Existence d'un service pour l'inhumation en temps de guerre

Bonjour à tous,

Avant toutes choses je prierai les modérateurs de bien vouloir rediriger/reformuler ce fil vers un lieu plus approprié si cela s'avérait nécessaire.

Il est clair que l'entrée en guerre, quelques soient les belligérants, doit envisager des pertes humaines et toutes les conséquences qu'elles entraînent : soins aux blessé, hôpitaux de campagnes mais aussi gestion des morts.
Dans un rayon de 25 km ont existé au moins deux cimetières provisoires établis par les allemands après leurs combats dans ma région de Namur (Bataille de Gembloux et de la Meuse). En étudiant des dossiers issus du Nara*, des documents font état de dispositions prises pour l'inhumation des victimes. Des lieux d'inhumation collectifs ont été installés juste après les combats et souvent sur les lieux mêmes, remplacés ensuite par des sites qui ont fait l'objet de recherches par des responsables dont c'était la fonction.

Ma question qui est double est de savoir si de telles prévisions avaient été envisagée dans l'atf40 à un moment où personne ne pouvait préjuger de l'évolution des événements ? Après le 22 juin, aurait il pu y avoir des négociations avec l'autorité allemande pour donner une sépulture, fut elle provisoire, à tous les combattants français tombés en Belgique. Dans les faits, chaque commune belge concernée a assuré cette mission humanitaire avec la plus grande bienveillance mais vos avis m'intéressent. Comment et par qui ont été gérées les pertes entre le 1er sept 39 et le 10 mai 1940 par exemple ?

*T-78 R-880.
Merci de votre aide
sergeH