Centres de transition des troupes indigènes coloniales, Fréjus, Souge et Rivesaltes

Bonjour en 1939 et 1940 les troupes indigènes ont été formées aux CCTIC centre de transit des troupes coloniales indigènes (RTS) avant d'être ventillées sur les différents RTS présents sur le front
Avez vous de la documentation concernant ces CTTIC ainsi que sur l'organisation du camp de souge qui a servi à la mise sur pied de la 5e DIC et au moins des 25e et 26e RTS

Merci

Bonsoir

voici l'insigne de Rivesaltes camp de Souge

https://atf40.1fr1.net/t4977-insigne-du-cttic-n-2-rivesaltes-camp-de-souge#39217



Cordialement

bonsoir en fait il s'agit de Centres de Transition et non de transit

Durant le printemps 1940 le camp de Souge prés de Bordeaux a vu aussi la formation des 623^ème 487^ème Regiment de Pionniers Coloniaux, 13^ème 14^ème 15^ème 17^ème 19^ème 22^ème Bataillon Autonome de Tirailleurs Sénégalais et les 101^ème à 112^ème Bataillon de Marche

tandis que celui de Rivesaltes prés de Perpignan a connu la formation des 63^ème 64^ème 65^ème 66^ème 67^ème 68^ème 69^ème pour certains versés dans les 27^ème 28^ème RICMS de la 9^ème DIC avortée et les 113^ème à 124^ème

Loïc

Photo de l'insigne du CTTIC 2 de Rivesaltes qui ne se trouve pas à Souge comme indiqué ci-dessus. Le camp de Rivesaltes fut crée en 1939 en partie achevé en 1940. le 28e RICMS y sera mis sur pied de même que des bataillons de mitrailleurs avec des unités indochinoises retraitantes de la Meuse. Ce camp servit aussi la la demi-douzaine de bataillons de renforts qui garderont les camps de réfugiés espagnols, les frontières ou qui serviront à alimenter en relèves les régiments éprouvés par les premiers combats.

Le CTTC 1 à Fréjus je pense et un autre à Souge

Bonjour, il semble qu'avec l'avancée allemande certains des bataillons de Souge aient été envoyés à Rivesaltes ou Fréjus.
je recherche toujours la liste des unités présentes sur Rivesaltes Unités coloniales noires, blanches ou métropolitaines

le 101e BTS était au CTTIC 3 de Rivesaltes (là aussi CTTIC 3 ou 2 ?questions non tranchée).

Bonjour,

voici un élément concernant le camp de Rivesaltes.

Le 236° RI (affecté ensuite à la 237° DLI) a été mis sur pied à Rivesaltes à partir de fractions des 8°, 39°,  129° et 143° RI. Le 236° RI était néanmoins rattaché au dépôt n°31 de Caen.

Nota : le commandant du camp de Rivesaltes était le général de brigade Vignon.

Cordialement et bonnes fêtes

Rémy SCHERER

Merci Loic Lilian..
Pour ce qui est de Souge il semble que ce Centre ait été déplacé un temps à Villeneuve de Marsan à la frontière du Gers avant de gagner Rivesaltes, où les soldats et tirailleurs seront mis à disposition d'agriculteurs pour le travaux des champs sans contrepartie ( l'hébergeant se ayant à charge l'alimentation de la troupe ) Une fois les situations administratives réglées les navires trouvés les bataillons de rapatriables pouvaient alors embarquer à Port Vendres direction Oran

bonjour

des Centres de Transition pas uniquement Indigènes puisque nos compatriotes Créoles Ultramarins, donc citoyens Français, y sont passés par bataillons/détachements d'instruction entiers, parfois sous le jugement sévère d'un de leurs officiers instructeurs

le 26 octobre 1939 le capitaine André Sattler est affecté au CTTIC de Fréjus au commandement

d'une compagnie d'un bataillon de Créoles Réunionais fraîchement débarqué en France (...) au camp de Caïs prés de Fréjus
Hélas je devais vite déchanter. Ce fameux bataillon de Réunionais comprenait 1200 hommes qu'on venait de partager en 4 compagnies
j'avais donc un rassemblement inorganisé de 300 hommes sans spécialité aucune

début 1940 la «1^ère compagnie d'instruction du Détachement de Créoles» du camp de Caïs fait toujours aussi pauvre impression à son capitaine

pendant leurs 6 mois de service actif  les Créoles n'ont pratiquement rien appris sinon un peu de maniement d'armes
(...) j'estime que le Détachement de Créoles, même si on prolongeait la période d'instruction, n'arrivera jamais à remplir en bataillon constitué une mission tant soit peu sérieuse au combat

Début juin 1940 le Capitaine Sattler passe au camp de Rivesaltes appelé à la Compagnie d'Accompagnement du 1^er puis 3^ème Bataillon du 28^ème RICMS fraîchement et hâtivement créé

Légendes à détruire, memoires de guerre d'un lampiste
André Sattler

Salut

Il a existé une formation similaire au Centre de Transition des Troupes Indigènes Coloniales N°2 de Rivesaltes. 
Inscription C.T.T.I.C. sur le jas de l'ancre. Rivesaltes sur le diamant. Tirailleur africain sur fond rayé rouge et jaune.
Il s'agit du Dépôt des Isolés des Troupes Coloniales Métropolitaines de Marseille. Même forme d'insigne. 
Inscription  D.I.T.C.M. sur le jas de l'ancre, soldat européen coiffé d'un casque colonial, sur fond blanc avec croix bleue. Marseille sur le diamant.

Quelqu'un aurait il une photo de cet insigne ? Merci.

Pour ceux que le sujet intéresse, sous la direction du général P. LANG une étude a été publié sur le site officiel des Troupes de Marine "Insignes des dépôts, centres, bases et autres organismes de gestion du personnel des Troupes Coloniales et des Troupes de Marine" 167 pages.

Cordialement.

Bonjour,

Les deux formations ne sont pas comparables, sinon pour leur insigne.

Le dépôt des isolés coloniaux a un rôle uniquement administratif, auprès d'hommes de retour d'outre-mer ou en partance outre-mer, alors que le centre de transition est un centre de préparation et d'acclimatement d'unités plus ou moins constituées.

D'autre part, le M de DITCM signifie Marseille, et non de Métroplitaines (!) ou de métropole :
Dépôt des isolés des troupes coloniales de Marseille.

Cordialement,
DH

Salut

L'un fait transition et transit, l'autre ne fait que transit, ils ont quand même un point commun la fonction administrative ?
Je ne suis pas certain que le M soit plus pour Marseille que pour métropolitains ?

En parallèle : Les insignes ont sur la trabe C.T.T.I.C. sans le R. pour Rivesaltes qui est inscrit sur le diamant de l'ancre, l'autre D.I.T.C.M. avec le M pour métropolitain sur la trabe et Marseille sur le diamant de même ? Curieux ! 

En outre pour ces deux formations, il est fort possible qu'elle dépendaient d'un même commandement, ce n'est pas par
hasard que leurs insignes aient un petit air de famille ?

Le débat reste ouvert et attendons des éléments de preuve pour l'une ou l'autre des théories.

Cordialement

TDM-PF a écrit:

Salut



En parallèle : Les insignes ont sur la trabe C.T.T.I.C. sans le R. pour Rivesaltes qui est inscrit sur le diamant de l'ancre, l'autre D.I.T.C.M. avec le M pour métropolitain sur la trabe et Marseille sur le diamant de même ? Curieux ! 

En outre pour ces deux formations, il est fort possible qu'elle dépendaient d'un même commandement, ce n'est pas par
hasard que leurs insignes aient un petit air de famille ?


Cordialement

Bonjour,

avez-vous une photo de l'insigne du D.I.T.C.M. ?

Cordialement

Salut

Malheureusement je n'en ai pas et le regrette. En auriez vous une ? Je suis preneur.
J'en ai eu un en main, juste le temps de faire un croquis, le propriétaire ne voulant pas les céder.

Cordialement.

bonjour

je suis d'accord avec Didier : "M" est pour Marseille et non Métroplitain, il n'y a guère matière à débat ces structures nous sont connues au moins dans leurs terminologies

de plus il faut savoir qu'il existait distinctement
un Dépôt des Isolés Métropolitains de Marseille
et un Dépôt des Isolés Coloniaux de Marseille



Cours d'administration militaire dans les Troupes Coloniales (1930)


DEPOT DES ISOLES DES TROUPES COLONIALES DE MARSEILLE
ET SES ANNEXES A BORDEAUX, PORT-VENDRES, SAINT-NAZAIRE, LA PALISSE. 

173. — Le Dépôt des Isolés est au personnel militaire en déplacement ce que les magasins de transit sont au matériel circulant. Il n'a, toutefois, que des attributions d'ordre purement administratif. Il administre, pendant la courte période nécessaire aux opérations d'embarquement et de débarquement, tous les officiers de corps de troupe et les hommes de troupe se rendant aux Colonies ou en revenant (1) et non placés hors cadres (2). 
(1) Tous les Officiers et Sous Officiers dits « sans troupe » sont administrés pendant le même temps, par la Sous Intendance Coloniale du port. 
(2) Les militaires placés dans la position hors cadres sont administrés par le Service Colonial du port. 

174. — Au débarquement, il assure à ce personnel le paiement de la solde de traversée, le logement et la subsistance des caporaux et soldats. 

Il fait connaître aux sous-officiers leurs affectations en France tandis que, par délégation du Ministre, il prononce celle des caporaux et soldats. Il met en route les officiers, les sous-officiers et les hommes de troupe soit sur leur lieu de congé, s'ils y ont droit, soit sur leur corps d'affectation, soit sur l'hôpital, le cas échéant, et leur paye les indemnités de déplacement correspondantes. 

175. — A l'embarquement, le dépôt des isolés ne paie, en principe, aucune allocation aux militaires qui doivent être réglés par leur corps d'origine de leurs solde et indemnités jusqu'à la veille du jour de l'embarquement, sauf évidemment le cas de retard dans le départ du bateau qui justifie alors l'intervention du Dépôt des Isolés. Ce dernier ne doit, cependant, jamais payer l'indemnité de départ colonial. 

176. — Le Dépôt est, en outre, chargé de tenir la matricule des officiers et des hommes de troupe en service outre-mer. 

177. Enfin, l'officier supérieur commandant le Dépôt exerce, en même temps que le commandement de cet organe important, les fonctions de chef de la Section de Transit colonial de Marseille. Cette section centralise toutes les questions d'ordre non administratif concernant la réception, le stationnement, La mise en route ou l'embarquement des isolés et des détachements européens et indigènes des troupes coloniales à destination ou en provenance des colonies. 

178. — Au point de vue de son organisation, et de son administration, le Dépôt des Isolés fonctionne comme un bataillon formant corps. 

 

Bonjour,

merci pour votre réponse.

Malheureusement je ne connais pas l'insigne que vous décrivez.

Cordialement

Bonjour,

TDM-PF a écrit:

L'un fait transition et transit, l'autre ne fait que transit, ils ont quand même un point commun la fonction administrative

"Pas comparable" est sans doute trop fort, mais similaire est très exagéré, surtout si l'on se place en temps de guerre au vu des effectifs accueillis par les CTTIC.

Cordialement,
DH

mouragues a écrit:

Merci Loic Lilian..
Pour ce qui est de Souge il semble que ce Centre ait été déplacé un temps à Villeneuve de Marsan à la frontière du Gers avant de gagner Rivesaltes, où les soldats et tirailleurs seront mis à disposition d'agriculteurs pour le travaux des champs sans contrepartie ( l'hébergeant se ayant à charge l'alimentation de la troupe ) Une fois les situations administratives réglées les navires trouvés les bataillons de rapatriables pouvaient alors embarquer à Port Vendres direction Oran

Juste une demande de précision : a-t-on quelque part des listes d'embarquement des soldats partis en Afrque du Nord ? Sur les états de service de mon GP qui était à Rivesaltes CTTIC 1 il est dit qu'il part de Marseille le 19 septembre. Il était à Rivesaltes depuis le 10août. Il débarque à Alger le 21/09.

Salut

Avec quelques retards, voici les croquis que j'avais fait pendant le bref moment durant lequel j'ai eu ces deux insignes en main.

Je reste persuadé, malgré les désaccords général, que le M est pour Métropolitains et non pour Marseille !
Pour l'insigne du C.T.T.I.C. il n'y a pas de R sur la trabe pour Rivesaltes qui figure en toutes lettre sur les bras de l'ancre.
Pourquoi devrait il y avoir un M pour Marseille qui figure sur les bras de l'ancre en toutes lettre, ce qui ferait double emploi.

.
Quelqu'un connait il cet insigne ou encore mieux l'aurait il ? Serait il possible d'avoir de bonne photos du recto et du verso 
de ces deux insignes ? Merci. 

Pourquoi C.T.T.I.C. 1 - ce qui impliquerait qu'il y ait un 2 localisé à Rivesaltes ou ailleurs  ? Il y a t'il une trace ?

En espérant que l'un ou l'autre pourra répondre à ces questions, mes remerciement anticipés. Cordialement.

Salut - 

AVZ94 - Vous mettez un lien qui devrait présenter l'insigne du C.T.T.I.C. 2 - aucun insigne de visible !
Aussi je pense que ce lien pourrait être supprimé et le message de même.

Mouragues - Extrait de "Les Grandes Unités Françaises" si cela peut vous être utile : Volume 3 - page 243 -
27/05/1940 - Mise sur pied des divers corps de la division. - Infanterie à Rivesaltes, avec reste 5°D.I.M. - 55°D.I. -
(274°R.I. formé avec éléments de 44 régiment et dépôt). 95°R.A. à Fontainebleau; 10°Bie Divisionnaires Antichar
à Nemours; 124°G.R.D.I. à Montlhéry; Compagnie Sapeurs-Mineurs 237/1 à Angers; Compagnie Transmissions 
237/84 à Montargis; Compagnie Auto 487/49 à Janvry; Groupe Sanitaire Divisionnaire 237 à Larzac.

Autres détails sur la 237°D.L.I. (15 pages) sur votre demande, envoi à votre adresse courriel.

Cordialement

TDM-PF a écrit:

Pour ceux que le sujet intéresse, sous la direction du général P. LANG une étude a été publié sur le site officiel des Troupes de Marine "Insignes des dépôts, centres, bases et autres organismes de gestion du personnel des Troupes Coloniales et des Troupes de Marine" 167 pages.

Bonjour,

Dans l'étude à laquelle vous faites référence, le général Lang mentionne la création du Dépôt des isolés des troupes coloniales de Marseille (DITCM) et non le dépôt des isolés des troupes coloniales à Marseille.

Par ailleurs, dans le très officiel BO du Ministère de la Guerre, édition méthodique, n°6 bis (Comptabilité... des troupes coloniales, modèles annexés au règlement) daté de 1913, le modèle 51bis porte en titre "Dépôt des isolés des troupes coloniales de Marseille".

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64851891/f288

L'abréviation est donc logiquement DITCM. Le nom sur les bras de l'ancre fait donc double emploi, et les couleurs du fond de l'insigne font même triple emploi puisque la croix bleu ciel sur fond blanc désigne sans aucun doute possible la cité phocéenne.

Au contraire, le nom officiel du CTTIC, n'est pas CTTIC de Rivesaltes, il n'y a donc pas de raison de voir écrit CTTICR.

Cordialement,
DH

Bonjour,

merci pour les deux dessins.

TDM-PF a écrit:

Pourquoi C.T.T.I.C. 1 - ce qui impliquerait qu'il y ait un 2 localisé à Rivesaltes ou ailleurs  ? Il y a t'il une trace ?

Il y a peut-être même un C.T.T.I.C 3 voir le document plus haut et les deux documents ci-dessous :





Le C.T.T.I.C 1 était celui de Fréjus.

Le C.T.T.I.C 2 était-il celui de Souge ou de Rivesaltes ?

Le C.T.T.I.C 3 d'après les deux documents, ci-dessus, était à Rivesaltes



Cordialement

Loïc Lilian a écrit:

Centres de Transition des Troupes Indigènes Coloniales


*Colonel BARFETY en mai 1940 pour le CTTIC du camp de Souge

Bonjour,

voici aussi Colonel BARFETY

Cordialement

Bonjour,
Désolé de relancer cette discussion après autant d'années, mais je cherche de l'aide dans les recherches que je fais (tardivement) sur mon père.
Dans son livret il est mentionné qu'il est allé au CTTC (de Marseille je suppose), ensuite au CTTIC N° 2, puis au DITC de Marseille. Etait-ce le CTTIC de Souges Rivesaltes ? Ça fait quand même un peu loin, je trouve. Cependant, j'aimerais bien en être sûr. Qu'en pensez-vous ? Merci de votre aide.
Jocelin LAKIA de l'ile de la Réunion