28ème BCC : Souvenirs du 13-15 mai 40 du Sous-Lieutenant B.Lemaire

et .... Je n'ai pas de problème de compréhension....
Vincent

Eric Denis a écrit:

"D'autres impacts également visibles pourraient aussi laisser à penser que le char a servi de cible d'entrainement après les faits."

En Général, les cibles d'entrainement ressemblent plutôt à ça !


Avec juste une demi-douzaine de coups au but, c'étaient, soit de très mauvais tireurs, ou ils étaient à court de munitions....
Bon je reconnais, là Je suppute...

visaval a écrit:

et .... Je n'ai pas de problème de compréhension....
Vincent

Je n'en ai jamais douté.
J'espère que vous n'avez pas pris cela au premier degré

Bonjour Antoine, bonjour à tous,

antoine-m a écrit:

Avec juste une demi-douzaine de coups au but, c'étaient, soit de très mauvais tireurs, ou ils étaient à court de munitions....

Oui c'est vrai qu'il y a peu d'impacts. Des coups pour "assurer" la mise hors de combat alors? Enfin tout comme vous, moi aussi je suppute, et les éléments disponibles sont encore assez maigres, malheureusement.

en effet ce char moyen ressemble à une écumoire
merci pour la photo
Vincent

Désolé mais c'est un char léger

en effet, merci de rectifier.
Vincent

Bonjour,
je vais rendre visite à mon grand-père la semaine prochaine. Si vous aviez des questions, n´hésitez pas à me les transmettre. Il sera sans nul doute ravi de pouvoir y répondre (si sa mémoire le lui permet!!) Il est en tout cas très touché par l´intérêt que suscite son récit ...

bonjour,

tout en saluant le vieux soldat avec respect...
vous pouvez lui demander si il sait quel est le type de canon qui l'a touché à l'avant et a provoqué les blessures de l'équipage... antichar, 8,8cm ou canon d'infanterie.
et autre chose dans ses souvenirs olfactifs se souvient il de l'odeur de Ricin (Naeder) j'ai entendu qu'il y avait même au sol et que l'équipage glissait dessus.
merci
Vincent

En partie dans le secret via France2278 (bonsoir et merci), j'ai pu visionner l'interview du capitaine Lemaire de juin dernier. Il parle clairement et sans hésitation d'une grêle d'obus de petits calibres qui entoure le Brazzaville. Cela n'exclut pas du plus lourd mais...

J'ai trouvé sur un site (http://www.panzerchronique.fr/atelier-de-campagne/la-r%C3%A9sistance-des-blindages/) quelques éléments concernant la résistance des blindages. 
Voici un extrait 
"Toutes ces forces forment la résistance du blindage. La valeur de ses composantes varie en fonction de la profondeur d’enfoncement de la tête d’obus par rapport à l’épaisseur. Elle passe par un maximum avant de diminuer fortement à cause de la diminution de la résistance de mandrinage quand l’obus est sur le point de traverser.
Ainsi, dès que 75% de l’épaisseur est enfoncée, la résistance décroît de telle manière que la cuirasse n’apporte pratiquement plus de protection. On peut donc résumer que la valeur réelle d’un blindage n’équivaut qu’à 75% de sa valeur théorique."


Quelqu'un plus avisé que moi en technique peut-il confirmer la valeur de la synthèse mise en ligne sur ce site ou indiquer d'autres références sur le sujet?

Bonjour,

impossible pour mon grand-père de se souvenir quel type d´obus précis a touché le Brazzaville. A ce sujet, il relate simplement: "Le char qui nous a tiré dessus était camouflé derrière un feuillage, il a attendu qu´on soit à bonne portée et dès qu´il a jugé que sa portée était bonne, il a tiré... 3 coups de suite, je crois.
Par rapport à l´odeur de ricin, il n´en a pas de souvenir particulier.. "Si ca s´était senti, il y aurait eu une fuite et il était exlu qu´il y ait une fuite, sinon le Naeder ne pouvait pas marcher..."