Les Stuka sur Sedan dans le fana de l'aviation n° 606 (mai 2020)

Pour info, le dernier Fana de l'Aviation parle des Stuka sur Sedan :

Les Stuka sur Sedan dans le fana de l'aviation n° 606 (mai 2020) L9853s10

Je n'ai pas encore lu l'article.

Bonjour,

Je n'ai pas non plus lu l'article, mais vu l'état de ceux sur l'opération de la Sarre, je suis réservé. Le Fana semble être loin de produire des articles toujours très sérieux.

Cordi@lement

Bonjour à tous, Very Happy

Je n'ai pas trouvé le sommaire détaillé de ce numéro en ligne…

Qui est donc l'auteur de l'article en question ?

Cordialement,

L'auteur est Xavier Méal. Je ne le connais pas.

Bonjour,

Une rapide recherche sur Internet permet de savoir qu'il écrit pour le Fana depuis plus de vingt ans. Évidemment ça ne permet pas de juger de la qualité des articles.

Deux extraits sont disponibles sur la page Facebook du Fana de l’aviation. Si j'ai bien compris, il est question de détricoter le mythe selon lequel la Luftwaffe sema panique et désolation sur la petite ville de Sedan.

Cordialement

Bonjour à tous.

En lien avec les échanges précédents relatifs à l'article du Fana de l'Aviation, voici un lien vers une petite série de photos prises lors d'un reportage de guerre sur des Stuka participant à un raid sur Sedan. Je suis tombé dessus par hasard et ai pensé qu'il pouvait présenter un intérêt.

http://luftwaffe2.chez.com/Stukas.htm

Frédéric

Bonjour,

J'ai enfin pu me procurer le n° du Fana de l'aviation. Même s'il parle des Flivos et cite un passage des mémoires du commandant de l'IR 1 où est mentionnée une intervention sur demande, l'auteur y précise bien que l'intervention des bombardiers en piqué a Sedan avait été planifiée à l'avance entre les généraux Guderian et Loerzer.

Pour ceux qui seraient intéressés, j'ai rédigé une petite critique sur mon blog.

Cordi@lement

Thierry Moné a écrit:: Bonjour à tous,

Je n'ai pas trouvé le sommaire détaillé de ce numéro en ligne…

Qui est donc l'auteur de l'article en question ?

Cordialement,

Bonjour à tous,

J'ai acheté ledit numéro hier. Je n'ai pour l'instant effectué qu'une lecture très rapide… et remarqué que la très fameuse "affaire des sirènes" (présentes ou non en mai 1940) faisait l'objet d'un bon paragraphe ! Very Happy

Cet intéressant article est très long et les exemples tellement nombreux et variés qu'il me faudra un peu de temps pour identifier l'idée maîtresse de son auteur. Une lecture plus attentive s'impose ! Reste à trouver le temps...

Cordialement,

Bonjour,

On n'en parle déjà ici. Peut-être faudrait-il rapatrier les messages dans ce sujet, car l'article n'est pas tellement en lien avec le sujet du fil dans lequel il se trouve ;-)

Cordialement

Bonjour Romulus

Romogolus a écrit:: On n'en parle déjà ici. Peut-être faudrait-il rapatrier les messages dans ce sujet, car l'article n'est pas tellement en lien avec le sujet du fil dans lequel il se trouve ;-)

Remarque pertinente, merci, je vais effectuer le transfert.

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Cordialement
Eric Denis

Thierry Moné a écrit:

Thierry Moné a écrit:: Bonjour à tous,

Je n'ai pas trouvé le sommaire détaillé de ce numéro en ligne…

Qui est donc l'auteur de l'article en question ?

Cordialement,

Bonjour à tous,

J'ai acheté ledit numéro hier. Je n'ai pour l'instant effectué qu'une lecture très rapide… et remarqué que la très fameuse "affaire des sirènes" (présentes ou non en mai 1940) faisait l'objet d'un bon paragraphe ! Very Happy

Cet intéressant article est très long et les exemples tellement nombreux et variés qu'il me faudra un peu de temps pour identifier l'idée maîtresse de son auteur. Une lecture plus attentive s'impose ! Reste à trouver le temps...

Cordialement,

Bonjour à tous, Very Happy

J'ai pris le temps de lire sérieusement ledit article après l'avoir passé à l'OCR pour mieux saisir sa structure, une fois débarrassé de la "gangue iconographique".

Sur la forme, outre la très belle couverture du numéro, quelques bizarreries au niveau des abréviations ("gén." pour général), transposition des substantifs allemands sans majuscule, invention de mots ("Panzergroup von Kleist"), etc. Rien de bien grave en somme.

Sur le fond, aucune analyse véritable et aucune conclusion partielle, juste une suite de témoignages prélevés dans divers ouvrages qui ne viennent pas réellement expliciter le "sous-titre" prometteur : […] Stuka de la Luftwaffe qui semèrent panique et désolation sur la petite ville de Sedan. Un mythe acheva de naître ce jour-là, mais un mythe en trompe-l'œil.

A aucun moment n'est fait référence au type particulier d'emploi du Stuka en bombardement en mai 1940 : pas d'appui feu rapproché (devenu ultérieurement Close Air Support) mais de la neutralisation dans la profondeur du dispositif français (devenue ultérieurement Battlefield Air Interdiction). De plus, un paragraphe sur le rôle du Flievo vient obscurcir le discours : on a l'impression que c'est la Panzer-Division qui mène l'appui des Stuka et qu'elle les a "à sa disposition" alors que c'est bien loin d'être le cas en mai 1940.

Mais ce qui précède ne constitue… qu'un avis !

Cordialement,

Bonjour Thierry, bonjour à tous,

Thierry Moné a écrit:: A aucun moment n'est fait référence au type particulier d'emploi du Stuka en bombardement en mai 1940 : pas d'appui feu rapproché (devenu ultérieurement Close Air Support) mais de la neutralisation dans la profondeur du dispositif français (devenue ultérieurement Battlefield Air Interdiction). De plus, un paragraphe sur le rôle du Flievo vient obscurcir le discours : on a l'impression que c'est la Panzer-Division qui mène l'appui des Stuka et qu'elle les a "à sa disposition" alors que c'est bien loin d'être le cas en mai 1940.

Au delà de votre avis, que je rejoins, ce mythe (et celui-ci en est un "vrai") a la vie dure comme nous avons pu encore le constater dans nos pages il y a peu...

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Cordialement
Eric Denis

Bonjour,

Thierry Moné a écrit:: Sur le fond, aucune analyse véritable et aucune conclusion partielle, juste une suite de témoignages prélevés dans divers ouvrages qui ne viennent pas réellement expliciter le "sous-titre" prometteur : […] Stuka de la Luftwaffe qui semèrent panique et désolation sur la petite ville de Sedan. Un mythe acheva de naître ce jour-là, mais un mythe en trompe-l'œil.

A aucun moment n'est fait référence au type particulier d'emploi du Stuka en bombardement en mai 1940 : pas d'appui feu rapproché (devenu ultérieurement Close Air Support) mais de la neutralisation dans la profondeur du dispositif français (devenue ultérieurement Battlefield Air Interdiction). De plus, un paragraphe sur le rôle du Flievo vient obscurcir le discours : on a l'impression que c'est la Panzer-Division qui mène l'appui des Stuka et qu'elle les a "à sa disposition" alors que c'est bien loin d'être le cas en mai 1940.

Merci pour cet avis. C'est quelque chose que je n'avais pas vu, sans doute parce que les conditions de lecture n'étaient pas optimales et que je n'ai pas fait preuve de suffisamment d'esprit critique. On peut dire que l'auteur a réussi son coup en me noyant sous une avalanche d'informations intéressantes mais pas forcément pertinentes...

Je rajouterai à cela que la partie sur la vulnérabilité du Stuka me semble tout aussi mal traitée. En effet, se servir de la bataille d’Angleterre, durant laquelle l'appareil a été utilisé à contre-emploi, ne me parait pas pertinent. De plus, il n'y a pas de mise en perspectives avec les autres bombardiers en piqué, ne serait-ce que ceux utilisés durant la campagne. Bref, comme je l'écris dans mon blog, l'auteur ne décrit pas les prérequis à l'utilisation du bombardier en piqué, ni ses limites d'emploi : il n'y a qu'une succession d'exemples, pas une réelle démonstration.

Cordialement.

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