227° RI Bataille de Toul 18/22 Juin 1940
Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire le livre de Pierre ORDIONI : LES 5 JOURS DE TOUL (18- 22 Juin 1940) Edition Polygone et prendre ainsi connaissance de ce fait d’Arme. C’était des réservistes Bourguignons pour la plupart, et alors que les pourparlers d’armistice étaient en cours ils ont tenu jusqu’à réception de l’ordre de cesser le feu. Honneurs à eux. Voici ce j’ai retiré de ce livre en ne reportant pas les noms de ces soldats abondamment cités dans le livre. J’encourage les passionnés d’histoire de cette période à lire ce livre. Connaissant les lieux cités pour les avoir parcouru à l’exercice lorsque j’étais en activité à TOUL ou en promenade à chaque séjour en vacances familiales, j’ai pensé pouvoir illustrer le récit par des photos prises maintenant. A part la cité qui a été reconstruite après les bombardements, les lieux sont restés pour la plupart en état. Mais cela ne durera pas longtemps. L’Hôpital Militaire Gamma a déjà été détruit ces dernières années.
L’arrivée à TOULLe 227° R I fait partie de la 58° D I, elle-même composante comme la 51° D I, du 42° Corps d’armée, en phase de repli en provenance du front de Lorraine après 150 Km de retraite à pieds et en 6 étapes.
Cette grande unité doit participer à l’établissement d’une ligne de défense qui doit s’appuyer sur le canal de la Marne au Rhin. Elle doit tenir avec ses deux divisions la charnière du dispositif qu’est la région de Toul. Le 17 Juin le 227° R I entre dans Toul qui vient d’être abandonné dans le désordre par les troupes qui y stationnaient. Les dépôts sont à l’abandon et pillés. Des déserteurs errent dans la ville et se cachent au milieu des réfugiés et des habitants de la ville non évacués.
La 58° D I se positionne le long du canal Marne au Rhin à l’ouest de Toul. A sa droite la 51° DI par le 100° et le 201° R I défend la Moselle jusqu’à Sexey aux Forges au sud-est.
Le III/227 est chargé de la défense de la cité de Toul face au Nord et N.E (PC à proximité de la porte de France) avec la 9
ème Cie (est du dispositif), la 10
ème Cie (face Nord), la 11ème Cie (face N O).
Le I/227 renforcé du Génie Divisionnaire doit interdire l’axe Sud-Ouest vers Blénod les Toul à partir du faubourg St- Evre (face à la porte Jeanne d’Arc).
Le II/227 en deuxième ligne de défense, à environ 1,5 Km en arrière côté Sud- Sud-est, le long de « la Rigole » (c’est un petit canal d’amené d’eau de la Moselle au canal Marne au Rhin en cas de manque d’eau. Environ 4 M de profondeur pour 6 M de largeur. Devait probablement être à sec, l’auteur ne parlant pas de gêne par l’eau.) Face à Toul, à droite de cette position, sur une hauteur, la caserne NEY et sur la gauche à 1,5 Km environ les hauteurs de Dongermain tenues par la D.I.N.A alors que dans la partie basse le village de Choloy est tenu par des élément du 204 RI.
Les 5 autres Bataillons du 227 sont répartis sur cette ligne.
De cette ligne, dans l’axe de la route de Blénod (D900) on peut voir les dernières maisons du Faubourg St- Evre et sur la gauche l’hôpital Gamma où se trouve le poste de secours Divisionnaire. Malheureusement cet espace n’est pas à niveau constant et en partie boisé ce qui va faciliter, par la suite les infiltrations allemandes et gêner les observations du 227.
17 Juin après-midi : le 61° G R D I (groupe de reconnaissance divisionnaire) en protection coté Est de Toul passe la ligne de défense et annonce les premiers éléments ennemis.
18 Juin : des éléments de Reconnaissance Allemands sont repoussés à l’Est par le I/100° RI. Tirs d’artilleries ennemis et tirs de contre-batterie du 48° R A. La 3° Cie du I/100° RI en avant du dispositif décroche sur ordre. A l’Ouest et au N-O même manœuvre de décrochage sur ordre par le II/337 et le II/204 qui abandonnent les hauteurs dominant Toul (plateau d’Ecrouves et Mt St Michel) pour rejoindre la ligne de défense derrière le canal. Les Allemands auront par la suite toutes facilités pour investir ces hauteurs et observer le champ de bataille.
Le 18 Juin à minuit l’ennemi arrive au canal. Ordre est donné de faire sauter les ponts. Seul le pont de chemin de fer à structure métallique ne le sera pas faute d’explosifs adéquats. Le pont routier de Dommartin sera peu endommagé et par la suite réparé rapidement par l’Ennemi.
Le 18 Juin à 16H bombardement des positions du II/227 qui endommage les lignes téléphoniques qui ne sont pas aériennes faute de crampons pour monter aux poteaux. Pénurie de fil téléphonique.
Le 19 Juin à l’Est la 9° Cie
III/227 isolée en avant des ponts déjà détruits est encerclée et acculée à la reddition section par section.
19 Juin 3H du matin : la face Nord en arrière du canal est tenue par la 10° Cie du III/227. En cherchant la liaison sur la droite, une de ses patrouilles, tombe sur un poste allemand installé à proximité à l’intérieur des lignes. Accrochage, 1 tué et plusieurs blessés côté Français. Arrivé de renforts mais impossible de déloger l’ennemi qui s’était infiltré par le pont de chemin de fer. La section de la 10° Cie s’installe sur le remblai pour empêcher d’autres infiltrations et tire de toutes ses armes vers la rive côté Allemand. L’artillerie française déclenche des tirs d’arrêts et l’artillerie Allemande, ignorant qu’ils avaient des hommes à eux côté français, réplique par des tirs de destruction. L’auteur a pu consulter les écrits du chef de l’élément allemand qui avait passé le pont V F. Ce sous /officier se trouvant sous le feu des éléments de la 10° Cie quitte le remblai V F avec ses hommes et rejoint les maisons qui le bordent. IL sera à même de rentrer en premier dans la citadelle, sera rejoint plus tard par sa section et participera aux combats de rue.
Le groupe Francs (ancêtre de nos commandos) du 227 est envoyé par le chef de corps pour colmater la brèche du pont V F. L’auteur nous précise que ce groupe est une petite unité de 38 caporaux et soldats, 5 S/ officiers d’active et un S/Ltd d’active. C’est le 3
ème chef de groupe après blessure ou disparition en patrouille pour les deux autres. Ils sont armés de mousquetons, de 2 F M et d’une mitraillette. Laissé en arrière garde lors du repli ils ont pu rejoindre Toul le 17 après-midi.
Il arrive au pont juste avant un essai des allemands de renforcer la patrouille déjà passée. Tirs et l’ennemi se retire. Laissant 2 éléments sur place aux ordres du S/officier adjoint le S/Ltd part avec 9 hommes à la recherche de la 10° Cie et au lieu de longer les remparts entre dans la cité où une religieuse lui indique qu’elle a vu des allemands entrer dans la ville. C’était apparemment le premier élément infiltré mais le S/Ltd ignorait cette infiltration.
Au retour vers le pont il apprend qu’une partie de ses hommes a passé sur l’autre rive pour un coup de main, a attaqué une reconnaissance ennemie et a pu revenir sur son emplacement de départ.
Nouveaux ordres pour chercher la 10° Cie. Nouveau départ pour trouver le vide. Pas de traces de la 9° Cie non plus dont la reddition n’était pas connue. En fait les allemands qui tiennent les deux rives de la Moselle arrivent par le nord et le nord-est. La 10° Cie a dû se replier sur la voie ferrée et se trouve isolée par les feux des ennemis qui arrivent et ceux qui sont déjà dans la cité.
Le chef du Groupe Franc (avec 1 S/Officier et 12 Hommes) cherche à revenir sur le pont VF. Impossible, il se trouve, lui aussi, sous les tirs croisés des Allemands. Après une rencontre, un dégagement à la grenade et une prise à partie par les mitrailleuses lourdes il renonce à entrer dans la citadelle. Par le fossé devant les remparts il se replie en direction du P C du 3ème bataillon. IL laisse un blessé grave au poste de secours et n’obtient aucun renfort du P C, il revient et entre dans la cité par le sud, toujours à la recherche de son groupe.
En fait, il l’apprendra plus tard, que l’adjudant et ses hommes laissés au pont VF, avaient non seulement tenu leurs poste, mais avaient, en plus, effectué une deuxième reconnaissance chez l’ennemi, mis hors de combat un groupe d’officiers allemand et saisi des documents très importants qu’un coureur arrivera à faire passer au P C du régiment avant de revenir rejoindre son chef dans la cité.
19 juin 9H05 : la 10° CIE cesse d’exister après avoir résisté à l’assaut des allemands jusqu’à épuisement des munitions. Tous les chefs de section sont hors de combat (1tué, 3 blessés), 3 sur 4 des adjoints aux chefs de section sont blessés, le Cdt d’unité, gravement atteint, sera amputé d’un bras. Pour les soldats les proportions sont les mêmes.
Les combats vont durer à l’intérieur de la citadelle, des écrits allemands en font foi. Ces mêmes écrits notent que un pavillon à leurs couleurs flotte sur la cathédrale à 10 H.
Ils prennent contrôle rapidement de la porte Est (dite porte de Moselle) qui n’est pas défendue. Les combattants français qui luttent encore se replient tout en combattant de la porte de Metz (au nord) vers les portes de France (ouest) et la porte Jeanne d’Arc (Sud- Ouest). Ce sont les rescapés de la 10° Cie et l’élément du groupe franc qui avait été placé au pont VF. Les déserteurs cachés dans la population seront facilement capturés avec armes et munitions par les premiers éléments ennemis infiltrés. Le s/officier Allemand premier infiltré note dans ses écrits que, à bout, de munitions, il a pu utiliser des grenades françaises récupérées sur des prisonniers.
Les allemands arrivent à la porte de France (Ouest) alors que les derniers combattants français se replient vers le PC du III/227 situé à l’extérieur des remparts dans les premières maisons à quelques centaines de mètres direction N O. Il aura fallu à l’ennemi 12H de combats pour conquérir 700m de la porte de Metz à la porte de France.
19 Juin 14h : le P C régimentaire quitte le faubourg St Evre, traverse la 2
ème ligne de défense et va s’installer au fort du Thillot 1 Km environ en arrière.
Laissant quelques isolés français tirailler dans la cité, les allemands attaquent le PC III/227, sur leur droite et arrivent à s’en approcher par les immeubles voisins et à l’isoler de sa 11
ème Cie qui se trouve quelques centaines de mètres, avec une section de mitrailleuse de la Cie d’appuis, en protection nord sur les bords du canal.
19 Juin 15H : le PC est complétement »anesthésié » par l’artillerie allemande dont des coups au but. Par le Sud arrive un autre élément ennemi venant de la direction de St Evre.
19 Juin 19H les munitions viennent à manquer et la reddition est inévitable.
L’auteur rend hommage à ce III/Bataillon qui, avant que la bataille commence a déjà perdu sa 9
ème Cie (ce qui va laisser un « trou » dans le dispositif, face à l’Est), qui verra par la suite sa 10
ème Cie se replier sur ordre sur des positions non préparée, trop étendues , débordée par l’ennemi, acculée à un combat de rue pour lequel elle n’était pas entrainée et disparaitre dans les combats. Le pont de Dommartin accès Est de Toul n’a pas été détruit complètement et les allemands après avoir jeté une passerelle l’ont passé facilement.
L’auteur rend également hommage au groupe du 48° régiment d’artillerie divisionnaire affecté au secteur, qui, avec ses batteries hippomobiles de 75 a su donner un appui vigilant, rapide et efficace en se déplaçant au plus près et ce malgré la pauvreté des moyens de transmission (principalement des fusées).
Les combats pour le Faubourg St Evre :
Le S/Ltd chef du corps Franc qui a participé aux combats de rue avec ses 9 hommes, sans avoir jamais pu joindre le reste de son groupe, arrive à s’exfiltrer par la porte Jeanne d’Arc et rejoint le I/227 qui tient le faubourg St Evre.
Ce bataillon tient le faubourg et la zone entre les dernières maisons au Sud et les positions du II/227 avec une Cie du II/204° RI, quelques éléments du 100°RI et le Génie divisionnaire. IL doit faire face à l’ennemi au nord, à l’est et au sud-est après la reddition du III/227.
En fin de journée un tir de mortiers touche la 2
ème ligne de défense, en arrière, à proximité de la route de Blénod et le chef de la section mitrailleuse du 7° Cie est tué, en avant des positions, en effectuant une reconnaissance. Les allemands se sont infiltrés.
19 Juin 23h : Des positions du II/227 on voit les incendies dans Toul où l’on tire encore. A la droite, en surplomb, la caserne Ney qui n’est pas défendue n’est apparemment pas investie par les allemands. Entre ces positions et les dernières maisons du faubourg le niveau du terrain décroche et ce contrebas facilitera par la suite les infiltrations ennemies hors de vue de la « rigole ».
Les liaisons entre les deux lignes de défense seront toujours périlleuses car elles se font à vues des observatoires allemands et des « mouchards » qui survolent sans être inquiétés.
20 Juin 4h15 : violents tirs d’artillerie sur St Evre et réplique côté français. Les allemand, sortant de Toul, abordent le faubourg sans précaution et sont surpris par les tirs des armes automatiques et subissent des pertes. Recul et changement de tactique. Progression par bonds de maison en maison.
Le combat de rue commence. Les tirs des F M et des mortiers français retarde la progression.
Le S/Ltd chef du groupe franc qui combat avec le I/227 écrit : on se défendait de maison en maison, puis près d’une église enfin au dernier carrefour.
20 Juin Midi : Faubourg St Evre le I/227 tient toujours. L’ennemi lance des bombes incendiaires sur le quartier, contourne et avance sur la gauche du Bataillon par la quartier de la Justice qui va lui donner accès aux casernes, à l’hôpital Gama et à la D 11 et avance également sur la droite le long du canal qui longe la Moselle en direction de la D904.
20 Juin 16h : Le I/227 est complètement débordé. Les allemands tiennent la rue principale sous le tir de leurs mitrailleuses. Les petits centres de résistance tombent l’un après l’autre.
20 Juin 16h30 : Le chef de Bataillon parvient à se dégager, cherche à déplacer son PC de 150m en arrière dans des casernes et s’aperçoit qu’elles sont déjà investies par l’ennemi.
20 Juin 17h : Le Cdt de la CA reste en dernier, avec quelques hommes, à lutter dans le faubourg qui est totalement investi. A bout de munition il est capturé. Afin de d’arrêter le feu des isolés les allemands l ‘exhibe sous la menace dans les rues du faubourg afin d’inciter ses hommes à cesser le feu.
20 Juin 17h30 : Le commandant du I/227 lance son dernier message radio. Il est capturé.
20 Juin 18h : Tout le faubourg est aux mains de l’ennemi. La bataille aura duré 12h.
Le dernier carrefour a été tenu par le Cdt de la 1° Cie du III /227 avec quelques soldats et l’aide des rescapés du corps Franc et leur chef jusqu’à ce qu’ils soient tournés. Alors tout en combattant et sous un violent bombardement d’artillerie ils se replieront vers la 2
ème ligne de défense, rejoindront la 5
ème Cie pour se mettre à disposition. Le Cdt de la 1
ère Cie n’a plus que 3 hommes, c’est ce qui reste du III/227.
Sur la 2ème ligne de défense : 20 Juin 8h : La situation sur la droite ( qui va jusqu’à la Moselle) tenue par le un Bataillon du 100
ème RI se détériore suite à la pression de l’ennemi. Une contre-attaque est décidée avec le II/100
ème RI et seulement 3 chars R35 du 58
ème bataillon de chars. Les allemands solidement retranchés détruisent, avec un canon antichar, les 3 Chars et bloquent la contre-attaque. La situation est quand même stabilisée sur la droite.
Le II/227 sur la route de Blénod (D 960) axe principal à défendre est pilonné par l’artillerie ennemie qui a avancé ses positions de tir à proximité de l’hôpital militaire Gama mais en contre-bas des positions de la « rigole ». En grimpant dans un arbre un observateur du 2
ème Bataillon parvient à situer la batterie allemande et permet un tir de contre-batterie de l’artillerie divisionnaire.
Face à Toul à droite de la D960 se trouve la 5
ème Cie qui se trouve surplombée par la caserne Ney. De l’autre côté de la route, toujours sur la « rigole », la 7
ème Cie puis la 6
ème Cie. L’artillerie allemande se déchaine. La 5
ème Cie perd entre autre un chef de section et son adjoint et le chef de la section de mitrailleuse en appui.
20 Juin 16h30 : Le PC du II/227 est désorganisé par un tir au but de l’artillerie qui met hors de combat des transmetteurs et des coureurs pour liaisons. La 5
ème Cie signale une attaque sur le secteur du 204 RI. Impossible de joindre le PC régimentaire.
20 Juin 18h : Le I/204 a été traversé par l’ennemi qui va pouvoir tourner les lignes de la 5
ème Cie. Le chef de bataillon donne l’ordre par radio à la Cie de se replier. Pas de réponse les deux opérateurs radio ont été tués. La Cie est encerclée.
20 Juin 18h30 : La 5
ème Cie et une section mitrailleuse d’appui sont capturées.
Assaillis par l’ennemi qui arrive par la D11 le I/334, le III/334, le III/204 tiendront jusqu’à 19h30.
20 Juin 20h30 : Suite aux reconnaissances le Cdt du II/227 se rend compte qu’ils sont encerclés au 4/5
ème. Pas de repli sans ordre du PC régimentaire.
21 Juin 1h45 : l’ordre de repli arrive du Régiment porté par un officier qui a difficilement passé à travers la ligne ennemie. Décrochage et repli par un chemin vicinal déjà repéré par l’officier porteur de l’ordre. Les éléments du 100°RI et la section de mortier en dernier. Il est 3H.
Arrivé au village de Bicqueley pour prendre position sur des hauteurs. IL ne reste plus à la 58° DI que 3 Bataillons : le I/ 334, le II/227(à qui il ne reste plus que 2 Cie de voltigeurs) et le I/100°RI qui a été mis à disposition du II/227.
22 Juin : Arrive l’ordre de cesser- le- feu donné par le Général Dubuisson. Les drapeaux devront être brulés et les armes et les canons devront être détruits. Contre ordre : pas de destructions de l’armement. L’ensemble des unités restantes du secteur rejoint les lignes allemandes pour déposer les armes et se constituer prisonnières. Suite aux conventions d’armistices, les unités n’ayant pas été capturées, les officiers n’auraient pas dû être séparés de leurs hommes. Ce qui n’a pas été le cas alors que, les officiers supérieurs en se référant à ces conventions interdisaient toutes évasions. Tout le monde prendra, à pieds, le chemin des stalags.
L’auteur et son camarade ex-chef du corps Franc s’évaderont, rejoindront l’Armée d’Afrique, participeront à la campagne d’Italie. D’autres également évadés, cités par l’auteur, rejoindront les maquis de Bourgogne et la 1
ère armée.
Ceci est un résumé rapide de la Bataille de Toul relatée dans ce livre mais ce n’est pas un résumé du livre qui donne beaucoup plus de détails. L’auteur s’attache à faire ressortir le fait que ce régiment était un régiment de réservistes et, à chaque nom cité, il précise l’origine régionale et la profession.
A lire ce " document " on apprend que tous ces régiments étaient en sous-effectif, sous-encadrés, sans armes antichars, sans réserve pour pouvoir contre-attaquer et sans protection aérienne. L’action des blindés sera rare et mesurée. Tout le long de la bataille l’absence de continuité dans les liaisons radio ou téléphonique sera catastrophique. Par contre aux dires de l’auteur l’artillerie sera efficace et les unités engagées dans le secteur résisteront jusqu’aux limites malgré l’absence de renforts, de soutiens et d’approvisionnements.
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III représente le chiffre 3 en chiffres Romain
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