple le tube sur les flèches.- Séance d’essais de mars et avril 1937 avec un nouveau prototype profondément modifié par rapport au précédent. Sur cette nouvelle version de la pièce, en plus de quelques modifications mineures, l’étanchéité des carters avait été augmentée et les bandages de roues avaient été remplacés par d’autres, appelés Bergougnan, plus larges et plus souples. En revanche, on avait abandonné l’idée des roues de plus grand diamètre combiné au système de grenouillères car cela aurait entraîné de trop grandes modifications. L’arme était livrée avec une pièce intermédiaire destinée à s’intercaler entre le canon et le tracteur, dont le but était de faciliter la traction tous terrains. La séance comprenait 533 Km d’essais sur route, l’arme étant attelée à un camion Delahaye (32,15 Km/h de moyenne avec des pointes à 55 Km/h), puis 87 Km en terrain varié facile derrière une chenillette Renault UE (11 Km/h de vitesse moyenne), et enfin 50 Km dans les mêmes conditions avec un tracteur Unic P 107 (12,5 Km/h de moyenne). On procéda ensuite à des essais de franchissement et d’attelage, et enfin à des tests en laboratoire concernant la suspension et les roues, dont plusieurs nouveaux modèles avaient été livrés avec le canon. En conclusion, la Commission préconisa principalement un meilleur réglage des suspensions qui parfois arrivaient en butée, des modifications du système d’accroche afin d’obtenir les capacités maximales de franchissement en terrain varié, et le renforcement des roues. Une fois de plus, le prototype reprit le chemin des Ateliers de Puteaux pour être modifié.- Séance d’essais suivante (date inconnue, probablement août ou septembre 1937) avec le second prototype, comportant les modifications demandées. Les amortisseurs avaient été réglés plus durement, la pièce intermédiaire dédiée au remorquage avait été remplacée par un anneau d’attelage articulé et monté sur ressorts, enfin, le canon était livré avec 3 jeux de roues à tester, dont un à titre expérimental. Toutes étaient à rayons, et possédaient un bandage Bergougnan identique à celui précédemment testé. Des essais de chaque train de roues furent menés sur de grandes distances :Type de roues | Km sur route | V.M. (1) | Km en terrain varié | V.M. (1) | Remarque
| RAF en alliage d’aluminium moulé | 1.180 | 32,2 | 266 | 18,5 | (1) : Vitesse moyenne en Km/h | UE en magnésium moulé | 1.187 | 32,5 | 276 | 18,1 | UE en frette d’aluminium | 944 | 33,9 | 267 | 17,2 |
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| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mer 30 Avr 2008, 13:54 | |
| ... Suite et fin : On put alors constater que tous les modèles de roues testés résistaient correctement aux épreuves. On procéda ensuite aux tests concernant le système d’accroche avec un tracteur Laffly équipé d’un crochet à une hauteur relativement importante (79 cm), et on fit circuler l’ensemble sur un terrain plus accidenté. Dans ces conditions, la pièce ne pouvait franchir que des dénivellations inférieures à 70 cm, ce qui pouvait être acceptable. Au-delà, les bèches s’encraient dans la paroi du relief, et il était nécessaire d’avoir recours à la main humaine pour passer l’obstacle. En conclusion, la commission, qui avait effectué un contrôle final du canon, préconisa quelques modifications mineures concernant surtout le choix des vis et boulons utilisés pour fixer les différents organes de la pièce car, plusieurs d’entre eux s’étaient dévissés ou avaient été perdus pendant les tests. D’autre part, le nouveau système d’accroche était efficace (dans les limites imposées par la faible hauteur de la pièce), à condition que le crochet du tracteur soit positionné entre 75 et 80 cm du sol. Les roues ne pouvant être départagées, on prescrivit un test de tir à balles réelles pour constater leur fonctionnement en cas de détériorations liées au combat. Mais en règle générale, les essais avaient permis de montrer que le matériel de 47 modèle 1937 s’approchait de sa forme définitive.
- Séance d’essais de décembre 1937 et janvier 1938 avec le second prototype modifié, et les deux types de roues envisagées principalement pour l’équipement du matériel de série (RAF en alliage d’aluminium moulé et UE en magnésium moulé). La première étape concerna la Commission des Poudres de Guerre de Versailles pour le tir sur les roues. On utilisa des cartouches à balles de 25 mm à ogive tronquée, et ce jusqu’à ce que plusieurs rayons ne concourent plus à la rigidité de la roue. Les deux modèles furent ensuite transmis à la Commission d’Expérimentation du Matériel Automobile de Vincennes pour subir des tests de roulement sur piste pavée, ainsi que des chocs répétés, une fois remontées sur le canon. Entre les deux actions, il avait été nécessaire d’avoir recours à la masse pour achever de sectionner les rayons endommagés par les impacts. On procéda ensuite aux habituels tests de roulement avec les deux types de roues. Un tracteur Lorraine fut utilisé pour le modèle RAF (350 km de route à 31 km/h de moyenne et 59 km de terrain variés à 20 km/h de moyenne) et la pièce résista au traitement. Mais alors que l’ensemble rejoignait le polygone de Vincennes, en passant un cassis, le verrou de liaison des flèches du canon se brisa, entrainant une fissure sur l’une des boîtes de bèches. On dut donc attendre que la pièce soit réparée par APX pour poursuivre les essais. Les roues type UE furent ensuite tractées 368 km par un camion Delahaye sur route à une moyenne de 35 Km/h, puis 75 km en terrain varié par un Laffly S 15 T. Une fois encore, l’attelage résista au traitement. Le canon, quant à lui, avait été modifié en fonction des préconisations précédentes. En conclusion, la Commission préconisa le renforcement des pièces qui avaient cédé sur le cassis, ainsi que quelques modifications mineures concernant l’étanchéité de certains organes et quelques vis. On demanda également s’il était possible d’adopter des moyeux de type normalisé.
- Séance d’essais de février 1938 avec le second prototype modifié et les roues UE en frette d’aluminium qui n’avaient pas été testées après avoir subi de dégradations. Elles présentaient néanmoins l’avantage d’être plus légères que les deux autres types (49Kg au lieu de 56 Kg pour l’autre modèle UE). La Commission ajouta également un exercice de changement des bandages de roue. De plus, en fonction de l’attribution des Citroën Kegresse comme tracteur provisoire du matériel de 47 modèle 1937, on souhaitait également effectuer des tests avec ce véhicule. On commença par le test de roulement, composé de 120km de route (34 Km/h de moyenne), tracté par un camion Renault YFAB, puis 1.160 Km de route et 20 Km au polygone de Vincennes derrière un Laffly S 15 T, sans incidence particulière pour les roues. On poursuivit avec l’essai de débandage. L’opération se déroula sans difficulté, mais on constata un léger voile des frettes, dû à la presse utilisée qui n’appliquait pas une pression uniforme sur la roue. Enfin, on effectua un parcours au polygone avec le tracteur Citroën Kegresse P 17, comportant de nombreux trous et des tranchées aux bords écroulés. On compara les résultats avec le même exercice pratiqué derrière une chenillette Lorraine. Au total, le canon avait parcouru 165 Km de terrain varié. En conclusion, on ne constata aucune différence entre les roues en duralumin et les autres modèles, et on confirma les médiocres capacités de la P 17 quant à ses capacités en tous-terrains. L’analyse des résultats dans cette configuration ne permettait pas de voir de différences flagrantes avec la traction d’un canon de 75 modèle 1897. On prescrivit donc que l’utilisation telle quelle de la P 17 était envisageable à titre provisoire pour la traction du matériel de 47 modèle 1937. L’arme, quant à elle, ne nécessitait plus que l’amélioration de l’étanchéité des paliers de bras d’oscillation.
Juste pour ceux qui aiment le détail!
Cordialement Eric DENIS _________________ Cordialement Eric Denis
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| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mer 30 Avr 2008, 13:58 | |
| Voci enfin les dernières modifications de détail :
En conséquence, on demanda à APX de bien vouloir effectuer quelques modifications pour les productions ultérieures. Celles-ci concernaient : - L’organisation du graissage des axes d’articulation des têtes de flèches sur le corps de l’affût, ainsi que celui du corps de la flèche droite sur la tête de flèche. APX proposa donc à cet effet 3 nouveaux trous graisseurs sur la pièce. - La protection contre la boue du cône d’articulation de la flèche droite et de la tête de flèche. APX présenta donc une coiffe de cuir du frein de flèche allongée, de manière à emboîter l’ensemble de l’articulation. - La protection contre la boue des articulations des têtes de flèches sur le corps de l’affût. APX étudia alors des coins en métal léger, qui seraient placés pendant les roulements dans l’ouverture de l’articulation. - L’amélioration de l’étanchéité de la tourelle. Mais cette demande ne semblait pas indispensable, car les quelques gouttes d’eau remarquées à cet endroit provenaient du lavage au jet du canon.
D’autres modifications, simples, furent demandées, mais elles concernaient le Service des Parcs d’Artillerie pour leur réalisation : - Rendre plus facile la manœuvre du verrou d’accouplement des flèches. - L’amélioration du mode de fixation des leviers d’arrachage sur le bouclier.
D’autres, enfin concernaient la Commission d’Expérimentation et de Réception de l’Artillerie et les Services des Fabrications d’Armement : - L’amélioration de la peinture des pièces. - Une vérification rigoureuse de la correction du montage des flèches sur le corps d’affût.
Après la résolution de ces problèmes par les Ateliers de Puteaux et de Bourges, la production fut corrigée dans ce sens. Ces modifications furent officialisées par dépêche ministérielle le 07 septembre 1939 (410-s-2/3).
Voila, vous savez tout sur les évolutions du matériel de 47 Mle 1937.
Bien cordialement Eric DENIS |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mer 30 Avr 2008, 14:04 | |
| Bonjour,
Voici un résumé de combat nocturne d'une pièce de 47 Mle 1937. Vous en verrez d'autres dans GBM 83 :
« Le canon de 47 a été disposé de manière à battre la rive opposée d’une petite rivière qui coule en bas, dans la vallée. Sur la berge, le long du ruisseau, quelques fusils-mitrailleurs dissimulés dans les taillis, guettent l’ennemi, prêts à le prendre sous leur feu dès qu’il paraîtra. Toute l’après-midi s’est passée à abattre les arbres qui gênent la vue. L’aviation ennemie rôde sans arrêt. Il faut souvent interrompre le travail pour se dissimuler. Enfin, vers le soir, l’ouvrage est mené à bien. Les champs de tir ont été largement dégagés. Il était temps, la nuit commence à tomber. Tapis dans l’obscurité naissante, les vingt-deux hommes que compte la section voient bientôt apparaitre sur la crête d’en face une, puis deux, puis trois silhouettes d’engins blindés ennemis. La nuit qui s’épaissit rapidement, permet mal de les distinguer, pourtant il semble bien que ce soient deux chars suivis d’un autocar bondé de fantassins. En bas, le long du ruisseau, les servants des fusils-mitrailleurs s’apprêtent silencieusement. A présent, grandis par le contre-jour, les silhouettes énormes se profilent à cinquante mètres, sur la route, de l’autre coté du ruisseau. Elles avancent lentement, prudemment, comme si l’ennemi flairait le danger proche. Dans un souffle, le chef de section dissimulé près de la pièce, murmure au tireur : Feu. Encore un instant de silence. Puis, c’est le tonnerre de la pièce qui tire. Dans une flamme aveuglante, le coup est parti. Là-bas, une lueur apparait, puis une courte flamme. Le premier tank à été touché. Il stoppe aussitôt. Des cris, des commandements, les fantassins ennemis ont sauté immédiatement hors de l’autocar, ils disparaissent dans l’obscurité de la vallée. Mais déjà, une autre flamme apparaît. Le second char atteint à son tour s’arrête net, immobilisé lui aussi. Feu ! Une troisième fois la pièce tire. Dans un fracas d’explosion, sur la route en face, le car ennemi saute. En bordure du ruisseau, la fusillade maintenant crépite. Les fusils-mitrailleurs entrent en action. En face, sur la hauteur du coteau, s’allument des lueurs brèves des mitraillettes allemandes. Les balles sifflent. L’ennemi revenu de sa surprise progresse à présent par bonds en se couvrant d’un feu violent. Au canon de 47, le tireur tourne lentement le volant de la pièce. L’un après l’autre, ses obus du tir fauchant arrosent la berge opposée. Là-bas, en face, les flammes ont disparu. On ne voit plus rien. La nuit est devenue complètement noire. Soudain, une détonation formidable. Les débris de terre et de ferraille couvrent la pièce. Un obus ennemi vient d’éclater à vingt mètres du canon de 47. Les Allemands ont donc de l’artillerie ? Non. Ce sont les deux chars ennemis immobilisés mais non détruits qui ont repéré la pièce et qui tirent dessus. Guidé par la lueur des coups de départ, le tireur du 47 riposte ; les deux chars répondent à leur tour. Un obus coupe un arbre à quelques mètres de la batterie. Soudain, sur la rive, en face, une grande flamme s’élève à nouveau ; cette fois un des chars, touché de plein fouet, brule comme une torche, illuminant toute la rive. L’incendie permet d’apercevoir les fantassins ennemis dissimulés dans les broussailles de la pente. En bas, le long du ruisseau, les fusils-mitrailleurs profitent de l’aubaine et tirent à cadence accélérée, infligeant à l’ennemi des pertes sévères. Cela dure près d’une heure, puis l’incendie s’éteint. Et de nouveau, c’est la nuit noire. Elle se peuple bientôt d’une fusillade intense. L’ennemi accentue sa poussée et tente de déborder aux ailes les défenseurs du ruisseau qui se replient légèrement. Les Allemands, à présent, atteignent le ruisseau. Un temps d’arrêt. Ils passent. La fusillade à présent fait rage et se rapproche. Le second char allemand, immobilisé mais encore dangereux, s’est tu. Il est là, en face, invisible. Il ne tire plus, sans doute par crainte d’atteindre les siens qui tiraillent à présent dans les taillis à mi-pente de la vallée. Débordés par le nombre, menacés d’encerclement par l’ennemi qui s’infiltre et progresse toujours, les servants des fusils-mitrailleurs continuent le repli devant la poussée adverse. A présent, ils ne sont plus qu’à vingt mètres en avant du canon de 47. Il faut à tout prix faire cesser la progression allemande. Le 47 crache sans arrêt. Le pointeur, assourdi, épuisé, n’entend même plus les balles qui s’écrasent sur les troncs d’arbres, tout au côté de la pièce. Il fauche en rafale les bords du ruisseau et la pente. L’ennemi s’arrête. Soudain, pendant le court répit précédent la prochaine attaque, qui ne peut être celle-là que la dernière, on entend dans le silence un grondement de moteur. C’est un motocycliste français. Il stoppe, tend au chef de section un papier. C’est l’ordre de repli. En route. Il reste deux obus à tirer. Rapidement, le pointeur vise une dernière fois. Les deux coups partent… Et soudain, récompense de cette résistance acharnée, là-bas, le deuxième char ennemi flambe à son tour. Rapidement, le canon de 47 est accroché. Le repli s’opère à toute allure. L’ennemi ne réagit pas. La 10e batterie antichar à rempli sa mission. »
Cordialement Eric DENIS |
| | | gdg Sergent-chef
Nombre de messages : 169 Date d'inscription : 17/01/2008
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mer 30 Avr 2008, 17:02 | |
| Des infos très intéressantes, merci!
Ceci dit, si le Mle 37 peut utiliser les munitions du Mle 1902 de marine, il peut donc utiliser aussi ses munitions explosives?
Le témoignage que vous citez semble indiquer au filigrane que le canon a été utilisé aussi contre l'infanterie (et d'ailleurs ça expliquerait l'explosion du camion allemand?). |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mer 30 Avr 2008, 17:40 | |
| Bonjour, La pièce est compatible avec les munitions explosives, mais comme je l'ai écris dans l'article, c'est une décision d'EM qui impose de ne pas distribuer ce type de munition aux batteries antichars. J'ai lu plusieurs témoignages de tentatives de tir sur l'infanterie, mais certainement avec la munition antichar, et je doute fort de leur efficacité, car seul un contact avec un soldat peut avoir de l'effet. Ou alors on peut chercher à mettre le feu à un bidon d'essence, à toucher un matériel comme une pièce d'artillerie... Cordialement Eric DENIS _________________ Cordialement Eric Denis
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| | | gdg Sergent-chef
Nombre de messages : 169 Date d'inscription : 17/01/2008
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Mer 30 Avr 2008, 19:58 | |
| - Eric DENIS a écrit:
- Bonjour,
La pièce est compatible avec les munitions explosives, mais comme je l'ai écris dans l'article, c'est une décision d'EM qui impose de ne pas distribuer ce type de munition aux batteries antichars. J'ai lu plusieurs témoignages de tentatives de tir sur l'infanterie, mais certainement avec la munition antichar, et je doute fort de leur efficacité, car seul un contact avec un soldat peut avoir de l'effet. Ou alors on peut chercher à mettre le feu à un bidon d'essence, à toucher un matériel comme une pièce d'artillerie... Cordialement Eric DENIS Merci pour l'info. Je n'ai pas encore eu le temps de trouver GBM chez un libraire du XIIIème. Je m'occupe en récoltant les Lavauzelle qui trainent sur Ebay en attendant d'aller refaire un tour chez H&C dans le XIeme. |
| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Ven 02 Mai 2008, 15:26 | |
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| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Ven 02 Mai 2008, 16:29 | |
| Bonjour,
Voici quelques détails concernant le projet de munition à mitraille, destiné à fournir aux artilleurs des moyens de défense contre l'infanterie, sans pour autant leur distribuer les munitions explosives :
Munition à mitraille Le 9 juin 1938 (DM 5.709-S-1/12) on chargea l’Ecole Centrale de Pyrotechnie d’étudier une munition destinée à la défense rapprochée d’une pièce de 47 modèle 1937 contre l’infanterie. En fonction des conclusions concernant la munition avec projectile explosif, on s’orienta vers une « boite à balle », projetant des billes de métal. La munition devait être compatible avec les boîtes de transport prévues pour 4 cartouches antichar, être efficace de 50 à 150 mètres, et si possible jusqu’à 300 ou 400 mètres. Une première série de munitions fut proposée, composée d’une douille modèle 1937 et d’une boîte à balle en laiton avec culot en tôle d’acier (modèle étudié en 1932-1933 pour le canon de 47 SA d’aviation modifié). Le chargement de la boîte se composait soit de 122 balles de 12 g, soit de 56 balles de 22 g, en plomb durci, agglomérées par de la résine. Des essais de tir furent organisés le 5 mai 1939 mais furent peu concluants, en particulier à cause d’une trop grande dispersion des projectiles dès 50 m.
Un second prototype de munition fut donc développé. Cette fois, la boîte contenait 100 balles de 22 g en plomb durci, non agglomérées et ceinturées par une tôle destinée à limiter leur dispersion. Les essais de tir eurent lieu le 1e mars 1940 et furent concluant aux distances testées de 50 et 100 mètres. L’affaire en resta là, et apparemment aucune fabrication en série ne fut programmée, sans doute à cause des lenteurs de production des munitions antichar de 47.
Cordialement Eric DENIS
Dernière édition par Eric DENIS le Sam 03 Mai 2008, 16:55, édité 1 fois |
| | | Eric Klamerek Lieutenant
Nombre de messages : 353 Age : 65 Localisation : Moselle Date d'inscription : 19/04/2008
| Sujet: GBM 82 - Le canon de 47 antichar Sam 03 Mai 2008, 09:01 | |
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| | | Eric Denis Admin
Nombre de messages : 7234 Age : 57 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/05/2006
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Sam 03 Mai 2008, 16:00 | |
| Bonjour, Merci pour l'info, je n'avais rien sur ce sujet concernant le 47. Je n'ai trouvé aucun témoignage de l'utilisation d'un tel dispositif pour cette pièce. Pensez vous qu'il fut réalisé et distribué? Cordialement Eric DENIS _________________ Cordialement Eric Denis
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| | | mattcom Sous-Lieutenant
Nombre de messages : 312 Date d'inscription : 24/02/2008
| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar Lun 05 Mai 2008, 12:44 | |
| Bonjour à tous ! Merci beaucoup Eric pour ces précisions... et chapeau pour l'article ! fantastique et original... un vrai plaisir ! Vivement la suite !... et un jour, rêvons, peut être une photo de W15T avec son 47 en opération.... Matt |
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| Sujet: Re: GBM 82 - le canon de 47 antichar | |
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| | | | GBM 82 - le canon de 47 antichar | |
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