Moyens de débarquement français en 39-40 ?

Les britanniques sont déjà dotés en 1940 (en Norvège, à Dunkerque) de moyens (certes encore réduits mais en développement) de débarquements/rembarquements à destination des plages...des bateaux adaptés comme les HMS Royal Scotsman et HMS Royal Ulsterman (deux anciens ferries) mais surtout des MLC, des LCA, des LCM1...

Qu'en est-il de la Royale ? A t-elle des équipements comparables ?

La réponse ici: http://www.institut-strategie.fr/strat_062_durteste_tdm.html

Chalands de 15 et 40 tonnes uniquement

Merci Catalina, c'est LA référence.

Si je résume ce que j'ai pu comprendre, la contribution française ne se résume pas à grand chose :
- 11 chalands de 15 tonnes : un prototype +10 autres... mais en réalité sans moteurs. Seul l'équipement de motogodilles (expérimentées pourtant) fournies par le Génie les rend utilisables.
- 1 à 3 (a priori plutôt ce dernier chiffre) chalands automoteurs de 40 tonnes d'une capacité utile de 50 à 55 tonnes mais difficilement remorquables vers la zone d'opération.

Euh, sinon, s'il vous plaît, quelqu'un aurait-il des photos de ces chalands ?

Je ne sais pas si c'est un chaland Britannique ou Français, mais il semble bien débarquer un Hotchkiss à Navik.

Bonsoir,

Il s'agit d'un LCM (1) britannique. Le matériel français, toujours pas au point, n'a jamais quitté Lorient.

@+
Alain

Effectivement, ce n'est pas du matériel français mais tout de même merci pour la photo Papy_Pitivier: je ne la connaissais pas et elle est très sympa !

Ah mon avis l'absence de matériel amphibie en 1940 est la conséquence de l'échec des Dardanelles, peu d'amiraux sont persuadés de pouvoir débarquer sur une côte défendue pour surprendre l'ennemi.

Bonjour,

Attention, en 1940 la défense des côtes est, dans tous les pays, très localisée. Il y a des batteries côtières près des grands ports militaires ou civils et en quelques points isolés.
La défense du reste du littoral repose sur les unités laissées à la disposition des préfets maritimes pour le littoral proche des grands ports ou des généraux commandant les régions militaires avec une exception Dunkerque où l'amiral Nord dispose de la 68ème DI, division formée avec ds bataillons ou groupes d’artillerie dépendant initialement de la région militaire de Lille et mise à disposition de l'amiral Nord chargé de le défense de la place de Dunkerque. Ces unités utiliseront alors des fortifications de campagne.
La "bétonite" aigüe que mettront en place les Allemands pour la période 1941 -1944 est due au fait que ceux-ci devront économiser des moyens humains sur le secteur côtier pour essayer de gonfler les effectifs des unités de campagne écartelées du cap Nord au cap Sounion et de la France occupée à l'Ost Front.

@+
Alain

Clausmaster a écrit:

Ah mon avis l'absence de matériel amphibie en 1940 est la conséquence de l'échec des Dardanelles, peu d'amiraux sont persuadés de pouvoir débarquer sur une côte défendue pour surprendre l'ennemi.

Je pense surtout que c'est la difficulté, au plus haut échelon,  à développer une pensée Inter-Arme qui a empéché l'avancement dans ces domaines .
La malheureuse expédition Norvégienne ( dont la réussite à Narvik a permis de faire oublier l'échec de Namsos ) a permis d'apprendre ...