11e RACLH

Tout d'abord, permettez moi de vous féliciter pour la qualité de votre site, pour la richesse des documents et des informations qu'il contient.
Malgré le volume des informations du site, je ne suis pas parvenu à trouver ce que je cherchais, sans doute parce que je ne suis pas allé au bon endroit.
Ancien du 11ème RAMa, je "travaille" sur son historique. Héritier du 11ème RACLH, je me suis aperçu que son action pendant la campagne de 1939-1940, n'était pas ou peu connue et que le régiment actuel ne possédait que peu de traces de ce passé.
Parti de Lorient au début de septembre 1939, le 11ème RACLH est rattaché au CAC déployé dans le secteur de Thionville où il sert d'artillerie dans les intervalles de la ligne Maginot.
Redéployé après le 20 mai 1940 das la région sud du canal de l'Aisne, ses batteries appuient en particulier les 35 et 36ème DI. Ses tirs interdisent le franchissement du canal à plusieurs reprises. Emporté par le mouvement général, il opère son repli vers le sud-est à partir du 9 juin. Il est fait prisonnier entre le 18 et le 22juin non sans avoir combattu comme l'atteste la citation d'une de ses batteries.
Malgré les recherches au SHD, il ne reste que peu de traces.
Mon but est de recréer l'organigramme du régiment à cette époque. Après avoir étudié les listes des prisonniers de guerre et quelques bribes de documents de l'époque, il reste encore bien des zones d'ombre sur les hommes et l'action menée en 1940. Je n'ai pas trouvé dans votre site l'organigramme d'un RALH de corps d'armée et ne possédant pas le livre du colonel Kauffert, je souhaite savoir si vous  possédiez un organigramme de ce type d'unité.
J'ai également commencé à dresser la liste des "morts pour la France" de cette période mais là-aussi, ce travail est complexe car dissout le 22 juin 1940, il n'a été réellement recrée qu'en 1951 et à l'exception de quelques officiers, peu de monde s'est vraiment soucié de ce qu'étaient devenus les Bigors dont une grande partie était d'origine Malgache.
Merci de votre aide et encore bravo pour ce travail de mémoire
Loïc

Bonjour,

Avant tout, merci pour vos appréciations quant à notre travail. Je pense que les informations suivront, mais si vous n'avez rien trouvé au SHD, ce sera certainement plus difficile.

Cordialement
Eric Denis

Je n'ai pas particulierement d'elements sur cette unité , je precise juste son insigne ci-dessous , que , certainement , vous avez déjà trouvé sur notre page artillerie .
http://www.atf40.fr/ATF40/regiments%20d'Artillerie.html#coloniaux

Alain

Bigor! a écrit:

Je n'ai pas trouvé dans votre site l'organigramme d'un RALH de corps d'armée et ne possédant pas le livre du colonel Kauffert, je souhaite savoir si vous possédiez un organigramme de ce type d'unité.

Certes nous ne l'avons pas encore fait ...
Si vous n'avez rien contre l'anglais , et des difficultés a trouver les "annuaires Kauffer" , je vous conseille cependant les ouvrages de Lee Sharp " the french army 1939-1940 , organisation , order of battle , Operational History" ( le volume III est consacré a l'artillerie et on y trouve l'organisation théorique d'un RALH ) aux editions Military Press .
http://www.militarypress.co.uk/french_military_history/index.htm

Alain

Les régiments d'artillerie sont à peu près tous organisés sur le même modèle :
batterie hors rang, groupes à 3 batteries de 4 canons + colonne de ravitaillement
Les Régiments d'artillerie de corps d'armée hippo comprennent normalement 2 groupes de 105 L 13 et 2 groupes de 155 longs.

Cdt,
DH

Alors la Didier , tu me fais une contradiction dans tes propres termes ....
un Regiment d'artillerie lourde divisionnaire ( RALD ) est issu d'un RA , comme le RAD , et donc n'a que deux groupes ( 3 pour le RAD ) , pas 4 pour le lourd comme tu sembles le dire ! n'oublions pas qu'il y a parfois des néophytes nous lisant .
Les régiments de corps/armée ont une organisation certes similaire, mais pas identique en terme de nombre de groupes , et bien souvent , pas le même matériel .

Alain

dhouliez a écrit:

Les régiments d'artillerie sont à peu près tous organisés sur le même modèle :
batterie hors rang, groupes à 3 batteries de 4 canons + colonne de ravitaillement
Les Régiments d'artillerie de corps d'armée hippo comprennent normalement 2 groupes de 105 L 13 et 2 groupes de 155 longs.

Tu noteras que je n'avais pas précisé le nombre de groupes quand j'évoquais le régiment d'artillerie en règle générale...
Et que j'ai précisé de CA quand j'ai parlé de 2 + 2...
Il n'y a donc pas de contradiction à mon sens !
D.

Merci à tous pour vos réponses. Je vais tenter ma chance sur le site préconisé par Alain; cela m'obligera au moins à me remettre un peu à faire de l'Anglais.
Concernant le 11ème RACLH, son organisation principale est la suivante:
BHR regroupant EM et moyens de commandement
1er groupe sur 105mm L13
2ème groupe sur 155mm L17 Schneider
3ème groupe sur 105mm L13
4ème groupe sur 155mm L17 Schneider
Chaque groupe est constitué de 3 batteries de tir et d'une colonne de ravitaillement
Chaque batterie est composée entre-autre de 2 sections de tir à deux canons
J'estime l'effectif total d'une telle unité hippomobile à plus de 2000hommes au moins.
Dans mes recherches, entre les rapports d'activités fait par les officiers en captivité et les "listes des prisonniers de guerre transmises par l'autorité allemande", j'arrive à près de 1500 noms. Bref! Il me semble que je suis encore loin du compte.
Bonne journée, cordialement,
Loïc

Théoriquement,
96 officiers,
280 sous-officiers
2888 brigadiers et canonniers...

Cdt,
DH

Merci de cette info très intéressante.
Ces chiffres sont très impressionnants surtout en ce qui concerne les militaires du rang.
Le 11ème RACLH était un régiment de recrutement breton mais possédait un nombre important de tirailleurs malgaches de plusieurs centaines à priori.
Cordialement
Loïc

Bonjour,
...Essentiellement employés comme conducteurs de chevaux...

DH

Bonjour,
..... effectivement, il semble qu'ils étaient majoritairement rattachés au service des chevaux. Sur 345 artilleurs malgaches recensés, je n'ai comptabilisé que 8 sous officiers et 10 gradés, eux aussi au service des chevaux. D'après les récits et notamment celui de la 10ème batterie du capitaine Couëtdic, certains d'entre eux étaient quand même au service des pièce ou à la défense rapprochée. Deux des Malgaches morts au combats et identifiés servaient des mitrailleuses.
Cordialement
Loïc

Bonsoir

voici quelques informations que vous possédez peut-être déjà :

"Dès le 16 septembre 1939, les éléments du 11ème RALC, qui ont été embarqués le 8 septembre à Lorient, prennent position sur les rives de la Moselle et appuient efficacement les nombreuses attaques locales menées à l'Est de la Moselle, dans le secteur d'Apach notamment.

Au cours de l'hiver 1939-1940, ses batteries avancées poussées devant la ligne Maginot, harcèlent l'ennemi et contribuent puissamment à faire échouer nombre de coups de mains locaux menés sans trêve par un adversaire ardent et supérieurement équipé.

Lorsque le 10 mai, les Allemands déclenchent leur offensive générale et pénètrent en Luxembourg, le 11ème RALC dont de nouveaux éléments ont été poussés en avant, entre dans la bataille. Se substituant au début à l'artillerie de campagne aux portées insuffisantes et trop en arrière, il appuie au plus près de ses feux les GRD et les éléments amis légers qui ont pénétré en Luxembourg, puis refluent ensuite, en combattant pied à pied sur les avancées de la ligne Maginot. Sans discontinuer, durant dix jours, jusqu'au 21 mai, le 11ème RALC tire jour et nuit et inflige à l'ennemi des pertes considérables (résultats contrôlés par les observatoires, cadavres trouvés sur le terrainreconquis après contre-attaques, renseignements de prisonniers).

Transporté en bordure de la poche qui vient d'être colmatés au sud de Sedan, le 11ème RALC est, à partir du 26 mai, en batterie dans la boucle de l'Aisne et sur les pentes d'Argonne. Abondamment pourvu de munitions, il prend à partie sans répit jour et nuit, observatoires, batteries ennemies, noeuds de routes, rassemblements de troupe, engins blindés.

Les 8, 9, et 10 juin, les Allemands déclenchent la grande offensive de Champagne qui vient mordre jusqu'aux contreforts d'Argonne, Fantassins, motorisés, parachutiste (?) arrivent à s'infiltrer profondément à l'intérieur de nos lignes. Des observatoires, des batteries sont encerclés. Des unités de "Lourde" débouchent à zéro, sur des éléments apparaissant à quelques centaines de mètres des positions.

Sans soutien d'infanterie, livrés à eux-mêmes, officiers, gradés et canonniers du 11ème RALC organisent eux-mêmes la défence rapprochée. Les contre-attaques locales ou générales rétablissent la situation. Le CAC "tient" et fait encore des prisonniers dans la journée du 9. Ce n'est que le 10 au soir, après que l'ennemi aura enfoncé le front de l'Aisne, que le 11ème RALC, dont les batteries n'ont pas reculé d'un pouce, recevra l'ordre de retraité.

Et durant dix ou douze jours, sans trêve ni repos, ses groupes de 105 mis à la disposition des DI et décrochant toujours les derniers après les artilleries organiques, ses groupes de 155 L, effectuant parfois deux mises en batterie dans la journée et prenant à partie les blindés, le 11ème RALC retraitera dans un ordre parfait, moral intact au milieu de la désagrégation croissante progressant seul et sans soutien d'infanterie au contact immédiat; ses éléments ne succombent qu'à la dernière minute, sous le nombre, trouvant encore le temps et les moyens d'infliger à l'ennemi des pertes sévères par le canon, le fusil et les armes automatiques, pertes dont la réalité a été confirmée par ses adversaires eux-mêmes.

Sous le commandement de son chef, le Colonel Duchaussoy, secondé par les commandants de groupe manoeuvriers, les chefs d'escadron Plé, Artigaud, Germain, Riou et le capitaine Lexpert, le 11ème RALC a symbolisé, neuf mois durant, auprès des DI qui se sont succédées sous les ordres du CAC, les traditions de haute valeur morale, de solidité au feu et de virtuosité au tir de l'artillerie coloniale."



"La défense de Voivres (Vosges) par les Bigors du 11ème RALC (10ème Batterie) le 18 juin 1940 :

Le jour, il fallait tirer et l'on roulait la nuit : des combats sans trêve nicesse, la retraite sans sommeil ni repos. En huit jours, au pas lent des dix chevaux d'attelage, sous les bombes et le canon, la 10ème batterie du 11ème RALC vient, par delà les plaines de Champagne et les coteaux du Barrois, de haler ses lourdes pièces de 155 L des collines boisées d'Argonne jusqu'aux premières pentes des Vosges.

Le 18 juin, au matin, on est à Voivres, un petit village vosgien dont l'unique rue, le long de la route, s'étire vers le sud entre un gros boqueteau qui la domine d'un côté et une mince languette de bois de l'autre. Partout on signale des engins blindés ennemis qui sillonnent routes et chemins, encerclent et submergent les derniers îlots de résistance. Plus au nord, le 11ème RALC, après avoir rebroussé chemin, cherche une fois ultime à se dégager encore et à prendre le large. Mais il est seul, sans soutien d'infanterie; il faut que l'on protège sa retraite. C'est la mission qui va être confiée à la 10ème Batterie, qui devra au besoin se sacrifier entièrement.

Cette 10ème Batterie, c'est la Capitaine Couesdic qui la commande, un Saint-Cyrien de 28 ans, ardent, colonial dans l'âme. Les moyens dont il dispose encore ? Deux pièces de 155 L sans munitions, quelques voitures, quatre armes automatiques, une quarantaine de fusils. Avec cela, il pense qu'il va pouvoir tenir deux heures. il an a rendu compte au chef d'escadron, puis, bref, a donné ses ordres : les deux pièces seront mises en travers de la rue à la sortie sud du village, devant laquelle, solidement brêlées, elles feront un excellent barrage. Le Sous-Lieutenant Bapst, avec vingt canonniers et deux fusils-mitrailleurs, assurera la défense rapprochés du barrage et du bois de l'ouest. L'Aspirant Dumortier, avec quinze canonniers et une mitrailleuse, défendra le Boqueteau. L'Adjudant-Chef montfort, en réserve de batterie avec dix hommes et une mitrailleuse, surveillera les lisières ouest du village. Consigne pour tous : ne tirer qu'à coup sûr et tenie jusqu'au bout.

En quelques instants, tout le monde est en place. Il est 09h30, soudain, un bruit de moteur. des rafales de mitrailleuses. Prudemment, un engin ennemi approche, puis s'arrête à 30 mètres du barrage. Sa tourelle pivote en tout sens, ses balles fouillent les couverts. Silencieux, les canonniers du 11 se terrent et ne répondent point. Le capot du blindé se soulève, une tête apparaît. Aussitôt quatre coups de feu claquent. Précipitamment le capot se referme et l'auto-mitrailleuse disparaît. Mais d'autres surgissent presque aussitôt. Des motocyclistes foncent sur le barrage. Avec des balles perforantes, les canonniers du 11 cherchent à toucher les parties faibles des blindages ou les visières. Les premiers motocyclistes sont abattus au fusil.

Maintenant, le combat fait rage. Les canons des blindés mêlent leurs coups sourds au crépitement de la fusillade. La route est couverte d'engins. Quelques-uns cherchent à gagner du terrain à travers champs, d'autres à bousculer le barrage. Mais partout les défenseurs font tête.

A 10h00, un ordre de repli arrive : le régiment se dirige vers Remiremont. Mais l'on ne peut songer pour l'instant à esquisser un mouvement quelconque de retraite : la 10ème est durement accroché et il faudrait laisser trop d'hommes sur le terrain. Donc le combat continue.

L'ennemi se fait plus mordant. Soudain, parmi les nôtres, une mitrailleuse s'arrête, puis repart : servant blessés. Sous un pommier, un fusil-mitrailleur se tait : trois servants viennent d'être successivement tués. Mais, bondissant de couvert en couvert, le petit groupe de réserve de l'Adjudant-Chef Montfort prend leur place et "bouche le trou".

Il est 11h00. De notre côté, la fusillade devient moins nourrie. Il y a des morts, des blessés. Et puis les munitions commencent à manquer. Un nouvel ordre vient de parvenir du commandant de groupe : se replier en direction d'Epinal !

Ordre immédiat du Capitaine : les groupes Bapst et Dumortier se replieront à son signal, tandis que le groupe Montfort, ramené en arrière, s'installera à la sortie nord du village, derrière une cête, et protégera le repli de la batterie.

Mais, soudain, des rafales toutes proches déchirent l'air. Chars, auto-mitrailleuses, motocyclistes surgissent sur la route. Les brancardiers sont enlevés. Le capitaine Couesdic, couché dans un fossé de la route, essuie à bout portant une rafale de mitrailleuses, est entouré, désarmé et fait prisonnier. Par le barrage disloqué, l'ennemi se rue dans le village qu'il submerge. L'Adjudant-Cher Montfort, qui, resté en arrière, cherche à sauver les papiers de la batterie, est abattu sur place.

Cette fois, c'est la fin : les forces en présences sont trop disproportionnées. Plusieurs centaines de chars, d'autos-mitrailleuses, de motocyclistes défilent dans le village. le Sous-Lieutenant Bapst lui aussi vient d'être pris. sur quarante-cinq canonniers, six sont tués, quatre blessés. Successivement les débris épars de la 10ème batterie succombent. Mais deux heures durant, seule et sans soutien, gardant intactes et pleines les traditions de l'arme, celle-ci a réussi à maintenir en échec des effectifs considérables et puissamment armés. Les cadets de demain garderont vivant le souvenir de ce que furent, à Voivres, les artilleurs de la 10ème batterie."



"La 12ème batterie du 11ème RALC :

Lorsque, le 9 juin au jour, les Allemands reprennent leurs attaques violentes en Champagne et sur la boucle de l'Aisne, la 12ème Batterie du 11ème RALC (batterie Raoul) se trouve en position au sud-est du village de Vandy.

Dès 6h30, après s'être emparé de la croupe de Voncq, l'ennemi atteint le village de Vandy, l'occupe et hisse au haut du clocher le drapeau à croix gammée. Des éléments nombreux progressent sur la crête voisine et s'infiltrent dans les bois environnants. La batterieRaoul est encerclée. Vers 9h00 du matin, le Colonel Claerebout, commandant l'ALCA, qui s'est porté avec un de ses officiers derrière le groupe de combat de cavaliers qui reste seul à barrer la route à un kilomètre ou quinze cents mètres au sud de Vandy, constate lui-même que les éléments ennemis, qui tiraillent abondamment, ont largement progressé au delà de la position tenue par la 12ème Batterie

La 12ème Batterie ne dispose que des éléments de sa batterie de tir dont, au reste, une partie seulement est effectivement dotée de l'armement individuel réglementaire et de ses quelques armes automatiques désuètes. Mais elle est commandée par un officier, le Capitaine Raoul, dont le calme et le sang-froid sont imperturbables au feu et qui, d'ailleurs, a déjà fait ses prenves comme fantassin en 1914-1918. Celui-ci a immédiatement organisé la défense rapprochée en répartissant judicieusement son personnel et utilisé au maximum le terrain boisé et coupé. c'est ainsi que, totalement encerclé, sans communication avec son groupe, il réussit depuis 6h30 à tenir les éléments ennemis égaillés alentour, en respect. Et lorsque 12h30, au bout de cinq heures, la contre-attaque menée par les Spahis marocains reprendra d'un seul élan Vandy, puis Voncq, elle retrouvera au complet, personnel et matériel, la batterie Raoul qui reprendra aussitôt ses missions de tir."

(l'ensemble est issu du Mémorial de l'Empire)

Cordialement

Bonsoir

voici une citation collective :

Ordre 486 C - A l'ordre du Corps d'Armée.

10ème Batterie du 11ème Régiment d'Artillerie Lourde Coloniale.

unité de choix qui, au combat depuis le 18 septembre 1939 jusqu'au 18 juin 1940 sur la Moselle, en Argonne, en Champagne et sur les Vosges, a sans cesse déployé au feu les plus belles qualités guerrières sous les ordres de son chef le Capitaine Couetdic, secondé par le Sous-Lieutenant Bapst. Le 18 juin 1940, au cours d'une retraite pied à pied a, malgré des pertes sévères, défendu deux heures durant le village de Voivres, avec ses seuls moyens au mousqueton et à la mitrailleuse contre les attaques répétées et mordantes d'une forte colonne d'engins blindés.

12ème Batterie du 11ème Régiment d'Artillerie Lourde Coloniale.

Batterie d'élite qui, sous le commandement du Capitaine Raoul, s'est particulièrement signalée par sa belle conduite au feu notamment au cours des attaques allemandes de juin 1940 sur l'Aisne et en Argonne. Le 9 juin, complètement encerclée par l'infanterie ennemie, s'est vaillamment défendue avec ses seuls moyens cinq heures durant et a tenu jusqu'ai moment où elle a été dégagée par une contr-attaque brillamment menée par les Spahis Marocains.

Cordialement

Bonjour AVZ94.
Merci de ces longues informations qui confirment en tous points ce que je possédait déjà. Je regrette que ces heures intenses soient bien mal connues aujourd'hui car mes anciens ont fait "le job" comme on dit maintenant.
Les extraits du mémorial de l'Empire sont confirmés en majeure partie par les rapports d'officiers rédigés lors de leur captivité ou au retour de celle ci. Malheureusement si les rapports du 4ème groupe ont bien été transmis et permettent aujourd'hui d'avoir une bonne idée des actions des 10,11 et 12ème batterie, il n'en est pas de même des autres unités du régiment à l'exception de la 6ème batterie et de la 111ème batterie d'instruction qui a mené un combat détaché du régiment dans l'Aube.
Encore merci pour toutes ces précisions
Bonne journée, cordialement
Loïc

Bonjour,

voici une photo d'officiers appartenant au 11ème Régiment d'Artillerie Coloniale





Cordialement

Bonsoir.
Merci d'avoir mis en ligne ces photos. Dommage qu'il soit difficile voire impossible de dater cette photo précisément et d'identifier ces personnages en particulier le deuxième à partir de la droite sur la photo du bas car c'est quelqu'un que l'on retrouve sur d'autres clichés sur une période plus longue.
Avez vous des précisions sur l'origine de ces clichés?
Bonne soirée

Bonsoir,

la photo serait issue des archives Duchaussoy.

Cordialement

Bonsoir.
Si c'est le cas, il est donc possible que cette photo ait été prise après le mois de novembre 1939.
Dommage que les archives du colonel Duchaussoy, chef de corps du 11e RACLH en 1940 aient été "dispersées".
Cordialement

Bonjour à tous,

je remercie Bigor ! pour ce sujet.

Voici deux illustrations pour compléter le message d'avz94 :





Lien : http://lesvoivres88240.over-blog.com/2015/05/bonjour-je-suis-le-lieutenant-colonel-loic-gagnaire-du-11eme-regiment-d-artillerie-de-marine-de-saint-aubin-du-cormier-en-ille-et-vi

Cordialement

Rémy SCHERER