12ème RDP en juin 1940

Bonjour,
le 12 ème RDP, où a t'il été créé et a t'il participé aux dernier combat en juin 1940 tout comme le 17ème RDP.
Merci pour vos réponses.
Cordialement Nicolas

Bonjour,

il me semble que le 12° RDP a été dissous en décembre 1940.

Il n'apparait pas dans l'ordre de bataille des unités en mai-juin 1940.

Pour le moment, c'est tout ce que je sais sur cette unité.

Cordialement

Rémy SCHERER

Rebonjour,

j'ai fait une erreur de frappe. Cette unité  a été dissoute en décembre 1939 et non 1940.

Pardon, cordialement

Rémy SCHERER

Bonsoir,

Le 12ème RDP est recréé le 10 juin avec des éléments du 91ème GRDI, sur le type DLM réduit, et affecté à la 2ème BLM de la 1ère DLM.

Cordialement,

DH

Bonjour,

j'ai trouvé quelques éléments sur cette unité.

Le régiment est recréé dès le 2 septembre 1939. Il est alors rattaché à la 2° brigade de Dragons Portés de Réserve Générale, avec le 12° Régiment de Dragons Portés. Cette brigade est rattachée à la 2° Division Légère Mécanique.
Au cours du mois de novembre 1939, les deux brigades de Dragons Portés de Réserve Générale sont dissoutes pour mettre sur pied une 3° Division Légère Mécanique et basculer les trois divisions de Cavalerie en six nouvelles Divisions Légères.
Au cours du mois de décembre 1939, le régiment n'ayant pas atteint le niveau suffisant d'équipement et d'entrainement, il est dissous et ses anciens effectifs sont ventilés dans plusieurs unités, comme le 11° Dragons, pour tout un bataillon et dans différents bataillons de Dragons Portés des divisions de Cavalerie qui sont alors modifiés en Divisions Légères.

Cordialement

Rémy SCHERER

Bonsoir Rémy,

Citation :

Le régiment est recréé dès le 2 septembre 1939. Il est alors rattaché à la 2° brigade de Dragons Portés de Réserve Générale, avec le 12° Régiment de Dragons Portés. Cette brigade est rattachée à la 2° Division Légère Mécanique.

Si je ne m'abuse, on parle du 12ème RDP. Il ne peut donc pas être au sein de la brigade avec lui-même.

@+
Alain

bonsoir 

en complément du message de Didier

http://grca.free.fr/historique_grdi/91_grdi.htm

• Ces débris sont dirigés sur le COMAN (Montlhéry) qui les envoie stationner à Bondoufle et Fleury-Miroges près Corbeil (Seine-et-Oise) où le Groupe est dissous  le 9 juin 1940. Les derniers éléments sont versés au 12^e RDP que constitue le Commandant du GR avec des éléments récupérés du 4^e RDP (1ère DLM)
•  Le 12^e RDP a reçu, du 11 au 24 juin 1940, des missions de combat d’arrêt dans le cadre du Corps de Cavalerie au cours de la retraite sur la Seine, l’Avre, l’Huisne, la Mayenne, la Loire et la Charente.

Comme vous pouvez le voir dans les messages précédents, il existe deux régiments portant la dénomination 12ème RDP.

Le 12ème RDP de formation initiale est un régiment de réserve qui devait formé, avec le 11ème RDP, la 2ème Brigade de Dragons Portés. Il est finalement dissous le 17 Décembre 1939.

Le 12ème RDP de formation hâtive est un régiment à destination de la 1ère DLM reconstituée. Le type allégé ou réduit comprenait en effet deux Régiments de Dragons Portés (comme ce fut le cas pour la 7ème DLM). A noter dans le même ordre d'idées la formation des 16ème et 17ème RDP destinés respectivement aux 2ème et 3ème DLM reconstituées.

PS : Pour ce qui était du 16ème RDP, je savais qu'il était prévu de le constituer mais je n'étais pas sûr de sa formation effective jusqu'à ce que François Vauvillier le confirme (voir ci-dessous).

françois vauvillier a écrit:

Bonsoir à tous,

(considération non-uchronique : précisions relatives à la " petite correction de la correction" visée ci-dessus)
Cette question des dragons portés est fort intéressante.
L'ayant étudiée pour GBM 103 (Du 1er BDP au 1er RDP), j'ai pu la résumer ainsi (détails pages 60, 64 et 66 de GBM 103) :
- l'intention est certes, fin 1933 (note Weygand du 26 octobre), de donner deux RDP à deux bataillons chacun à la DLM sur pied de guerre ;
- mais le fait est que les DLM sur pied de guerre demeureront à un unique RDP, constitué à trois bataillons dès la mobilisation.

La question des brigades de dragons portés de réserve générale est collatérale. Il ne s'agit pas d'éléments organiques de la DLM, mais seulement d'éléments rattachés :

1re brigade de DP de RG (rattachée à la 1re DLM) : 14e et 15e RDP
2e brigade de DP de RG (rattachée à la 2e DLM) : 11e et 12e RDP
(régiments à deux bataillons chacun, mobilisés sur camionnettes)

Ces brigades sont dissoutes le 15 décembre 1939 et les régiments constitutifs transformés pour les futures divisions en formation :
- 3e DLM (11e RDP transformé type DLM, à trois bataillons sur VDP neuves Laffly S 20 TL)
- 4e et 5e DL puis DLC (14e et 15e RDP transformés sur type nouveau à deux petits bataillons sur VDP usagées Citroën P 19).
Le 12e RDP est quant à lui dissous.

On peut enfin ajouter, pour être complet, que dans l'organigramme de la DLM type réduit (juin 1940) existent deux RDP, il est vrai réduits à un seul bataillon chacun. C'est néanmoins le seul moment où une DLM compte officiellement, en tant qu'éléments organiques, deux RDP.
Ces petits RDP de la dernière heure, constitués très tardivement en vue de rejoindre les DLM réduites, sont les 12e, 16e et 17e RDP.

Bien cordialement

François

Bonsoir,


je tiens à vous remercier pour ces informations,cependant on ne trouve pas beaucoup de récits sur les combats ainsi que sur l équipement du 12 ème RDP.

Cordialement Nicolas

nico a écrit:

Bonsoir,


je tiens à vous remercier pour ces informations,cependant on ne trouve pas beaucoup de récits sur les combats ainsi que sur l équipement du 12 ème RDP.

Cordialement Nicolas

Nicolas,

Effectivement. Après les combats sur la Somme et l'Aisne, l'espoir de redresser la situation est définitivement perdu. L'armée française se replie tant bien que mal et lance dans la bataille tout ce qu'elle peut. Les combattants valides se rassemblent, constituent des unités de circonstance et tentent d'enrayer dans la mesure du possible l'avance des unités adverses. La situation devient par conséquent de plus en plus chaotique et les officiers ont alors d'autres préoccupations que de détailler sur papier la composition, l'organisation ou bien encore l'armement de leurs unités.

Pour couronner le tout, les cinq années d'occupation qui ont suivi n'ont rien arrangé...

Bref, les sources restent de ce fait parcellaires ce qui explique que les historiens ont bien du mal à détailler la période comprise entre les 10 et 25 Juin 1940.