20e RANA

Bonjour,

Mon grand père maternel a été mobilisé le 3 septembre 1939 à Poitiers au 20ème RANA.
Il a été fait prisonnier le 24 juin 1940,  à Ceintrey (54) semble t'il.
Quelqu'un dispose t'il du parcours de ce régiment de septembre 1939 à juin 40 et des épisodes vécus par ce régiment ?
Merci d'avance.
Michel Denéchère

Bonjour,

Le 20e RANA est une unité organique de la 3e DINA, commandée par le général de division Chapouilly, puis par le colonel puis général de brigade Mast, à partir du 23/05/40. Le 20e RANA, quand à lui est commandé par le lieutenant-colonel Boubé de Gramont, puis le 22 septembre 1939 par le colonel Noirot-Nerinier. La 3e DIA est une unité d’active composée d’éléments indigènes et métropolitains. Ses effectifs sont complets à la mobilisation, mais elle souffre d’un déficit de « pièces de 25 mm AC par régiment, ainsi que du manque de transports automobiles et hippomobiles par rapport à sa dotation théorique. Ces déficits ne s’arrangeront pas, puisque l’on constate au 10 mai 40 les mêmes manques.

Le 23 août 1939, la 3e DINA est mise en alerte (échelons A) dans les IXe (Tours) et XIe (Nantes) Régions Militaires. Elle fait mouvement par voie ferrée vers la région de Sedan. Elle se place en couverture dans le secteur de Mouzon, sous commandement du XXIe CA. Le 2 septembre, les échelons B arrivent, suivis les jours qui suivent par les échelons C. Ainsi complétée, la division fait mouvement par la route vers la région d’Etain.

Arrivée en Lorraine, la 3e DINA relève la 3e DC à l’Ouest de la Nied, et occupe une position , le 16 septembre, située entre Launstroff (puis Buschdorf le 17) et Colmen. Depuis le 11, elle est passée sous commandement du CC (3e Armée). Du 1e au 4 octobre, la division se replie sur la position fortifiée. Elle y est relevée par la 58e DI le 6, et fait mouvement par la route vers le Nord de Metz. Elle reprend la route entre le 10 et le 15 vers la région Sud-ouest de Thiaucourt et Vigneulle les Hattonchâtel. La division passe rapidement en Réserve du GQG le 11 avant d’être attribuée au Xe CA de la 2e Armée le 17. A ces dates elle voyage par le train et en camion vers les communes de Vouziers, Voncq, Vendresse et Le Chesne. Elle y entame une période d’instruction et de travaux. Le 2 décembre elle repasse en réserve du GQG, avant d’être affectée quelques jours plus tard à la 2e Armée.

Installée près des frontières du Nord de la France, la 3e DINA doit relever l’un des régiments de la 71e DI (le 205e RI) au front par son 12e RZ dans le sous-secteur d’Amblimont le 28 février 1940. Entre le 4 et le 6 avril, nouvellement subordonnée au Xe CA (toujours la 2e Armée), elle relève la 71e DI dans le secteur de Mouzon. Ses limites sont situées à gauche par les communes du Petit Rémilly et La Besace, et à droite par celles de Villy et Inor. Elle passera les quelques jours restant avant l’attaque allemande à fortifier ses positions.

Le 10 mai, l’alerte est donnée. La 3e DINA occupe ses emplacements de combat. Quelques uns de ses éléments (dont le II/20e RANA) accompagnent les unités de cavalerie qui franchissent la frontière belge. Le 12, ces éléments repassent la frontière et les ponts sur la Chiers sont détruits. Le 13, la limite gauche de la division est ramenée à 1 kilomètre à l’Ouest de Tetaigne et à 1 kilomètre à l’Ouest de Mouzon. Les Allemands sont déjà sur la rive droite de la Chiers, et l’artillerie divisionnaire effectue des tirs pour gêner les mouvements ennemis sur un secteur situé entre Charbeaux et Linay. Mais le même jour, la 55e DI, voisine de la 3e DINA est enfoncée par les Allemands, entrainant également le reflux de la 71e DI. La 3e DINA réajuste alors son dispositif à la nuit, longeant le ruisseau d’Yoncq, face au Nord-Ouest.

Le 14, la division passe sous commandement du XVIIIe CA. Elle stope l’ennemi dans sa tentative de franchissement de la Chiers au Sud de Tetaigne. Puis sur ordre du CA, se replie sur la bretelle Inor Malandy. Le 20e RANA perd 6 canons de 75 à l’occasion. Le 15 la division s’installe sur ses nouvelles positions situées sur les communes de Pouilly, à la ferme Soiry et la côte de la Vigne à 800 mètres de Malandry. Les Allemands sont à Inor. Le 16, une contre-attaque est lancée pour reprendre Inor. L’ennemi est aussi actif, puisqu’il arrache la côte de la Vigne aux français et menace directement Olizy. Il attaque également dans les bois d’Inor, et s’infiltre, menaçant ainsi d’encerclement différentes positions françaises. Face à cette situation, le XVIIIe CA ordonne à la 3e DINA de se replier d’abord sur la commune de Martincourt, la ferme Heutebise et la côte de Vigneulle (800 mètres au Sud d’Olizy), puis à la lisière Nord du bois de Brontelle.

Le 18, la division contient les attaques allemandes du bois d’Inor, et les français contre-attaquent avec le 41e BCC et la 6e DI. Dans la soirée les Allemands attaquent à nouveau les positions de la 3e DINA. La commune d’Inor est la cible d’une nouvelle contre-attaque française le 19 et les combats sont durs, mais la ville est à nouveau française le 20, et partie grâce à la concentration des tirs d’artillerie sur la cote 311. Le 21, la division se prépare à être relevée par la 6e DINA, puis fait mouvement et se regroupe dans la région de Murvaux, Brandeville et Haraumont. Elle à beaucoup souffert de ses derniers combats, et à perdu de nombreux matériels et environ 700 à 900 hommes par RI.

Le repos sera de courte durée, et les évènements oblige la division à remonter au front dans la nuit du 23 au 24 mai, afin de relever la 41e DI dans le secteur de Marville. Mais ce mouvement devient impossible, face à la pression ennemie, et il finit par un placement en réserve du CAC, dans la région Est de Buzancy, sur la rive gauche de la Meuse. Du 24 au 28, la Grande Unité y organise une ligne d’arrêt suivant les communes de Halles, Montigny devant Sassey et Sassey. Les effectifs sont partiellement complétés, et l’artillerie touche quelques pièces supplémentaires afin de combler les pertes.

Du 29 au 31, la 3e DINA retrouve ses cantonnement du 22 dans la région de Haraumont. Elle relève ensuite la 41e DI dans le secteur de Marville, occupant ainsi les positions du front situées entre Velosnes et Longuyon. Elle repasse à l’occasion sous commandement du XVIIIe CA. Le 9 juin, elle fait mouvement vers la région de Damvilliers pour ensuite occuper une position face à l’Ouest entre Dun sur Meuse et Mouzay, mais elle y est relevée par la 6e DINA le 11 et se regroupe au Sud de la forêt de Woëvre pour être transportée par camion. Le 12 elle fait mouvement par la route vers la région de Lahecourt, le 20e RANA est ainsi transporté par camions, ce qui repose les hommes, mais prends du temps à cause des encombrements. Un groupement hippomobile appelé « de Grammont » est séparé de la division et doit faire route seul. La division reçoit pour ordre de barrer la route aux blindés allemands pouvant déboucher des directions de Reims et Châlons dans le but d’encercler le CAC. Elle prend donc position sur une bretelle longeant le canal de la Marne au Rhin, située entre Vitry le François et Sainte Menehourld. Cette position est longue de 59 kilomètres, soit bien au delà des zones théoriquement couvertes par une DI en défense. Les différents barrages sont installés sur le secteur, sans volonté de front continu, car la Grande Unité à elle seule en est incapable.

Le 13 juin, les Allemands sont signalés par le GRDI à Vanault le Châtel. A 9 heures, le contact est établi à Changy, Rosay, Vernancourt et Charmont. L’ennemi s’infiltre au Sud-Est de Vanault les Dames, malheureusement pour le 12e RZ qui est en train d’arriver et perd son 2e bataillon dans l’histoire. A 15 heures, les positions tenues par la 3e DINA sont enfin raccourcies par l’introduction sur ce front de la 6e DIC. La nouvelle zone assignée se situe donc entre Vitry le François et le bois communal situé au Nord-est de Charmont. La division subit des attaques vigoureuses sur les secteurs de Vitry le François et de Charmont, mais les Allemands finissent par franchir le canal à Etrepy et progresse vers Saint Lumier. Ils atteignent Perthes peu avant 19 heures et Saint Dizier à 20 heures. De plus, la Marne est franchie, et les Allemands commencent à déborder Vitry le François par l’Ouest. Ces mouvements isolent une partie de la 3e DINA du gros des troupes, mais a priori, le 20e RANA n’est pas concerné. Dans la nuit, une partie de la division, appelée Groupement de Grammont recule de Consenvoye à Moulin Brûlé.

Le 14, la division se regroupe et tente de réorganiser une position défensive entre Mogneville et NettancourtLe 20e RANA est installé sur le Sous-secteur Nord. Un groupe en retrait et deux autres en appui direct des lignes. La division ayant perdu le gros de ses pièces antichar dans la bataille précédente, l’emploi des 75 contre les chars est une solution relativement efficace, et rassurante pour l’infanterie qui occupe les lignes. Dès le matin, la Wehrmacht attaque, en particulier à Rancourt et à l’Est de Contrisson. Dans la nuit suivante (du 14 au 15), la 3e DINA se replie sur ordre sur la ligne de la Saulx. Mais certaines unités sont encerclées et ne peuvent suivre, en particulier les services de l’intendance. La division, divisée en deux groupements, s’installe en défense entre La Saux et Bazincourt face au Sud-ouest (Groupement Buisson) et dans le bois de Montfromont face au Sud-est (Groupement Tissané).

Le 15 le Groupement de Gramont (celui qui était séparé de la division) rejoint Dagonville et complète les défenses de la 3e DINA sur la Saulx. Vers midi le secteur attribué à la division est étendu au Sud jusqu’à Menil. Dans la nuit, sur ordre la Grande Unité fait mouvement vers Saint Aubin. Elle arrive à Mauvages dans la matiné du 16 et continue sa route par Greux, Coussey, Attigneville, Morelmaison et Remoncourt. Le 17, en l’absence de communication avec la 2e Armée, la division s’arrête, sur ordre de la 3e Armée, sur une position face au Sud située entre Vittel et Suriauville. Sa mission consiste à couvrir une contre-attaque d’envergure française prévue pour le 18. Mais le jour venu, l’action est annulée et la 3e DINA continue son repli vers la région des communes de Vicheray, Pleuvezain et Aboncourt. Le 19, le mouvement continu d’Aboncourt vers Soncourt et Tranqueville en vue d’y relever des éléments de cavalerie. Elle doit ensuite poursuivre sa route vers la forêt de Charmes, mais ce replie est interrompu sur ordre. La division doit se regrouper dans la zone des communes de Thorey, Chaouilley et Praye. Elle y organise une position défensive face au nord le 20.

Dans la nuit, ses positions sont étendues jusqu’aux abords Ouest de Vezelise. Puis, dans la matinée, les Allemands sont au contact au Nord de Chaouilley, mais les positions tiennent bon. Malheureusement, les Allemands ont attaqué également sur l’axe Xirocourt, Saint Firmin et Fourcelles sous Gagny commençant ainsi l’encerclement de la 3e DINA. Celui-ci est complet à la nuit. Le 22, la Wehrmacht accentue sa pression, mais malgré cela, des éléments de reconnaissance allemands sont capturés à Vaudémont.

Dans la nuit du 22 au 23, des pourparlers s’engagent entre les Allemands et le Général commandant le CAC. Ils aboutissent sur une convention à 21 heures. La 3e DINA se replie sur les cantonnements de Chaouilley, Praye, et entre Chaouilley et Saxon pour l’artillerie. Le 23 vers 17 heures, elle remet ses armes et est entièrement capturée. Elle cesse donc d’exister.

Pour en revenir à votre grand père, il à du être distancé par les unités de sa division, ce qui expliquerait pourquoi il n’a pas été capturé en même temps que les autres et le jour suivant. Il aura été fait prisonnier comme de nombreux soldats, sur une route, en tentant de rejoindre les dernières positions connues de sa division. La 3e DINA fut une Grande Unité plus qu’honorable. Les exemples de courage de ses troupes sont nombreux. C’était une belle division.

Cordialement
Eric DENIS

Bonjour à tous,

Quelques éléments sur le 20e RANA, issus d'un rapport du Cne Mazalrey.

"(étant alors S/Lieutenant)

Je fus affecté à la mobilisation comme chef de Section à la Batterie antichars du 20e R.A.N.A. (3e DINA), sous les ordres du Capitaine Gaymard.

L'échelon A de cette unité, composé de 2 Sections de 75, fut embarqué à Poitiers en chemin de fer le 23 août 1939 vers 2 heures du matin, se portant en couverture de la Frontière N.E.

Débarquée à Carignan le 25, cette unité cantonna à Beaumont-en-Argonne jusqu'au 2 septembre, date à laquelle elle se transporta à Mouzon, en cantonnement d'alerte. Ce jour-même, 2 septembre, je fus détaché à l'Observatoire du Mont-Tilleul (3 Km N.E. de Carignan), avec sous mes ordres un petit personnel de liaison et d'observation, comme observateur avancé de la Division.

Si l'ennemie attaquait par surprise en envahissant la Belgique, le G.R.D. 93, déployé le long de la frontière belge devait en avertir par fusées. J'avais mission d'alerter aussitôt le commandement, et de déclencher le tir des Groupes de 75 du 20e RANA, en position vers Mouzon. Rien de tel ne se produisit.

Le 10 septembre 1939, ordre fut donné à la Batterie anti-chars de monter en secteur dans la région de Bouzonville. Mouvement par voie de terre avec nos chevaux. Nous arrivons le 18-9 au matin dans la zone qui nous est assignée. La mise en batterie est prévue pour le lendemain. La batterie est toujours réduite à 2 Sections de 75 en état de tirer (munitions : obus de rupture, plus un petit lot d'obus à balles pour la défense rapprochée). Car l'échelon B, au lieu d'arriver avec 1 Section de 75 (BAC type ancien), a amené 8 canons de 47 Mle 37, pour la constitution d'une B.A.C. type moderne, mais canons sans munitions, celles-ci étant promises pour un peu plus tard. Donc, deux positions de section sont occupées (l'une près de Lacroix-les-Bouzonville, l'autre près de Hargarten), deux autres sont préparés (dans les bois entre Lacroix et Bibiche) et sont destinées à être occupées quand les munitions de 47 arriveront.

Cette situation dure jusqu'au 5 octobre. Le secteur est passif. Quelques pertes, toutefois, chez les Tirailleurs de la 3e D.I.N.A. La Bie antichars, d'ailleurs loin en arrière de la ligne d'arrêt du dispositif défensif, n'a subi à aucun moment les tirs de l'ennemi.

Le 5 octobre vers midi, l'unité est relevée, et descend au repos à petites journées. Installation le 20 octobre en cantonnement de repos. La 3e D.I.N.A est mise en réserve de G.Q.G. La Batterie antichars cantonne dans le village de Loisy (8 Km de Vouziers) dans les Ardennes. Fin décembre, elle se transporte à Cherdeny (à 2 Km plus loin).

Vers le 15 mars, ordre de changer de cantonnement. Dans le cadre du Plan d'aide à l'Agriculture, canonniers et chevaux, répandus dans les fermes, participent aux travaux agricoles (labours de printemps). P.C. De la Batterie à Saint-Etienne à Arnes (Ardennes)."

Pas d'élément pour la suite, Mazalrey quitte le 20e RANA pour l'Ecole militaire d'artillerie de Poitiers.

Cordialement,

Bonjour,

Quelques précisions sur les arrivées dans la zone des armées du 20e RANA :

BHR le 03/09 à Mouzon (08)

1er groupe
CR1 le 02/09 à Stenay (55)
1ère Bie le 25/08 dans la Meuse
2e Bie le 27/08 dans les Ardennes
3e Bie 03/09 arrive à Stenay (55)

2e Groupe
CR2 03/09 arrive à Stenay (55)
4e Bie le 28/08 à Inor (08)
5e Bie le 27/08 à Mouzon (08)
6e Bie le 03/09 arrive à Stenay (55)

3e Groupe
CR3 arrive le 12/09 à Stenay (55)
7e Bie arrive le 12/09 à Stenay (55)
8e Bie arrive le 13/09 à Stenay (55)
9e Bie arrive le 12/09 à Stenay (55)

Il n'y a pas de CCC concernant la batterie antichar du 20e RANA. Est-ce que par hasard cette batterie aurait été rattachée à une autre unité ? Je trouve bizarre qu'il manque les CCC de 1939 pour cette batterie qui est bien citée ci-dessus dans un fil antérieur  par un témoignage d'époque. Les CCC de toutes les autres batteries sont bien existants pour 1939 !

C'est une batterie d'active qui n'a apparemment pas "voyagé" entre différentes unités, mais les archives sont peut-être à part, les BAC ne faisant pas partie intégrante des régiments.

Bonjour Didier,
Au cas où, j'avais regardé dans les archives classées des BAC au CAPM, que j'ai d'ailleurs partagé dans ce forum. Elle n'y figure pas. Je posai la question au cas où... 
Les archives ne donnent que ce qu'elles ont...
Merci bien pour la confirmation. Ce soir je publierai la composition du régiment avant mai 1940 où cette 10e Batterie antichars est quand même bien mentionnée...

Bonsoir,

Comme promis ce matin vous trouverez ci-dessous l'encadrement du 20e RANA établi à postériori en janvier 1942pour une date avant le 10/06/1940, car beaucoup d'archives de ce régiment ont disparues... Les archives que je produis sont au CAPM de Pau et proviennent de document venant du DGA N° 9. D'ailleurs je joins la note explicative en avant première...

Vous remarquerez que le témoignage su Sous-Lieutenant MAZABREY (ou MAZALREY) suivant le témoignage cité un peu plus en amont permet de dire qu'il y a sans doute des différences non connues dans les affectations des officiers de ce régiment... Puisque celui-ci quitta le régiment peu après le 15 mars... 
Il doit s'agir de : Jean Marie Joseph Henri MAZABREY né le 08/02/1913 à La Courtine (23)

Je vous joins dans les messages suivants les indications portées dans les CCC du 3e et 4e trimestre de 1939.

D'abord la BHR :



Et tant que j'y suis les cantonnements :

Voici le 1er groupe par batterie suivant le même principe :

1ère batterie :



et les cantonnements :

2e batterie




et les cantonnements :

3e batterie




et les cantonnements :

1ère colonne de ravitaillement :







et les cantonnements :



Ouf ! et voilà pour le 1er groupe...

Je souffle avant de faire la suite...

Bonjour,

Passons maintenant au 2e Groupe de batteries

4e batterie :
Les données étant espacées par de grands blancs je n'ai copié que les données en enlevant les espaces vierges...





et pour le 4e trimestre, là, c'est mieux condensé...


Et voici les cantonnements...

5e batterie




et les cantonnements :

6e batterie




et les cantonnements :

Colonne de ravitaillement N°2




Et les cantonnements :




Et bientôt le 3e groupe...

Bonjour,
Et voici le 3e groupe :
Toutes ses unités n'ont eu qu'un seul CCC de septembre à décembre 1939

7e batterie


avec une particularité un CCC du 2e trimestre 1940 subsiste... (même s'il est incomplet et non signé...)


Et les cantonnements 


Pour mai/juin 1940 les déplacements... Enfin ceux qui ont été indiqués...

8e batterie





Et les cantonnements

9e batterie




Et les cantonnements

et pour finir la colonne de ravitaillement N° 3

Pour rappel, il n'y a pas d'archives de la 10e batterie antichars.

par contre il y a 3 CCC de la 111e Batterie du 20e RANA qui n'a pas de lien (à part les écussons) avec le 20e RANA... Je mets ci-dessous un courrier du SHD qui en parle...



Les emplacements de cette batterie ne sont pas indiqués sauf que le CCC du 1T1940.

mais où est-elle partie ?
Une piste peut-être sur ce détail de sortie d'armement de la 111e batterie en mars 1940...


Voici son encadrement :

Dans les archives venant du DGA n°9 nous avons un aperçu des récompenses et des militaires décédés. 


Après les croix de guerre les croix de bois...
C'est nominatif pour les officiers et sous-officiers mais uniquement numérique pour la chair à canon...


Mais il ya quelques feuilles comme la suivantes qui permet de trouver la trace des hommes du rang "mort pour la France" ou pas.

Pour ce dernier il a un homonyme (N° matricule différent) qui a été cité :


deux autres exemples de citations :

Et pour terminer mon partage sur le 20e RANA

J'ai trouvé cette citation, est-elle pour le régiment ou pour son commandant ?

Superbes et peu courantes archives récupérées par Philippe, qui m'en a gentiment transmis une copie!

Avec plaisir...
Mais attention je n'ai pas tout pris en photo...