Casque à l'envers

Bonjour,

J'ai beaucoup  hésité avant de poster ce message qui pourrait créer une polémique. Tel n'est pas mon propos. (Pour mémoire et pour ceux  qui ne me connaissent pas, je suis le petit-fils d'un officier de cavalerie mort des suites de ses blessures reçues lors des combats de  Bouvellemont  le 15 mai 1940).

A la page 181 de son livre " la  guerre de  cent heures" relatif à la  campagne de France et paru en 1944, M. RICHECOURT  a écrit : " Pour se  donner  du cœur à l'ouvrage, [...] des unités  entières vident les caves des villes et des villages  évacués. Les officiers laissent faire ! Une trahison remarquablement organisée transmet de faux ordres de repli à certains chefs [...] qui les acceptent sans  s'étonner. Elle donne ce mot d'ordre à de nombreux hommes que leurs chefs  sont déjà partis et  n'hésite pas [...] à arrêter et même à supprimer des officiers qui veulent faire leur devoir (1)

(1) il y eut  certainement des  équipes de traîtres dans plusieurs unités car, en différents points du front on signala, entre le  12 et 17 mai des individus qui tous, portaient le casque réglementaire moto à l'envers : certains portant en outre peints sur un coté du casque la faucille et le marteau sur l'autre la croix gammée! C'est qu'alors les communistes français voyaient en la Russie l'alliée de l'Allemagne".

Je laisse à l'auteur la responsabilité de ses propos et suis prêt à envoyer un scan de la dite page à qui le voudra.

Question subsidiaire, que faut il penser, d'une manière générale de ce livre?

Bonne soirée à tous.

Gérard

D'après ce que mon père m'avait dit de sa propre expérience, il y a une part de vérité : beaucoup, trop sans doute, hommes comme officiers n'avaient pas du tout envie d'aller se battre... Peut être était-ce la conséquence de l'inaction de la "drôle de guerre", de cette mauvaise saison dont on n'avait pas su tirer profit de manière générale pour l'instruction, la formation... Il y avait aussi un climat de suspicion, de trahison. Mon père avait déjà connu cela pendant l'été 1914, avec sa troupe de boys scouts, il avait patrouillé la ville, la campagne pour détruire tous les signes, les dépôts éventuels capables d'aider la progression des colonnes allemandes...