GBM 92 - Les moyens

bonjour,
je suis en train de lire le n° 92 (je sais il est temps!... le 93 va paraitre..)
je voudrais féliciter S Ferrard pour son trés interressant dossier sur 'LES MOYENS'
enfin un article qui tord le cou aux idées reçues et il est bien à sa place dans ce n° anniversaire.
vincent

Colonel Nombre de messages : 1052 Date d'inscription : 08/06/2007

Bonsoir,

Merci Vincent (visaval) pour le compliment, j’y suis très sensible. Il est vrai que dans ce numéro de GBM n° 92 « 70^ème anniversaire », les articles qui tordent le coup à… ne manquent pas. Ceci est du à la pertinence des choix éditoriaux de son rédac chef, un certain François Vauvillier un « p’tit d’jeun » mais qui promet. Pour être plus sérieux, permettez moi de signaler l’article d’Aimé Salles en pages 44 et 45 qui a fait une excellente synthèse sur les transmissions de l’ATF 40. Si certains peuvent lui reprocher des articles par trop techniques, n’oublions pas que ceux-ci, qui sont de très haut niveau, forment, au fil des numéros de GBM, une véritable bible sans égale sur le sujet. Faudra t-il dix ans pour qu’on se les arrache ? Ceci étant dit, cela me permet de « rebondir » sur l’entretien que j’avais eu avec le général André Beaufre après la guerre israélo-arabe de 1967 (J’étais en compagnie de Pierre Touzin, ce grand de l’histoire des blindés français que l’on oublie un peu trop souvent à mon goût). Lors de cette conversation, le général Beaufre nous avait raconté l’histoire de ce repas lugubre qu’il avait partagé avec le général George en mai 40 alors que les Panzers fonçaient sur Dunkerque. Le cuisinier, à cette occasion, avait préparé une magnifique « pièce montée » comme pour une fête ! Bien sûr, le cœur n’y était pas et personne n’y toucha. Mais d’autre part, et c’est là mon objet, le général Beaufre nous avait fait une comparaison entre la victoire de l’armée israélienne sur l’égyptienne et de celle de l’armée allemande sur l’armée française en 1940 avec ses mots : « Ce fut une question de rythme ! ». Cette affirmation m’avait interpellé et je m’en suis souvenu par la suite. En effet, alors que les Allemands réagissaient « dans l’heure », les Français, au mieux, réagissaient « sous 24/48 heures ». Le parallèle entre la bataille de 1940 et celle de 1967 était effectivement saisissant sur le plan de la manœuvre. Le général Beaufre (DCD en 1975 à l’âge de 73 ans) a publié un ouvrage Le drame de 1940 chez Plon en 1965.

Cordialement

SF

bonsoir,
concernant ce fameux diner où personne n'avait le goût de manger étant donné la catastrophe militaire.... il parait que Maurice Gamelin mangea, lui, de très bon appétit et repris deux fois de la pièce montée... il avait de l'estomac....
bonsoir
vincent

Billet effacé
TM

Invité

Bonsoir Thierry ,
Cette notion est certes moderne , mais sous entends que les "marches" ou colonnes de l'époque furent réduites .
Ce qui n'est pas le cas , vu les réseaux routiers, et l'enchevêtrement d'unités lorsqu'une armée se déplaçait .
Aussi , les artilleurs n'auraient peut être pas touché les unités de front , mais leur support ...
l'un dans l'autre , il reste de l'effet .

Alain

bonsoir à tous
en effet, l'anecdote du repas "de noces" été racontée par le général Beaufre dans un des très bons documentaires de daniel Costelle dont il a été fait un 'condensé' pour la télévision.
cordialement
vincent

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