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 Quand le temps travaillait pour nous

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2 participants
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worrywort
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worrywort


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Date d'inscription : 31/05/2008

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MessageSujet: Quand le temps travaillait pour nous   Quand le temps travaillait pour nous EmptyDim 7 Sep 2008 - 19:30

Un livre de Paul Mousset : Un récit de guerre.

J'ai beaucoup aimé le propos : UN grosse partie traite de l'ennui au front lors de la "drôle" de guerre et les aberrations d'alors.

Puis l'autre partie traite de la bataille des Flandres, de Dunkerque et de l'armistice.

Le livre m'a bien pris, même si il a tendance à sentir l'amertume (écrit en 41), notamment au sujet des rapports franco-britannique.
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Loïc Lilian
Membre ATF40
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Loïc Lilian


Nombre de messages : 2812
Localisation : Riom AUVERGNE & Bourbonnais
Date d'inscription : 26/08/2006

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MessageSujet: Re: Quand le temps travaillait pour nous   Quand le temps travaillait pour nous EmptyLun 13 Mai 2019 - 0:01

bonjour

je suis tombé sur ce livre, le fait qu'il soit dans les Pionniers a piqué ma curiosité, 

la deuxième partie m'a beaucoup moins captivé, il devient officier de liaison auprès de l'Armée Britannique...

comme beaucoup de récits de cette époque ou d'après-guerre leurs auteurs ne peuvent s'empêcher de censurer les noms de personnes, de lieux et pire de tout, sacrilège ultime, effacer jusqu'à l'identité de l'unité ce qui est exaspérant au plus haut point pour des lecteurs comme moi et ne fait au contraire qu'attiser une soif d'investigation...je reviendrai donc sur ce point pour faire un sort à cette unité-mystère...

donc voilà l'auteur, un lieutenant de réserve issu des Zouaves (né en 1907, 32 ans) qui apprend avec dépit au détour du passage au Centre de Mobilisation à Paris qu'il est désormais au nombre des nouvelles unités de Pionniers
à l'image de beaucoup de ses contemporains il méconnaît cette nouvelle subdivision d'arme bien qu'il soupçonne intimement ce qu'il en est, rassurant et enthousiaste le commandant du CM lui en fait un portrait flatteur, à l'entendre des unités de choc pratiquement des Pionniers d'assaut, ses préventions seront toutefois confirmées quelques mois plus tard par son colonel qui le rétrograde verbalement ses hommes et lui à rien moins qu'une arme d'arrière et non-combattants 

son Bataillon de Pionniers est mis sur pied dans une caserne de GRM "d'une petite ville de l'Est", il est ensuite expédié dans un Secteur Fortifié prés de la pointe sud du Luxembourg "derrière des Sénégalais", puis pris en subsistance par "le 5ème RI", se sentant pratiquement assimilé aux troupes de Forteresse, 

à la lumière de ces éléments j'en déduis qu'il doit s'agir d'un des bataillons du 460ème Régiment de Pionniers mis sur pied à Bar-le-Duc et Saint Mihiel dont les 4 bataillons sont répartis dans 4 Secteurs Fortifiés, 
en l'occurrence le 4ème Bataillon du 460ème Pionniers mis sur pied à Saint Mihiel et à disposition du S.F. de la Crusnes où l'on croise la 10ème DI

les hommes ont pour tout uniforme une capote et ne seront habillés qu'en novembre, ce sont des réservistes de 30 à 35 ans [encore une fois les Pionniers ne sont pas des pépés "Territoriaux" de 14-18 comme on les voit souvent présentés] des mineurs et cultivateurs du Nord, des vignerons de Champagne et des métallos Parisiens,
les 4 compagnies du Bataillon sont éparpillées à 15 ou 25 km les unes des autres, l'auteur se retrouve avec 80 hommes (2 sections)
ils sont armés et disposent d'un FM 1916 par groupe,

au bout d'à peine 5 mois l'auteur s'extirpe de ses Pionniers pour rejoindre les 1500 hommes de la Mission Française auprès de l'Armée Britannique comme officier de liaison dans la fictive "240th" Brigade qui compte au moins un Bataillon Ecossais sur les trois de la Brigade, il est question du IIIrd Corps 
(donc probablement au sein du 1st Battalion Highland Light Infantry, 127th Infantry Brigade, 42nd Infantry Division)

à propos de Dunkerque et n'en déplaise à Nolan & Co. il cite en anglais la réaction d'un soldat Britannique 
Never again will I dare look a Frenchman in the face  (Je n'oserai plus jamais regarder un Français en face)
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