Compte-rendu du Comité secret du 16 avril 1940

Bonjour,

voici un extrait du compte-rendu du comité secret du mardi 16 avril 1940, concernant les chars d'assauts :





Cordialement

Bonjour,

voici un extrait du compte-rendu du comité secret du mardi 16 avril 1940, concernant les fortifications :





Cordialement

Merci pour ces comptes rendus !

Evidemment, quatre vingts années après, il est facile de sourire ..

16 avril 1940.
M. de La Grandière, rapporteur :
" Les nombreuses visites faites par .... .../... nous permettent, mes chers collègues, de vous apporter des constations profondément réconfortantes sur la sécurité de nos frontières et la quasi inviolabilité du territoire national ".


Moins d'un mois après ... le territoire national était envahi ...

Certes, l'adverbe "quasi"  - "quasi inviolabilité" - peut sauver la mise ...

Bien cordialement !

Bonjour,

voici un extrait du compte-rendu du comité secret du mardi 16 avril 1940, concernant les fabrications de l'armement et des munitions :









Cordialement

Claude Girod a écrit:

Merci pour ces comptes rendus !

Evidemment, quarante années après, il est facile de sourire ..

16 avril 1940.
M. de La Grandière, rapporteur :
" Les nombreuses visites faites par .... .../... nous permettent, mes chers collègues, de vous apporter des constations profondément réconfortantes sur la sécurité de nos frontières et la quasi inviolabilité du territoire national ".


Moins d'un mois après ... le territoire national était envahi ...

Certes, l'adverbe "quasi"  - "quasi inviolabilité" -sauve la mise ...

Bien cordialement !

Il est surtout dommage que ce rapporteur n'ait pas pris l'attache de son collègue Pierre Taittinger qui avait -vainement- tenté d'attirer l'attention du gouvernement sur les faiblesses du secteur de Sedan...

Désolé : j'ai corrigé dans mon message précédent : "quatre-vingts années après", et non pas "quarante" ! ...

Le rapporteur se plaint de la cadence de production insuffisante des munitions AC de 25 et 47 mm pour les 2 premiers trimestres de guerre  soit 689.000 pour les deux calibres. Cela représente quand même 230 obus par char allemand (en se basant sur le nombre de 3000  panzers lancés dans la bataille)… normalement si même une fraction de ce nombre est tirée sur les panzers, il ne devrait pas en rester beaucoup en état de marche…  ceci dit je ne suis pas militaire et je me doute que ce raisonnement simpliste doit comporter quelques failles…

Mes amitiés à tous

Merci beaucoup 

@pmpm Ils peuvent aussi se charger des nombreuses automitrailleuses et camions et on peut penser au % de coup au but pour un personnel formé mais pas expérimenté. Des chiffres qui peuvent aussi être traduits en coups disponibles par pièce (dont le nombre grandit aussi).Peut-être aussi un but de constitution de stocks confortables contre une éventuelle perte de tout ou partie de la production, la concentration ultérieure sur d’autres fabrications à cet instant jugées moins prioritaires...


Très intéressant l’ordre d’idée du coût journalier de la guerre actuelle, alors dans une phase peu active... comparé à celui du coût global de la LM et même ceux plus célèbres des frais d’entretien de l’armée allemande d’occupation (hors logement).

Ironie de l’histoire, quand nous repensons à ce qui se passera un mois plus tard à la ferté, sur l’inquiétude face à l’oxyde de carbone pouvant provenir de l’extérieur, produite et insufflée par l’attaquant.

Ce compte rendu a été utilisé au procès de Riom?

Bonjour,

voici un extrait du compte-rendu du comité secret du mardi 16 avril 1940, concernant l'organisation du haut commandement :









Cordialement

Bonjour,

voici un extrait du compte-rendu du comité secret du mardi 16 avril 1940, concernant les forces morales de la Nation et de l'Armée :






Cordialement

Bonjour

Contrairement à ce que l'on ne cesse de répéter sans vérification, le procès de Riom est celui de la préparation de la guerre et non celui de la défaite. Son champs chronologique s'étend du 7 mars 1936, date de la réoccupation de la Rhénanie et le 3 septembre 1939. Il devait être suivit d'un second procès sur la conduite de la guerre.

Il n'y a pas eu d'enquête systématique des documents disponibles ou dans les archives. Une série de personnes ont été entendues et l'acte d'accusation rédigé. Lors du procès lui-même les témoins ont été entendus, chacun amenant les documents qui appuient ses dires. La défense à fait un contre-procès qui est sorti des limites fixé et a présenté ses propres pièces. Lorsque vous avez un ouvrage sur le procès de Riom, c'est l'histoire de ce contre-procès qui est faites et non du procès lui-même.

Merci de mettre à la disposition de tous ces documents d'un grand intérêt.

Cordialement