Forum consacré à tous les aspects de l'armée française entre 1919 et 1940.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  Signaler un problème techniqueSignaler un problème technique  
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal
anipassion.com

 

 Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940

Aller en bas 
5 participants
AuteurMessage
Invité
Invité




Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptyVen 22 Mar 2019 - 8:30

D'après Benoist-Méchin, il y avait deux groupements pour défendre le cours du canal de l'Oise à la Sambre.

Le 1er, avec 23 chars B et une dizaine de chars légers.
le second , avec 14 chars B et 12 H. 

22 chars légers donc, cad pas grand chose, mais qui -mieux armés- auraient certainement pu mieux suppléer l'action des chars B, trop souvent transformés en casemate immobile. 

Rappelons que ce baroud de la IIème DCr n'a freiné les Allemands qu'une demi-journée. Dans notre hypothèse, nos chars légers auraient certainement permis de gagner la nuit. Retardant ainsi de 12 heures l'avance allemande. C'est peu de chose, mais tout délai supplémentaire pouvait s'avérer capital... 

GBM a bien entendu traité de la question, mais j'accède plus facilement à mes livres qu'à mes exemplaires de GBM, faute d'espace suffisant pour tout classer...

Avec seulement une soixantaine de chars, dispersés sur un front de 60 km, le détachement de la 2ème DCr n'a pu empêcher les reconnaissances des 3 PzD d'établir 2 têtes de pont au-delà du canal dès le soir du 17 mai. Les chars légers, mieux armés, auraient sans-doute pu gagner les délais nécessaires pour atteindre la nuit. 

N'ayant pas sous les yeux les récits des combats, je ne peux pas entrer dans les détails...

Je crois pourtant me souvenir que les défenseurs n'ont pas voulu dissocier les chars légers des chars B, pour que les premiers soient en quelque sorte "protégés" par les seconds. Et de fait, le dispositif ne couvrait essentiellement que les ponts. C'est ainsi que des antichars auraient pu être poussés en traversant le canal, sur nos arrières.


A la vérité, le déroulement des combats sur les ponts de l'Oise, du 17 mai 1940, semble plus compliqué que je ne le supposais. J'ai retrouvé le n°102 de GBM, qui traite également de cette affaire. Le détail de nos chars opposés aux Panzers ne correspond pas avec celui de Benoist-Méchin. Voir aussi le n° 104 : le 8ème BCC succombe sur les ponts de l'Oise

Stéphane Bonnaud évoque 75 chars H et seulement 6 chars B (les autres étant en réserve). Le rôle des chars H est donc beaucoup plus important que je ne le pensais. Pour reprendre la terminologie de Dhouliez, les chars H39 (sans canon SA 38) étaient 3 fois plus nombreux que les H39 SA 38. 

L'épopée du lieutenant Hi et de son char est abondamment décrite. Il retrace notamment la poursuite de son char (H39 SA 38) et d'un autre (H39) qui le suivait par des canons automoteurs de la Flak. Le H39 sera percé par une vingtaine d'impacts (calibre 20 mm), faute d'avoir pu tirer les assaillants. Le H39 SA 38 résistera mieux, du fait de la distance plus éloignée des agresseurs, qui apparemment savaient faire la différence entre les 2 modèles. On peut tout dire de nos agresseurs germaniques, sauf que c'était des crétins...


https://www.chars-francais.net/2015/index.php?task=view&id=517

Extraits :

17 mai 1940.

Le 16 au soir, la 2e D.C.r. est toujours aussi tronçonnée : les services sont au sud de l’Aisne ; sept compagnies de chars sont réparties en bouchons d’Oisy à La Fère ; la plus grande partie du 17e B.C.P. est dans la région de Courcelles ; le 2e groupe du 309e R.A.T.T., après avoir protégé le repli du P.C. de la IXe armée sur le Catelet, stationne dans la région de Laignv. Le reste de l’artillerie est en mouvement.
Le général commandant la division ignore la position de ses unités. Il en est resté depuis le 16 à 18 heures (au moment où il quitte Roizy) à la mission de contre-attaque et de nettoyage de la région de Montcornet. Aussi, quand le 17 à 5 heures il arrive à Wassigny, il est tout étonné de l’interdiction qui lui est faite d’aller au rendez-vous fixé au Nouvion, et se dirige vers Bohain au P.C. présumé de la IXe armée pour obtenir quelques éclaircissements. A Bohain, pas de trace de P.C. Le général continue sur Saint­-Quentin où, à 8 heures, parvient un message du G.Q.G. prescrivant de regrouper dans la région de Noyon-Compiègne tous les éléments de la IXe armée dont le P.C. est porté à Compiègne.
En conséquence, le général Bruché donne l’ordre de regrouper dans la région à l’ouest de Noyon toutes les unités de la 2eD.C.r.
Pendant ce temps, les unités de chars sont accrochées sur les ponts de l’Oise.
A partir de 4 heures, les Allemands tentent de s’emparer des ponts de Moy, Berthenicourt, Mézières-sur-Oise, Ribemont.
La 3e compagnie du 27e B.C.C. résiste très courageusement ; les trois premiers ponts sont pris à 13 heures ; un officier français découvre sur un colonel allemand fait prisonnier les ordres pour l’attaque ennemie en direction de Bapaume et de Péronne.
Les ponts de Ribemont, pris à revers, succombent au premier assaut, et, en se flanc-gardant vers le sud, les Allemands montent vers le nord vers Regny, Thenelles, Hauteville. La 2e compagnie du 27e B.C.C. contre-attaque vigoureusement à Hauteville et, en début d’après-midi, bloque provisoirement l’avance allemande.
Plus au nord, les Allemands : l’opération qui a si bien réussi à Ribemont traversée du cours d’eau par quelques éléments, prise à revers du dispositif, et attaque générale sur le point de passage. C’est ainsi que Longchamps succombe vers 16 heures.
Le lieutenant-colonel Goihen, chargé de la défense des ponts, donne à la nuit l’ordre de repli... Cet ordre ne parvient qu’aux unités stationnées au nord de Vadencourt... La 2e compagnie du 27e B.C.C. de Longchamps gagne Bohain, La 1ère compagnie du 14e B.C.C. le canal Crozat.
Vers 18 heures, parviennent au P.C. de la D.C.r. à Guiscard les documents saisis en fin de matinée sur un officier allemand c’est l’ordre d’opérations des 1re et 2e Panzer pour la journée du 18 mai en partant de la ligne de l’Oise, en se flanc-gardant face au sud, attaque massive en direction de Bapaume et de Péronne. A l’ordre d’opérations sont jointes des cartes renseignées. Le colonel Perré se rend immédiatement à Compiègne à la recherche du général Giraud. Hélas en vain.
Quant aux documents, nul ne sait à Compiègne où se trouve le général Giraud dont on a complètement perdu la trace. Les envoyer au Grand Quartier ? Il les recevra trop tard pour pouvoir les exploiter. Le colonel Perré ne peut que les rapporter au P.C. de Cuy.
C’est en effet sur ce village que se sont repliés le P.C. de la 2e D.C.r. et les éléments qui ont été touchés par l’ordre de regroupement du général Bruché : dix-sept chars B - vingt-cinq chars H. C’est ce qui reste de la division cuirassée... Les unités se sont très bien battues individuellement et ont infligé à l’ennemi des pertes très sévères... mais, disloquées, sans échelons, sans appui immédiat, sans défense rapprochée, que pouvaient-elles faire de plus ?

En cette journée du 17 mai, les Allemands vont connaître au XIXe AK une crise de commandement.
Les ordres du Gruppe von Kleist arrivent à 0h50. Ils prévoient que le Gruppe continuera à foncer sans trêve en direction de Saint-Quentin, mais que, dans la journée du 17, il atteindra seulement la ligne Vervins, Montcornet, Dizy-le-Gros et se regroupera. D’importants détachements avancés doivent occuper les ponts de l’Oise.
Le général von Kleist ne connaît sûrement pas la situation du XIXe corps blindé, puisque, le 16 au soir, les objectifs fixés pour le 17 sont déjà dépassés de 30 km. Le général Guderian décide de ne rien changer à ses ordres déjà partis, et, à 1h20, rend compte par écrit au général von KLeist de la situation du XIXe C.A. Il formule deux demandes :
1. que soit défini clairement si le XIXe C.A. doit marcher sur la rive nord ou sur la rive sud de la Somme, pour éviter que se renouvellent les difficultés du 16 mai à Montcornet provoquées par l’emploi concentrique de 2 C.A.
2. que le Gruppe fasse connaître à temps ses intentions d’opérations afin que puissent être exploitées, dans le sens voulu par le Gruppe les situations favorables (telles que l’actuelle).
A 7 heures, le 17, le général von Kleist atterrit au P.C. du XIXe C.A.
Et, après une verte semonce où il ne laisse pas au général commandant le C.A. la possibilité de s’expliquer, il dit « Il est interdit de franchir l’Oise, on en reste aux objectifs indiqués dans l’ordre du Gruppe n° 7 ».
Le général commandant le C.A., personnellement offensé, ne peut en prendre la responsabilité et il donne sa démission. Le général von Kleist est d’accord. Le chef d’E.M. et le chef du 1er Bureau essaient en vain de faire revenir le général commandant le C.A. sur sa décision.
Le général Veiel, officier le plus ancien, prend alors le commandement du XIXe C.A.
L’ordre du général von Kleist est transmis immédiatement par radio aux divisions.
L’ Oise ne doit pas être franchie.
Dans le Journal de marche du XIXe C.A. l’on peut noter l’appréciation sur cette décision.
Les divisions restent dans les secteurs où elles se trouvent, en avant du front du C.A. Cela permet à l’ennemi de se replier vers le sud, sans être inquiété, et d’échapper à la menace d’encerclement. Un grand succès est ainsi perdu. »
Quelles sont les raisons qui motivent cet arrêt sur l’Oise ?
Hitler est très inquiet de cette poussée des Panzer et du vide qu’elles laissent derrière elles... Les divisions d’infanterie même motorisées ne peuvent suivre ce rythme, et le Führer craint par dessus tout les contre-attaques blindées que les Français ne vont pas manquer de déclencher sur les flancs et les arrières de ces Panzer-Divisionen. Son succès l’effraie et il ordonne la prudence : arrêts, consolidation, regroupement des forces... flanc-gardes.
A 16 h 15, le General Oberst List arrive au P.C. du XIXe C.A. et, après un entretien avec le général Guderian, redonne à ce dernier son commandement.
Cette nouvelle est accueillie avec la plus grande satisfaction à l’état-major du C.A., dont le moral était très éprouvé par les événements de la matinée.
Un compromis est réalisé pour ne pas désapprouver complètement le général von Kleist.
Autorisation de continuer à pousser de l’avant des reconnaissances puissantes de combat ; toutefois le P.C. du C.A. ne devrait pas quitter l’emplacement actuel afin qu’on puisse le joindre à tout moment. »
Pendant la journée du 17 mai, les 1re et 2e Panzer ont consolidé leurs têtes de pont sur la Serre et se sont emparées des ponts sur l’Oise, Ribemont, Mézières-sur-Qise, Berthenicourt, Moy. La 10e Pz fait mouvement vers Montcornet pour répondre aux attaques de chars français dans cette région.
Elles n’impressionnent ni le C.A. ni les divisions et n’ont aucun succès appréciable, grâce aux mesures de défense qui ont été prises. L’E.M. du C.A. est toujours d’avis que, pour l’instant, son flanc n’est pas sérieusement menacé et que le succès ne peut être assuré que si l’on continue à grouper fermement les unités et à foncer tête baissée vers le littoral.
Plus au nord, la 6e Pz réussit à s’emparer de Guise (groupement von Esebeck), de Macquigny, à installer des têtes de pont sur l’Oise à Neuvilette et Hauteville (de 12 heures à 17 heures).
La colonne nord de la 2e Pz et le groupement von Ravenstein se rencontrent à La Herie, et il faut l’autorité du général commandant la 6e Pz pour que la 2e Pz se détourne sur Ribemont, le groupement von Ravenstein se dirigeant sur Origny. Il semble que les axes de marche des deux corps d’armée n’aient pas été très bien définis. Le cas s’est déjà produit le 16 à Montcornet où le général Guderian avait dû répartir les itinéraires entre les 1re, 2e et 6e Pz.
Au nord, la 8e Pz s’empare d’Hirson, exploite devant La Capelle, où elle pénètre à 24 heures, et un détachement atteint Guise, où il relève un élément de la 6e Pz.

18 mai 1940.

La journée du 18 mai à la 2e D.C.r. voit l’anéan­tissement de quelques unités de chars combattant isolément, le repli de certaines formations, un essai de colmatage sur le canal Crozat et la dispa­rition momentanée du P.C. de la division.
Dans la région de Wassigny, les dernières unités de chars, sous les ordres du lieutenant-colonel Goihen, soutiennent une lutte très âpre. Elles sont finalement submergées par le déferlement des blindés de la 8e Panzer. Ainsi disparaît ce qui reste des 2eet 3e compagnies du 14e B.C.C., 3e compagnie du 15e B.C.C., 3e compagnie du 8e B.C.C.
Au lever du jour, le 2e groupe du 309e R.A.T. (5e et 6e batteries) tire sur le pont de Longchamps ses dernières munitions ; malgré la pression ennemie, il retraite vers l’ouest, et, après le passage de la Somme à Bray et Cappy, parvient le 21 dans la forêt de Compiègne.
C’est d’ailleurs dans cette forêt que se rassemblent, dans la nuit du 18 au 19 mai, le Q.G., les 1ère et 3e batteries du 309eR.A.T.T., et des éléments initialement cantonnés dans la région de Reims. Le 17e B.C.P. fait mouvement en direction de Villers-Cotterêts ; il arrive à 19 heures à Elincourt et y passe la nuit.
Avec les éléments cuirassés en état de marche, se constitue un groupement sous les ordres du commandant Aubert et comprenant : une section de chars B du 15e B.C.C. (quatre chars), une compagnie de chars H (six de la 1ère compagnie du 27eB.C.C., six de la 1ère compagnie du 46e B.C.C.) et un détachement anti-chars (deux canons de 47 du 309e R.A.T.T.).
Ce groupement a pour mission, dans un premier temps, de se porter sur le canal Crozat aux ponts de Jussy et de Liez dans un deuxième temps, sur l’Oise entre Origny-Sainte-Benoite et Travecy.
La première partie de la mission est réalisée à la tombée de la nuit par la plus grande partie du groupement, et les ponts de Lussy et Liez sont tenus. Le pont de Travecy est même occupé quelques heures par deux chars, mais, sans appui d’infanterie, les blindés regagnent Liez.
Avec les chars B rapidement remis en état, il est constitué une compagnie de marche sous les ordres du capitaine Vaudremont en vue de contre attaquer les pointes blindées ennemies ayant réussi à traverser l’Oise entre Origny et Moy. Cette compagnie, stationnée à Cuy, quitte ce village dans la nuit en direction de Ham.
Le général Bruché reçoit à 14 heures du G.Q.G., par l’intermédiaire du colonel Desré, un ordre précisant que la 2e D.C.r. est à la disposition de la IXe armée (P.C. à Le Catelet) avec mission :
De porter les chars qui sont aux environs de Noyon dans la région de Saint-Quentin pour contre-attaquer les chars ennemis qui auraient passé l’Oise de Mt Origny-Moy de l’Aisne.
Le général Bruché remet au colonel Desré les documents saisis la veille sur un officier allemand, laisse au colonel Roche le commandement des éléments de la région du canal Crozat et se dirige avec un élément de son PC. vers Le Catelet.
Par Albert et Bapaume, il gagne Cambrai, où il est bloqué. Se mêlant aux réfugiés, il parvient à Arras, où il réussit à téléphoner au général Keller, qui lui donne l’ordre de se rendre à Charnesseuil (à l’est de La Ferté-sous-Jouarre), en évitant Amiens et en suivant la mer au plus près.
Le général Bruché et les officiers de son état­-major arrivent à Charnesseuil dans la nuit du 19 au 20.

18 mai du côté allemand.

L’entente entre le XIXe AK et le Gruppe von Kleist n’est pas encore parfaite. Les ordres préparatoires et d’exécution du Gruppe sont contradictoires. Le général Guderian n’en tient pas entièrement compte... et maintient ses ordres tout en étant obligé de minimiser l’ampleur des mouvements. Il fait observer à l’officier de liaison qu’il y aurait intérêt à connaître les intentions de l’échelon supérieur avant de donner ses propres ordres. Le XIXe AK s’empare de Saint-Quentin à 9 heures, atteint à 14 heures Tertry et Villeret, où il s’établit solidement dans la soirée, et ses reconnaissances parviennent à Péronne et à Fins.
La 10e Pz se regroupe dans la région Hamegicourt, Ribemont, La Ferté, Nouvion et Catillon avec quelques bataillons du génie. Leur mission est de protéger le flanc gauche du C.A. sur les coupures Somme, Serre, de Falvy à Mortiers, en détruisant les ponts sans importance et en conservant les ponts nécessaires à une exploitation possible vers le sud.
Il est intéressant de signaler l’emploi de cette unité de barrage du colonel Muller qui, en coopération avec la 10e Pz, attaque les ponts occupés, s’empare de la plupart des points de passage, fait sauter certains ponts, en garde d’autres intacts et les défend par des barrages de mines et une organisation en points d’appui. Par l’étude des réactions de l’adversaire, cette formation donne des renseignements précieux à ses chefs.
L’unité de barrage s’est heurtée aux éléments de la 2e D.C.r. au nord de Jussy, au sud de Remigny et au nord de Quessy.
Dans son analyse de la situation en fin de journée, le général Guderian conclut :
"La poussée des divisions blindées au-delà de l’Oise et de la Somme ne rencontre aucune résistance notable de l’ennemi. On ne remarque pas de défense organisée d’unités constituées, ce sont de petites unités qui résistent. »
Pour cette raison, il déplore encore que l’élan des troupes ait été freiné par les ordres de l’échelon supérieur, et il déclare que les inquiétudes du Haut-Commandement sur la sécurité du flanc sud sont sans fondement depuis l’intervention de la 10e Pz et de l’unité de barrage, et il insiste pour obtenir sa liberté de mouvement jusqu’à la côte de la Manche.
Plus au nord, la 6e Pz comprend deux groupements, von Ravenstein au sud, von Esebeck au nord, le 1er s’empare de Fontaine (10h30), Croix (11h30), Méricourt (12h45), Le Catelet (19h30) et établit une tête de pont à Vandhuille. Le 2e est à Fresnoy à 11h30, et à 10 km au sud de Cambrai à la nuit.
La 8e Pz éprouve plus de difficultés ; opérant en flanc-garde au nord du dispositif, sa progression est ralentie par les coups de boutoir partant d’Etreux, de Wassigny et elle s’établit provisoirement en défensive sur le front Sevoncourt Iron.
Le général commandant le XXXXIe AK juge ainsi la situation.
"L’ennemi, tant sur le flanc qu’en avant du front de la 8e Pz, ne représente pas un danger bien sérieux, et ces attaques locales ne sont que des coups d’épingle de l’adversaire, privé de commandement unique. Il n’y a qu’une mission pour le XXXXIe AK : foncer sans s’inquiéter de la droite ni de la gauche en direction de l’objectif fixé pour le 19 mai par le Gruppe von Kleist.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptyVen 22 Mar 2019 - 9:12

sept compagnies de chars sont réparties en bouchons d’Oisy à La Fère :

le dispositif suivant est arrêté :
- ponts d’Oisy : 3e compagnie du 14e B.C.C.,
- ponts d’Etreux à Tupigny : 2e compagnie du 14e B.C.C.,
- ponts Grand Verly à Bernot : 2e compagnie du 27e B.C.C.,
- ponts d’Origny-Sainte-Benoite à Moy : 1ère compagnie du 27e B.C.C.,
- ponts de Moy à La Fère 1ère compagnie du 14e B.C.C.
Deux compagnies du 8e B.C.C., débarquées dans la journée à Saint-Quentin, participent l’une (2e compagnie) à la défense de Guise et des ponts de Vadencourt, l’autre (3e compagnie) à celle de Ribemont et Origny-Sainte-Benoite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptySam 22 Juin 2019 - 12:19

Avec le 14ème BCC :

http://www.chars-francais.net/2015/index.php/28-documentation/jmo-historiques/2454-1940-14e-bcc

16 MAI 1940.
1ère Compagnie, débarquement à St. Quentin et s'en va stationner à GIBERCOURT (Aisne). Stationnement en bivouac. Quatre sections de combat sont postées et gardent les ponts de l'Oise à : Carrefour de LYSE FONTAINE, VENDEUIL, TRAVESY, et la FERE. 
R.A.S. pendant la nuit.
Les 2ème et 3ème Compagnies débarquent à la station après ETREUX, elles sont immédiatement réparties sur les ponts de l'Oise. 
Le commandant CORNIC disparait au cours d'une reconnaissance.

17 MAI 1940.
Première Compagnie : La section du Lieutenant ARBONA engage le combat en allant sur ORIGNY Ste BENOITE (Un mécanicien : COTTEL blessé). Repli de la Compagnie sur les ponts de MENNESSIS, QUESSY, TERNIER, l'échelon sur roues à TUGNY ET PONT, puis GUISCARD et LASSIGNY (Oise). Ordre de repli donné à toute l'unité le soir à 20h50 sur LASSIGNY. Repli effectué dans la nuit du 17 au 18.
2ème Cie  : Après avoir été fortement aux prises avec l'ennemi il est probable que le restant de chars se soit replié vers l'arrière au Nord. 
3ème Cie : Vers 18 heures, les chars de la 3e Cie qui tenaient le pont de TUPIGNY ont été détruits. L'Aspirant LUCAS et le sergent MEILHON ont été blessés. Le Capitaine AIBY envoie à TUPIGNY le Sous-Lieutenant BAUM qui revient vers 21 heures et rend compte de la situation ; Il n'y a plus de chars à HANNAPES. A TUPIGNY il a trouvé un char endommagé (train de roulement), un autre en panne (accumulateur à plat) et le tourelleau d'un 3e char. Plus d'équipages - Pas d'infanterie. Le Capitaine AIBY renvoie le S/Lieutenant BAUM à Tupigny avec son char pour surveiller le pont. Il remorque le char en panne pour le mettre à l'abri et la nuit se passera pour lui sans incidents.

18 MAI 1940.
1ère Cie : Stationne en bivouac à LASSIGNY. Les sections des Lieutenants BARJOU et ARBONA, Adjudant TROY , char du Lieutenant TRAVERS gardent les ponts de TERNIER, QUESSIS, MENNESSIS. Le Sous-Lieutenant ARBONA va jusqu'à TRAVESY engagement à LIEZ, de la 1ère et 4ème Sections. Char BARBIER en panne (panne de terrain) à la sortie de MENNESSY : le Mécanicien LE MAT disparaît. Toute la nuit alerte sur les ponts de QUESSIS et MENNESSIS.
2ème Cie et 3ème Cie : Le Capitaine AIBY a reçu l'ordre de défendre les ponts, sans esprit de recul. ETREUX étant solidement tenu par le 13e R.I. et par des éléments d'artillerie, la 3e Compagnie peut renforcer la défense des autres points de passage et constituer une réserve.
Le Capitaine AIBY donne alors pour mission de rameuter les sections de la 2e Compagnie, MELLERIO et THOMAS, qui tiennent respectivement le Pont du GARD et OISY, et les 4 chars qui doivent être à ORS.
Vers 12 heures, le Sous-Lieutenant de KERMADEC retrouve à VENEROLLES le Capitaine AIBY. Il sera rejoint vers 15 heures par l'Aspirant MAILLART qui arrive d'Ors, où son mécanicien (Chasseur SUIRE) aveuglé par un obus arrivé sur l'épiscope, a continué à conduire pendant plus de 2 heures avant d'être remplacé (par un cavalier du 5e Dragons).
La 3e Compagnie ne dispose alors plus que de 4 chars (y compris le char au capitaine POTTIER au 25e B.C.C..)
Vers 15 heures, MELLERIO, qui n'a pu arriver jusqu'à TUPIGNY, revient, blessé à la main, arrêté entre TUPIGNY et HANNAPES par le feu des armes anti-chars et des chars allemands. Son mécanicien (chasseur ANGERS) a été tué. Le char du Capitaine, Commandant la 2e Cie a été percé par un obus. L'équipage (Capitaine du CREST de VILLENEUVE, Chasseur DERRIEN (?)) doit être tué. Le Capitaine AIBY rend compte de la situation à WASSIGNY et revient avec un char B et 1 char H 39 (Lieutenant ALEXANDRE du 27e B.C.C.). Il monte une contre-attaque sur TUPIGNY. Le B est immobilisé ainsi que 2 chars H, à l'entrée de TUPIGNY (Le Lieutenant ALEXANDRE est blessé).
A TUPIGNY le Sous-Lieutenant BAUM est seul depuis la veille au soir. Le 18 au matin un Capitaine du 438 et quelques hommes prennent position dans TUPIGNY et au bord du canal. Vers 10h50 une incursion de chars ennemis sur la rive Est du canal est stoppée par le Sous-Lieutenant BAUM qui en tire un à 50 m et le détruit.
Dans l'après-midi, vers 15h15, les chars allemands se dirigeant sur TUPIGNY rendent vite la situation intenable. Son char étant]sérieusement endommagé (train de roulement - moteur) le Sous-Lieutenant BAUM peut néanmoins, en contournant les fermes de la route de VENEROLLES, continuer le combat jusqu'à épuisement de ses munitions (il détruit 2 chars légers et en endommage plusieurs autres). Son char tombe bientôt en panne ; il y met le feu et sera fait prisonnier ainsi que son mécanicien (le chasseur MOULAC) en cherchant à regagner nos lignes.
Vers 18 heures, le Capitaine AIBY reçoit de la Demi-Brigade[/size] [size=13]l'ordre de repli sur MARETZ. Il forme sa colonne dans l'ordre 3Cie., 2e Cie. (Char de KERMADEC en tête) monte dans le char de l'Aspirant MAILLART et part en direction de WASSIGNY. Il lui reste encore 3 chars de la 3e Compagnie (KERMADEC - MAILLART - ROMIEUX), 1 char du 25e B.C.C. (POTTIER), 5 chars de la 2e (ROLIN - HENRY - BERTHON, de PENAUSTER, LEMEUR (?)).

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptySam 22 Juin 2019 - 12:23

Avec le 27ème BCC :

http://www.chars-francais.net/2015/index.php/journaux-de-marche/liste-des-journaux?task=view&id=613

Le 17 mai 1940.
La 2e D.C.R. est toujours aussi dispersée. De nombreux accrochages ont lieu sur les ponts de l'Oise. Les allemands ont décidé de s'emparer rapidement de ces ponts. La 3ème Compagnie du 27e B.C.C résiste très courageusement. Malgré cela les ponts de MOY, BERTHENICOURT et MEZIERES SUR OISE tombent dans les mains allemandes. La 3ème Compagnie est alors obligée de continuer son mouvement de repli. Les ponts de RIBEMONT tombent au premier assaut. La 2ème compagnie du 27e B.C.C contre attaque vigoureusement à HAUTEVILLE, ce qui permet d'arrêter provisoirement les allemands.
En fin d'après midi, le lieutenant Colonel GOLHEN donne l'ordre de repli. Cet ordre ne parvient pas à toutes les unités, notamment celles stationnées au Nord de VADENCOURT. La 2ème compagnie du 27e B.C.C de LONGCHAMPS gagne BOHAIN.
La 2e D.C.r a subi de lourdes pertes tout au long de cette journée, malgré la belle défense individuelle de chaque unité.
Toutefois les allemands vont connaître en cette journée une crise dans leur commandement. En effet l'élan des divisions de panzer est freiné, l'ordre de ne plus franchir l'Oise est donné. En effet au vu de la progression trop rapide de ses unités de blindés, l'armée allemande, même avec ses unités mécanisées, a du mal à suivre le rythme !
Cela n'empêche pas les unités les plus avancées de consolider leur tête de pont sur la Serre et de s'emparer quand même des ponts de l'Oise.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptyDim 7 Juil 2019 - 16:45

Il est quand même étonnant que personne n'ait songé à faire sauter les ponts. A priori, l'ordre aurait dû être donné par le général Giraud. A défaut, par le général Delestraint.
Revenir en haut Aller en bas
profmomo
Adjudant-chef
Adjudant-chef
profmomo


Nombre de messages : 200
Date d'inscription : 28/01/2012

Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptyMar 5 Nov 2019 - 20:28

La 28 eme BCCr a également défendu les ponts de l'Oise.
le char où mon Père était pilote a du se saborder à Nogent sur Oise (AUMALE)
Revenir en haut Aller en bas
mouragues
Adjudant-chef
Adjudant-chef
mouragues


Nombre de messages : 243
Localisation : Perpignan
Date d'inscription : 10/08/2010

Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptyMer 13 Nov 2019 - 22:32

Bonjour
On signale la présence de deux gros chars
Jean Bart et Condé à Pont Ste Maxence le 9 juin 1940. A priori ces chars positionnés avec de lartillerie n'auraient pas franchi l'Oise
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptyJeu 14 Nov 2019 - 9:28

Merci pour l'info, mais cela concerne un autre épisode, plus au sud en juin 1940.
Revenir en haut Aller en bas
Bigbull
Caporal
Caporal
Bigbull


Nombre de messages : 29
Age : 59
Localisation : Nangis - 77
Date d'inscription : 27/04/2020

Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptyDim 8 Aoû 2021 - 16:06

Bonjour,
Passionné par l'armée française en 39/40, j'étudie plus particulièrement à titre personnel les combats du 91ème GRDI et en particulier son escadron hippomobile. Je cherche a identifier les chars qui se trouvaient sur la localité de OISY.
Mon grand-père, qui au sein de cet escadron, a défendu le pont de OISY puis le cimetière de WASSIGNY avant d'être capturé en tentant de s'exfiltrer avec son groupe, déclare dans ses écrits et ce lors de l'installation pour défendre le pont de OISY : "Nous avions durant notre retraite, récupéré un char B1 bis avec son équipage, mais à court d’essence pour continuer sa route, il se camoufle dans une grange face au pont, également un canon de 75 avec six obus, lui aussi installé pour battre le pont."
L'historique du 91 ème GRDI lui déclare le 17 mai au soir : "Le pont du canal de la Sambre est défendu par 2 chars, et une demi-section de 75 de la batterie du 54ème RANA, commandée par l’Aspirant Weil." ... "Le 18 mai, au réveil, le Capitaine Gridel apprend que les 2 chars ont quitté le pont pour prendre en chasse des blindés ennemis et que les éléments du 13ème RI se sont repliés de Boué. Il n’a donc plus personne devant lui. Cependant les chars et le 75 ayant été mis en place par ordre de l’Armée, il estime que la défense du pont entre dans les vues du commandement et qu’il ne peut l’abandonner.
L'historique de l'escadron hippomobile confirme la présence de 2 chars le 17 mai et de leur départ entre le 17 soir et le 18 matin.
Je cherche donc à savoir si :
Les deux chars à OISY pouvaient-ils être ceux de la 2ème compagnie du 14ème BCC peloton du LTN THOMAS  H39 nmr 40472 ... ? (en me basant sur le JMO du 14ème BCC)
La présence d'un B1-Bis indiqué par mon grand-père mais non cité dans les écrits du 91ème GRDI et qui donc aurait été perdu sur OISY est plausible ?
Revenir en haut Aller en bas
kaiox
Sergent-chef
Sergent-chef



Nombre de messages : 173
Date d'inscription : 11/09/2010

Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptySam 19 Mar 2022 - 16:10

Bruno Roy-Henry a écrit:
Il est quand même étonnant que personne n'ait songé à faire sauter les ponts. A priori, l'ordre aurait dû être donné par le général Giraud. A défaut, par le général Delestraint.
Je pense que ça peut tout s'implement s'expliquer par l'absence d'explosif adapté et d'unité du génie pour le faire, tout étant désorganisé à ce moment là
Revenir en haut Aller en bas
Eric Denis
Admin
Admin
Eric Denis


Nombre de messages : 7234
Age : 57
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 04/05/2006

Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptySam 19 Mar 2022 - 17:38

Bonjour,

Bigbull a écrit:
Les deux chars à OISY pouvaient-ils être ceux de la 2ème compagnie du 14ème BCC peloton du LTN THOMAS  H39 nmr 40472 ... ? (en me basant sur le JMO du 14ème BCC)

Selon l'historique de la 2e DCR, ce sont les chars de 3e Cie du 14e BCC qui reçoivent la mission le 16 mai de défendre les pont d'Oisy. Ceux de la 2e Cie s'occupent des ponts d'Etreux à Tupigny.

_________________
Cordialement
Eric Denis
Revenir en haut Aller en bas
https://www.eric-denis.com/#1123https://www.eric-denis.com/#1123
Eric Denis
Admin
Admin
Eric Denis


Nombre de messages : 7234
Age : 57
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 04/05/2006

Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  EmptySam 19 Mar 2022 - 18:19

...

Il est fort possible que le B1 bis dont vous parlez fasse partie de la 1re Cie du 8e BCC, car, selon le rapport d'ensemble sur les opérations du 8e BCC, son EM perd toute trace de cinq chars de cette Cie, qui ont reçu des missions isolées de défense des ponts sur l'Oise.

_________________
Cordialement
Eric Denis
Revenir en haut Aller en bas
https://www.eric-denis.com/#1123https://www.eric-denis.com/#1123
Contenu sponsorisé





Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty
MessageSujet: Re: Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940    Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Les combats pour les ponts sur l'Oise, 17 et 18 mai 1940
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Colonel De Mollans : dédicace de son livre "Combats pour la Loire Juin 1940"
» Combats sur la Seine à Melun (77) - 15 Juin 1940
» combats pour l'honneur
» 106e RI : combats du 25 mai 1940
» Les combats de Chambry (02) du 19 mai 1940.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ATF40 :: Les plans, opérations et combats de 1919 à 1940 :: Campagne de France :: Mai 1940-
Sauter vers: