Fusils Lebel modèle 1886 en image

Bonjour,

Voici une note d'octobre 1939 parlant des problèmes des pièces de rechange de ce fusil...

Bonne lecture...

Remarquable cette note. Au moins un Lebel existe encore de nos jours avec un canon éprouvé en octobre 1939. Ce qui indique, qu'au moins au début du mois d'octobre on produisait encore de la pièce pour réparer les fusils Lebel. Lequel montre également que La Dépêche ministérielle N° 12315 3/12 du 28 juillet 1937 suspendant les réparations de 86-93 pour les remplacer par les transformations en R35 n'était pas ou plus appliquée en octobre 1939.
On notera également que le R35, s'il n'est peut être plus réparé fin octobre 1939, est semble-t-il encore produit : 4000 exemplaires en novembre 1939 et encore 3000 en janvier 1940, dernière production relevée pour ce modèle par Yves Cayre. Personnellement, je n'ai pas vu de canon de R35 avec une épreuve postérieure à mai 1939, mais d'une part, il peut se produire plusieurs mois entre l'épreuve du canon et la finition de l'arme, et d'autre part, contrairement aux mousquetons Berthier reconstruits à la même époque, les R35 ne comportent pas la date de la réception de l'arme frappée sur la crosse.
Donc pas d'observation sur pièce pour confirmer ou infirmer les informations d'Yves Cayre.

Hors sujet du forum, mais j'ose quand même : les Lebel de 2020, presque 2021. Il en reste...
https://www.instagram.com/p/CIQsW1yjqtS/?igshid=90eorqshextj

Dans quel état...
Fin du hors sujet.

Bonjour,

pour Bbl56 
Des entreprises nord américaines ont mis la main sur un gros stock de fusils de l'armée Ethiopienne il y a quelques années. Outre des armes américaines et italiennes, il comprenait bon nombre de Lebel et de fusils Gras, mais aussi des Berthier et des Mas. Cela explique un certain afflux constaté sur le marché.
https://www.forgottenweapons.com/an-aladdins-cave-of-ethiopian-arms-from-interordnance/

Amicalement
Pontus

Excellent ! 

Oh les goodies de cette chaîne YouTube, aussi chers qu’amusant ^^

Bonsoir,

L'ordre de 1939 publié ci-dessus et concernant les fusils Lebel modèle 1886/93 ne doit pas masquer la réalité, le fusil Lebel a encore de beaux jours devant lui...
A preuve, le "Catalogue des armes légères et affûts en service dans l'Armée"-MAT 1000 puis MAT 1191 dans son édition de 1958 décrit ce fusil (et bien d'autres armes de la famille Berthier, mousquetons et fusils 1892, 1907/15, 1916, etc...). Ces armes sont donc encore à cette époque tardive sur la liste des "armes en service" dont la gestion incombe au service du Matériel et dont l'entretien et la réparation sont prévus ce qui laisse à penser que le stock des "pièces détachées" est encore grand. Ces fusils seront d'ailleurs distribués dans ces années 1958-1960 dans les unités et groupes d'autodéfense dans de multiples Douars en Algérie.
Cordialement,
Guy François.

Pourtant (de mémoire), il était dit par l'administration de la guerre, qu'il existait moins de 10 000 Lebel dans nos arsenaux (date approximative : vers le 10 juin). Pas de quoi armer la classe 20, si on l'appelait par anticipation...

Bonjour,

BRH a écrit:

Pas de quoi armer la classe 20, si on l'appelait par anticipation

Appeler la classe 1920 par anticipation... en 1940 ?
La classe 40, probablement.

En juin, les 3 premiers mois de cette classe ont été appelés avec les 3 derniers mois de 39.

Cordialement,
DH

Bien sûr ! distraction...

Cela dit, peu des appelés en question ont dû combattre, je pense. En tout cas, ceux nés en 1920.

Ils ont été appelés les 8 et 9 juin, ils n'étaient censés être aptes à combattre qu'après une période d'instruction.

Lors de la mobilisation, ne sont effectivement mobilisables aux armées que ceux qui ont terminé les six premiers mois d'instruction. Je ne sais pas si les délais ont été officiellement raccourcis avec l'état de guerre. Mais de toutes façons, certainement pas ramenés à quinze jours.

On est un peu HS, mais je m'étonne que le dernier lot de la classe 39 n'ait été appelé que le 8 juin.

Mon oncle Christian Roy a été appelé au 107ème RI à Angoulême. Il terminait son instruction comme sous-officier quand les Allemands sont entrés à Angoulême le 24 juin. Il me semble qu'il y avait été incorporé en mars 1940. Pour mémoire, il était né le 21 octobre 1919.