compagnies de débarquement ?

Qu'appelle t-on exactement compagnies de débarquement en 1939-1940?
Quels sont leurs effectifs et leur dotations en matériel ? Merci.

Il s'agit de détachements d'équipages des navires de combat qui sont mis à terre pour contrôler un port ou un site stratégique.

Leur armement se compose de pistolets, de fusils, d'un ou deux FM et parfois d'un mortier. Grosso modo c'est l'équivalent d'une section d'infanterie

Ok, merci beaucoup clausmaster mais alors en effectif en 1939-1940, cela représente combien de marins ?  Quels navires de combat en possèdent ? Combien cela représente t-il au total ? Quelles furent leurs activités ?

Bonsoir,

Une compagnie de débarquement est théoriquement composée de 57 hommes comprenant en particulier les gradés et matelots ayant la spécialité de fusiliers et est commandée par un officier ayant si possible un brevet de fusilier.
Si ce chiffre n'est pas pénalisant pour un croiseur ou un cuirassé, il est de nature à réduire drastiquement les potentialités offensives ou défensives d'un petit bâtiment. Aussi la compagnie de débarquement d'un torpilleur de 1500 tonnes est composée d'un second-maître fusilier (le bidel), d'un groupe FM et de 10 hommes.
En 39/45, je n'ai que deux situations de mise à terre des compagnies de débarquement : le 14 septembre 1944 où l'Escadre française de retour à Toulon mit à terre les 800 hommes de ses compagnies de débarquement précédés de tous ses clairons et tambours et la mise à terre à Nha Trang de la compagnie de débarquement du contre-torpilleur Le Triomphant chargé d'assurer la protection de la ville contre un groupe vietminh.

@+
Alain

Bonjour,

Les hommes mis à terre lors du ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon ne peuvent pas être considérés comme constituant une compagnie de débarquement?

Bonsoir,

Alain pourra rajouter un événement à sa liste  

Description  d'une Cie de débarquement par le CV GOYBET, commandant du Primauguet lors de l'intervention à ARUBA en mai 40:

"....L’annonce du débarquement faisait briller de joie les yeux des 150, de ceux que l’on appelle faussement dans les comptes rendus de prise d’armes « Les fusiliers marins ». car il y a bien dans la compagnie tous les fusiliers de bord, mais il y a aussi des canonniers, des torpilleurs, des électriciens, des timoniers, des gabiers, des chauffeurs et des mécaniciens, et même des matelots sans aucune spécialité. Elle forme un tout savamment dosé pour que d’abord, elle puisse se débrouiller dans toutes les conjonctures, et qu’ensuite son absence ne désorganise que le moins possible le « poste de combat » du bâtiment qui doit conserver tous ses moyens d’attaque et de défense......"

En voilà une autre, mon père était embarqué sur le Trident entre 51 et 52 en Indo: