Le PM MAS de 7,65 mm long modèle 1938 (ou SE MAS 1935 des dernières versions)

Bonjour,

Voici une planche graphique que j'ai réalisée. Je vous laisse deviner dans quel ouvrage elle a été publiée. J'en profite pour remercier Eric Klamerek pour m'avoir fourni la photo, ainsi que beaucoup d'autres au sujet des armes française de 1940 :

Bonjour Eric,

Savez-vous combien ont été fabriqués et combien étaient disponibles en mai 40 ?

Merci de votre réponse
Rhonbuc

Bonjour,

Comme je l'ai précisé dans "l'armée de Terre française du 10 mai 1940" page 157 :

"Outre la présérie de 100 PM commandée en 1935, 2 382 MAS 35 seront fabriqués entre 1939 et juin 1940 auxquels il faut ajouter quelques centaines de MAS Mle 1938 produits durant les dernières semaines de la campagne de France."

C'était une arme peu appréciée :cartouche peu efficace .Après guerre,en Indochine, comme par hasard,ils se perdaient très vite......fin juin 1940,on estimait que le nombre d'engins fabriqués devait tourner autour de 1080 livrés pour expérimentation dans la troupe au 23 juin 1940.....(selon S Ferrard)

Bonjour,

alfred a écrit:

C'était une arme peu appréciée :cartouche peu efficace .Après guerre,en Indochine, comme par hasard,ils se perdaient très vite...

Perdre son arme est une faute très lourde de conséquences à l'armée. Je doute qu'il y en ait eu tant que ça.

alfred a écrit:

fin juin 1940,on estimait que le nombre d'engins fabriqués devait tourner autour de 1080 livrés pour expérimentation dans la troupe au 23 juin 1940.....(selon S Ferrard)

Ces chiffres sont inexacts, les miens proviennent des archives françaises d'époque. Il y en eu environ trois fois plus, ce qui reste néanmoins anecdotique.

Ces PM ont été transférés à la Police Nationale après adoption du 9 para.et de la Mat49 qui revenait à environ  50 Francs pièce en 1960...Mais elle était mieux finie que la Mat qui ,en revanche était pourvue d'un manchon bien utile pour maintenir l'arme qui relevait beaucoup au tir .......Il en trainait encore quelque peu dans les armureries quand j'étais militaire en 1962....

...

Exact, le FSA 49/56 et la MAT 49 sont les armes emblématiques de l'armée française jusqu'au début des années 1980 (voire 90 pour des unités n'étant pas destinées à être déployées en première ligne), et l'arrivée en masse du FAMAS en unité.

Rappelons que le FSA 49/56 descend directement du MAS 40. La ressemblance entre ces deux armes est d'ailleurs assez frappante. J'ai fait mes classes avec un FSA 49/56 en 1986 - 1987, à l'exception des séances de tir qui se faisaient au FAMAS.

Belles carrières pour ces deux armes.

Oui le FSA 49/56 était une arme que j'appréciais moi-même beaucoup. le modèle 40 avait été conçu quasi sur le même modèle. Jusque 200.300 mètres mes cartons étaient très bons sans lunette. en 61/62/63 les armes étaient quasi neuves... Cependant j'ai su qu'en début 63 dans une unité en Algérie nous avions eu 2 tués par explosion de la culasse de l'arme et ce dans une même unité... Ayant été rendu à la vie civile peu après, je n'ai jamais eu les conclusions de l'enquête : au départ certains ont mis en cause la qualité d'acier de la fabrication ???... Personnellement j'aurais plutôt cherché la piste des munitions piégées... Il y en avait ici et là quelques unes laissées, perdues sur le terrain : cadeaux pour les fellouzes qui avaient" chouravé" du matériel français...

Il est amusant de constater que le P.M. MAS 38 est presque toujours représenté, en dessins ou en photographies, « canon bas », alors que les conventions armurières commandent normalement de placer l’axe du canon à l’horizontale.
Position que prend d’ailleurs plus ou moins cette arme quand on aligne ses appareils de visée vers un but plus ou moins à son niveau.
Et c’est alors la ligne de la crosse qui fuit vers le bas. 
Ce qui est ergonomiquement logique, une crosse dans l’axe du canon, si elle aide le tireur à contrôler le relèvement de la bouche (quand ce problème est réel), oblige à relever exagérément les appareils de visée au-dessus du canon. Outre que cela influe sur la précision de l’arme (sensibilité accrue à la tenue de l’arme en dévers), cela obligé soit à retenir des appareils de visée repliables longs (FG 42, STG 57, P.M. australien F1…), soit à réhausser une bonne partie du dessus de l’arme pour protéger des appareils de visée classiques, en essayant de trouver une utilité à cet étage supplémentaire (Enfield EM2, AR 15 M16, FAMAS F1…)