Panzers et Luftwaffe en 1940

Bonjour,  discussion tres intéressante. Le couple char/avion décrit partout est 'il un mythe ?
j 'apprends aussi que les pilotes de Stuka était assez secoués après un vol en piqué (G négatif). Le nombre de missions journalières était alors restreint ?
Il semble évident que ces avions n'étaient pas disponible à toute heure et répondre a tout demande de la Heer en cas d'obstacles.Pourquoi cette imprécision dans les ouvrages et les films sur la bataille de France.

Bonjour,

Flahaut a écrit:

j 'apprends aussi que les pilotes de Stuka était assez secoués après un vol en piqué (G négatif). Le nombre de missions journalières était alors restreint ?

Il me semble, au contraire, que les équipages n'encaissaient que des G positifs, que ce soit lors de l'amorce du piqué, effectué après un demi-tonneau, ou en redressant. Mais oui, ce devait assez éreintant pour l'organisme, d'autant que s'y ajoutait les chutes rapides et répétées d'altitude dans un appareil non pressurisé, et d'autres réactions plus communes mais pas toujours bonnes comme le stress. Si on en croit Marc Hazard dans La Stukageschwder 2 "Immelmann" tome 1, l'unité était "à bout de souffle" mi-juin.

Par contre, je ne suis pas sûr que le nombre de missions journalières était restreint pour autant... c'est peut-être davantage l'état du matériel et la nécessité de l'entretenir qui commandait, voire la situation au sol. Mais, sur ce point, ma maigre documentation ne dit rien.

Cordi@lement