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| GBM 108 - Les B1bis et la radio | |
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SiVielSto Colonel
Nombre de messages : 1265 Localisation : Belgique Date d'inscription : 11/09/2013
| Sujet: GBM 108 - Les B1bis et la radio Ven 18 Avr 2014 - 19:50 | |
| J'ai achevé de lire hier la suite de La radio dans les chars - le B1bis et la radio. Premièrement : excellent article très détaillé (dépassant souvent mais connaissances techniques) qui permet de mieux comprendre la mise en oeuvre du B1bis en bataillon, la radio étant indubitablement un facteur essentiel du commandement au combat et de la l'application de toute tactique. Bravo!
Je garde cependant encore un goût de trop peu! La technique est maintenant clarifiée, les capacités des postes sont définies, les cartes des réseaux sont disponibles mais reste une question : finalement quelle était la procédure radio utilisée dans les chars? J'ai une expérience pratique de la tactique d'infanterie démontée et montée sur véhicules blindés de niveau section (peloton en Belgique), compagnie et bataillon en phonie sur 3 générations de poste (désolé pour l'imprécision mais je ne suis pas technicien) : les VRC 10 (postes des années 50 nécessitant un réglage "avec battement nul"), les SAIT (poste des années 80) où il suffisait de choisir la fréquence et les BAMS avec cryptage et sauts de fréquences. Cette expérience me laisse perplexe quant à l'usage de radios moins performantes en télégraphie au combat. Que pouvaient transmettre les commandants et équipages de B1bis dans le feu de l'action et comment? Un article donnant les références de la procédure utilisée, les signaux de base utilisés (voir les témoignages de l'article du GBM 108) et des cas concrets serait vraiment la "cerise sur le gâteau" mais existait-il des règlements sur le sujet ou chacun appliquait-il sa méthode "maison"?
Par ailleurs, je pense qu'il faut largement tempérer l'enthousiasme de témoignages tels celui du commandant de Cissey (voir GBM 108) prétendant que la radio a bien fonctionné les 15 et 16 mai! 1. Le 37 BCC est resté très statique pendant la bataille de Flavion! Il a lancé une compagnie en contre-attaque, a monté la garde sur le flanc Nord et s'est retiré du combat (en perdant toute cohésion)! Rien de bien dynamique! Le commandant de Cissey passe sa journée à attendre de l'action, probablement à l'écoute de tout ce qui transite sur les réseaux radio à défaut d'autre chose. Dans sa retraite du champ de bataille, il ne semble pas au courant du "détour mortel" de la 3e Cie par Denée. 2. Dans tous les récits de combat à Flavion et à Denée, il n'est jamais fait mention de l'usage de la radio! Le général Bruneau, par ailleurs, n'a pas dû utiliser beaucoup son char Verdun vu les innombrables déplacements qu'il effectue le 15 mai à la recherche d'informations et d'ordres! A aucun moment, il ne me semble commander sa division par radio, division qui ne livre qu'une série de combats de petits éléments isolés sans coordination de niveau compagnie ou même de section (relire les témoignages de certains équipages). 3. Le 16 mai, la 1 DCr, ou du moins sa demi-Bde de chars B1bis, n'est déjà plus une unité organisée et commandée mais une série de petits groupes de chars retraitant péniblement vers la France à la recherche d'ordres, de renseignements et d'essence! Pas non plus la preuve d'un réseau de transmissions efficaces! |
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