Inauguration d'une stèle à la mémoire des soldats tombés les 18 et 19 MAI 40

Bonjour, 

Veuillez trouver ci dessous un article paru ce matin dans la Voix du Nord (Edition de Cambrai).

Cordialement

M PISANI

Bonjour,

Belle initiative qui mérite d'être soulignée. Merci de l'avoir fait.

Voici la carte de situation présentant ces combats et un extrait du texte l'accompagnant (source : 1940 - La Wehrmacht de Fall Gelb) :



"Couverte à l’ouest par le déploiement de l’Aufklärungs-Abteilung 32. (32. ID.) dans le secteur du Cateau, l’action débute peu avant 17 h par une bonne demi-heure de pilonnage d’artillerie des positions françaises, puis les SS se lancent à l’assaut. Le secteur de Catillon est défendu par les restes de deux bataillons français (Il s’agit des II/28e R.T.T. (1re D.I.N.A.) et I/95e R.I. (9e D.I.M.). L’ensemble est soutenu par quelques pièces de 75 du III/30e R.A.D. mais leurs munitions sont quasiment épuisées), durement éprouvés par les engagements des derniers jours et par le bombardement précédant l’attaque.

Sur le secteur du I. Bataillon, alors que les 1. et 3. Kompanien progressent jusqu’au canal au nord et au sud de la commune, la 2. Kompanie aborde Catillon par la route de Mazinghien et se heurte de plein fouet aux tirailleurs tunisiens. Bien supérieurs en hommes et en moyens, les SS progressent mais ils doivent se résoudre à prendre chaque maison d’assaut. L’engagement se termine au corps à corps et les pertes sont lourdes dans les deux camps. Les SS ne font aucun prisonnier indigène et les combats s’achèvent après l’anéantissement des défenseurs.

Plus au sud-ouest, l’Arbre de Guise est défendu par la 6e compagnie du II/95e R.I. et l’ensemble du secteur est couvert depuis Mazinghien par les douze pièces de 105 du V/230e R.A.L.D. (Ce sont aussi des unités organiques de la 9e D.I.M.), dont huit ont été déployées en position antichar. L’action des SS est précédée par l’attaque de quelques Panzer sans qu’il soit possible de certifier s’il s’agit d’engins de la 7. Panzer-Division ou des Pz.Kpfw. 35(t) de la Totenkopf. Toujours est-il que deux chars sont détruits dès le début de l’action par les pièces de 105 françaises.

Puis les hommes du II/SS-IR.1. passent à l’attaque sans avoir reconnu les positions ennemies. Les 5. et 7. Kompanien s’approchent de l’Arbre de Guise par la route venant de Mazinghien et se retrouvent rapidement prises à partie par l’artillerie et les armes automatiques françaises. Les SS sont cloués au sol aux abords du village et toute progression devient impossible. Une fois encore, les pertes s’accumulent.

L’arrivée en renfort d’un peloton de Pioniere permet de relancer le mouvement, d’autant plus que les munitions s’épuisent du côté français et que les armes automatiques se taisent. Il n’en reste pas moins que les hommes de la 6/95e R.I. s’accrochent à leurs positions et continuent de combattre avec leurs armes individuelles jusqu’à épuisement de leurs ressources. Dans ces conditions, les Français doivent abandonner le village et celui-ci tombe aux mains des SS en début de soirée.

De son côté, la 6. Kompanie avance en direction de Saint-Souplet et le village est pris avec beaucoup plus de facilité. Une fois le calme revenu sur l’ensemble du secteur, le décompte des pertes du SS-T-IR. 1. est exorbitant, surtout en cadres, et cette première journée de combat de la Totenkopf est bien loin de correspondre à l’image idyllique envisagée avant l’action."

Bonsoir,

Merci pour cette information, et un grand merci aux personnes qui ont oeuvré pour que la mémoire de ces soldats morts pour la France demeure.

Cordialement,

Nicolas