D.A.T., D.C.A. et F.T.A. qui commande ou qui coordonne?

Bonjour,

Bonjour

"...dépend du ministère de la Guerre et de la Défense passive" ????????

Pendant la drôle du guerre je ne connais q'un Ministère de la défense nationale et de la guerre

Cordialement
Crosnier

Bonjour,

Bien vu Crosnier. Il fallait lire effectivement Ministère de la guerre et de la défense nationale. La défense passive n'y est qu'une direction.

Merci de m'avoir corrigé.

Bien cordialement,

Eric

Bonjour

En ce moment loin de mes sources, voici une première esquisse en attendant mieux.

D'abord

DÉCRET du 24 mars 1936, Tendant à assurer la coordination par le ministre de l'air des mesures de défense contre les attaques aériennes (J. O, 27 mars 1936, p. 3469).

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,

Sur le rapport du président du conseil, ministre de l'intérieur, et du ministre de l'air,
Vu la loi du 5 avril 1935 relative à l'organisation des mesures de protection et de sauvegarde de la population civile;
Vu le décret du 9 février 1931 relatif aux mesures de défense contre les attaques aériennes;
Vu le décret du 1er avril 1933, fixant les principes généraux d'emploi et d'organisation de l'armée de l'air:
Le conseil des ministres entendu,

Décréte :

Art. 1er. — Le ministre de l'air est chargé, par délégation permanente du Gouvernement et en exécution des directives arrêtées par celui-ci, d'étudier et de proposer toutes les mesures propres à, assurer la défense antiaérienne du territoire, d'orienter et de coordonner l'action des divers départements responsables ; de suivre, en accord avec ces départements, la préparation et l'exécution des mesures de défense qui leur incombent.

Chaque département ministériel conserve la responsabilité de la préparation et de l'exécution des mesures qui leur incombent d'après les textes en vigueur.

Art. 2. — Le ministre de l'air est informé par les soins des ministres intéressés des mesures projetées par chacun d'eux pour la part qui leur incombe dans la défense antiaérienne. ,

Il leur transmet ses observations et propositions concernant lesdites mesures.
Au cas où l'un des ministres intéressés estimerait ne pouvoir suivre le ministre de l'air sur une question de défense contre les attaques aériennes, il en serait référé au Gouvernement, après avis du haut comité militaire.

Art. 3. — Le chef d'état-major général de l'armée de l'air est chargé sous l'autorité du ministre de l'air, agissant comme délégué permanent du Gouvernement, conformément aux dispositions des articles 1 et 2 ci-dessus, de l'inspection générale de la défense antiaérienne du territoire.

Il fournit au ministre de l'air, après, avis des ministres intéressés, tous les renseignements permettant à ces ministres d'arrêter dans les conditions prévues par les articles 1er et 2 ci-dessus, les décisions à prendre en ce qui concerne l'importance relative des différents moyens de défense active ou passive, ainsi que la répartition des attributions et des charges entre les ministères intéressés.

Il assure en temps de paix l'instruction tactique des moyens de défense contre aéronefs et prépare leur emploi en liaison avec les forces aériennes, le ministre de la guerre continuant à assurer l'organisation des unités, leur instruction technique et leur mobilisation.

Le ministre de la marine conserve, d'autre part, ses attributions actuelles en ce qui concerne les formations relevant de son autorité.

Art. 4. — Le chef d'état-major de l'armée de l'air dispose, comme inspecteur général de la défense antiaérienne du territoire, d'un officier général de l'armée de l'air, qui prend le titre d' « inspecteur de la défense antiaérienne ».

A cet inspecteur est adjoint pour ce qui concerne l'emploi tactique des moyens de défense contre aéronefs, en liaison avec les forces aériennes, l'officier général de l'armée de terre « inspecteur de la défense contre aéronefs ».

Pour faciliter la coordination d'ensemble de la défense aérienne, les départements de l'intérieur et des postes, télégraphes et téléphones détachent chacun en permanence un fonctionnaire qualifié, auprès du général inspecteur de la défense antiaérienne.

Art. 5. — Sont abrogés le décret du 9 février 1931, ainsi que toutes dispositions contraires au présent décret.

Art. 6. —- Le président du conseil, ministre de l'intérieur, le ministre des affaires étrangères, le ministre de l'air, le ministre de la guerre, le ministre de la marine et le
ministre des postes, télégraphes et téléphones sont chargés, etc.. 

Les postes occupés par les quatre généraux  suivants font apparaître en noir les organismes évoqués dans le décret et en rouge de nouveaux organismes dont je n'ai rien pour le moment.


Le général de division GELLION Claude-Charles a été du 12/09/34 (effectif 28/10/34) au 13/05/37 inspecteur de la Défense contre aéronefs.
Le 13/05/37 il a été placé dans la section de réserve.
Rappelé du 02/09/39 au 06/09/39 an qualité d'adjoint au général chargé de coordonner la défense active et la défense passive du territoire contre le danger aérien.
Il est du 06/09/39au 01/07/40 adjoint au commandant supérieur des Forces terrestres antiaériennes.

Le général de division MARESCAUX François Albert Auguste est du 13/05/37 au 01/10/37 inspecteur de la Défense contre aéronefs.
puis du 01/10/37 au 02/09/39 commandant supérieur de l'Artillerie de défense contre aéronefs.
du 02/09/39 au 08/11/39 inspecteur général de l'Artillerie de défense contre aéronefs.
du 08/11/39-01/07/40 adjoint au commandant supérieur des Forces terrestres antiaériennes


Le colonel puis général de brigade (22/12/37) ROBERT de SAINT-VINCENT Louis-Albert-Pierre a été
du 24/03/36-05/07/38 chef d'état-major du général inspecteur de la Défense anti-aérienne du territoire.

Le général de corps d'armée BLOCH (27/11/46) BLOCH-DASSAULT,( 07/12/55) DASSAULT) Darius-Paul "Rapp"
a été du 15/01/40 au 25/08/40 commandant supérieur des forces terrestres contre aéronefs et de la D.C.A. du territoire.

A suivre ????

Aux armées les unités d'artillerie de défense contre aéronefs, sont placés sous les ordres du colonel ou général de brigade aérienne commandant les forces aériennes de l'armée.

Dès que je reviens à ma base, j'espère trouver mieux, mais d'ici là un autre forumeur apportera peut être un éclairage nouveau.

Cordialement
Crosnier

Bonjour,

Merci Crosnier pour ces éléments.

De mon côté, je cherche toujours et trouve quelques informations éparses. Je vais essayer de les compiler pour les soumettre au forum à la rentrée pour valider un document de travail exploitable par tous.

Bien cordialement,

Eric

spillmanner a écrit:

Bonjour,
J'ai cru comprendre dans mes lectures que les régiments d'artillerie de D.C.A., R.A.D.C.A., avaient été divisés en Forces Terrestres Antiaériennes. Ces F.T.A. restent sous commandement de l'armée de terre

Or, un même insigne existe avec l'appellation F.T.A. 13 et D.A.T. 13. Quelle unité a porté l'insigne en premier? Ce qui revient à demander qui a été transféré à qui, des FTA à la DAT, ou l'inverse?

 bonjour
il s'agit de quel insigne?

j'en connais un avec le "14" mais point le 13

à brûle-pourpoint en 1939-1940 "FTA 13" désigne les batteries de DCA-DAT de la XIII^ème Région Militaire et "DAT 13"...la même chose puisque toutes ces batteries de DCA de l'Intérieur appartiennent au type DAT

je ne vois pas de division des FTA sinon entre
ces Groupes et batteries de DCA de la Défense (Anti-)Aérienne du Territoire d'une part
et les Groupes et batteries de DCA dites "aux Armées" d'autre part


Salutations
Loïc