Des officiers de la 2e DCR

colonel Roche : commandant la 2e demi-brigade de chars lourds
chef de bataillon Bourgin : commandant le 15e BCC

chef de bataillon Gohlen ou Golhen (puis lieutenant-colonel ?) : à vérifier, commandant de la 4e demi-brigade de chars légers

Cdt,
DH

question à coté:pourquoi parlait 'on de demi brigades pour les chars (souvenir de 89 ?) on parle bien de régiments pour les autres cavaliers (cuir, dragons,chasseurs..)

dhouliez a écrit:

chef de bataillon Gohlen ou Golhen (puis lieutenant-colonel ?) : à vérifier, commandant de la 4e demi-brigade de chars légers

Pour lever le doute quant à l'orthographe des noms, voici le document évoqué:

J'avais en effet interverti 2 lettres

Flahaut a écrit:

question à coté : pourquoi parlait-on de demi-brigades pour les chars (souvenir de 89 ?) on parle bien de régiments pour les autres cavaliers (cuir, dragons,chasseurs..)

Bonsoir à tous,

Les régiments de chars de combat (RCC, série 500) sont dissous à la mobilisation.
Ils laissent place, aux armées :
— à des bataillons de chars de combat (BCC), série 1 à 51
— à des groupes de bataillons de chars (GBC, cadre à caractère purement administratif), série 500.
BCC et GBC sont ventilés au sein des différentes armées.

En janvier 1940, au moment de la constitution des divisions cuirassées (DCr), les BCC constitutifs sont groupés deux à deux en demi-brigades légères et demi-brigades lourdes, elles-mêmes numérotées à partir de 1.

Par ailleurs, il n'est pas possible d'écrire " comme les autres cavaliers " car les chars n'appartiennent pas à cette arme. Ils conservent la tradition " artillerie d'assaut  "(AS) de la Grande Guerre et, depuis 1920, relèvent de la direction de l'infanterie. Ce qui est leur grand drame.

La fusion chars-cavalerie (future ABC, armée blindée-cavalerie) est plus tardive : 1er décembre 1942 dans les textes, automne 1940 outre-mer en pratique par intégration/fusion des éléments des BCC d'AFN et du Levant, dissous en tant que tels, au sein de régiments de chasseurs d'Afrique (RCA) en AFN, et de régiments de découverte et de combat (1er et 2e RDC, devenus un peu plus tard 6e et 7e RCA) au Levant.

Bien cordialement

François

Bonsoir,

voici un complément d'information :

pour le Colonel ROCHE, il était capitaine au 512 à Vannes qu'il quitte, lors de sa promotion de Chef de bataillon, pour rejoindre le 507ème RCC où il assume le commandement d'un bataillon.

En 1932, il est muté à l'Ecole des Chars pour prendre la direction des Divisions d'Instruction des officiers (Saint-Cyr, Saint-Maixent, Centraux).

Durant sept ans, il assurera l'instruction des cadres de l'arme formant 600 officiers d'active et de réserve.

A ce poste, le Colonel Roche fera connaissance avec la moitié des futurs cadres officiers des unités combattantes de 39-40.

Promu colonel le 23 août 1939, il prend le commandement du GBCC 507 à Metz, formé avec l'Etat-Major du 507ème RCC. Le 6 septembre, cette formation est transformée en deuxième Brigade Cuirassée avec deux bataillon de chars B. Brigade qui, en janvier 40, sera le premier noyau de la 2ème DCR.

Il fera toute la campagne soit à la tête de sa Brigade, soit comme Commandant l'Infanterie et les Chars de la 2ème DCR, mais toujours avec ses anciens bataillons.

Le résumé de la campagne se trouve contenu dans la citation suivante :
la 2ème Demi-Brigade de Chars de Combat, composée des 8ème et 15ème bataillons de Chars, renforcée par les 347ème et 349ème Compagnies Autonomes de Chars, sous les ordres du Colonel Roche puis du Chef de bataillon Girier commandant le 8ème Bataillon de Chars a fait preuve des plus magnifiques qualités manoeuvrières.
Débarquée du 14 au 16 mai en pleine zone de combats, a par une série d'engagements de ses unités isolées, contribué puissamment à la défense de l'Oise et de l'Aisne du 16 au 21 mai.
Recomplétée le 21 mai, a pris part successivement à l'attaque des ponts de la Somme en amont de Péronne les 24 et 25 mai, à l'attaque de la tête de pont d'Abbeville le 4 juin, aux combats entre Somme et Aisne du 6 au 10 juin, puis au nord de la Loire du 13 au 17 juin. Partout tenant en respect l'ennemi supérieur en nombre à qui elle a infligé des pertes considérables. Ses unités, par l'ardeur de leurs équipages ont puissammant étayé la résistance des grandes unités du groupe d'Armée n° 3 et sauvé plusieurs d'entre elles de la destruction.

Après l'armistice, il revient dans la vie civile.

Pour le Capitaine Poutart, il est blessé le 17 mai, lors de l'attaque des ponts de l'Oise par les blindés Allemands, et sera capturé à Sissy.

Pour le Capitaine Noël il est au 1/27ème BCC

Cordialement

Merci à vous deux pour ces réponses.

Bloavez Mad 2016