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| Les avisos | |
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avz94 Membre ATF40
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| Sujet: Les avisos Mer 31 Oct 2007 - 21:53 | |
| ARRAS L'Arras était un aviso de première classe lancé en 1918 et encore en service au début du second conflit mondial. L'Arras était, comme les Belfort, Ypres, Lassigny, Tahure, les Eparges, Coucy, Epinal, Vauquois, Amiens, Calais, Laffaux, Reims et Nancy, un aviso de première classe lancé à la fin de la première Guerre mondiale. Ces bâtiments de 644 t se différenciaient par leur mâture placée soit sur l'avant, soit sur l'arrière de la cheminée. Le Reims et le Laffaux furent désarmés en 1938 et le Nancy en 1939, les autres prenant part aux opérations de la seconde guerre mondiale. Construit à l'arsenal de Brest, l'Arras fut lancé en 1918. Propulsé par des turbines à engrenages développant une puissance totale de 5 000 ch et actionnant deux hélices, ce bâtiment était équipé de deux chaudières et embarquait 200 t de mazout. Servi par un équipage de 103 hommes, il pouvait franchir 3 000 miles marins à 11 noeuds et marchait à 19 noeuds. L'Arras opéra en Manche et en mer du Nord avant d'être engagé à Dunkerque en mai-juin 1940. Après avoir été saisi à Portsmouth, où il s'était réfugié, par les Britanniques le 3 juillet 1940, il fut transféré aux Forces Navales Françaises Libres et servit de bâtiment-base avant d'être désarmé au cours des hostilités. Type : aviso de première classe Propulsion : turbine à engrenages totalisant 5 000 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 72 m; largeur 8,40 m Tirant d'eau : 3,10 m vitesse : 19 noeuds Armement : 2 canons de 145 mm; 1 canon de 75 mm. HISTORIQUE : 24 juillet 1918 Baptisé ARRAS 03 juillet 1920 Participe à la revue navale au Havre 1937 Patrouille au large des côtes de Galice au cours de la guerre d’Espagne 27 août 1939 Incorporé à la 1re Escadrille d’avisos 20 septembre 1939 Affecté à Dunkerque mai 1940 Participe à l’évacuation de Dunkerque du pétrolier LOT, du grand Dock et des péniches rhénanes 24 mai 1940 Participe à la défense de Boulogne aux ordres de la 2e flottille de torpilleurs les 24 et 25 mai 1940 - Recueille 26 naufragés du contre-torpilleur CHACAL devant Boulogne 25 mai 1940 évacuation de la poche de Dunkerque 29 mai 1940 Participe à l'opération Dynamo 18 juin 1940 Quitte Cherbourg pour la Grande-Bretagne 03 juillet 1940 Saisi par la Royal Navy à Portsmouth 15 décembre 1940 Restitué aux F.N.F.L., sert de bâtiment base 31 décembre 1940 Transformé en école des mécaniciens, chauffeurs et électriciens, des fourriers et secrétaires 1941 Réarmé de canons de DCA, prend une part active à la défense de Portsmouth contre la Luftwaffe 31 juillet 1942 Cesse d'être utilisé - Cannibalisé pour récupérer des pièces pour l’aviso AMIENS
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| | | avz94 Membre ATF40
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| Sujet: Re: Les avisos Mer 31 Oct 2007 - 21:55 | |
| GRANIT Le Granit était un aviso de 2° classe gréé en dragueur de mines, à l'instar de son sistership Meulière. Le Granit était à l'origine un aviso de 2° classe caractérisé par un déplacement standard de 354 t. propulsé par des machines alternatives développant une puissance totale de 550 ch et actionnant deux hélices, ce bâtiment fut lancé en 1918. Il marchait à la vitesse de 13,8 noeuds et pouvait embarquer 90 t de charbon. Gréé en dragueur de mines mais considéré en fin de carrière comme bâtiment auxiliaire, le Granit était encore en service en 1939, tout comme son sistership Meulière. Armé par un équipage de 3 Officiers et 60 hommes, il était doté d'un canon de 65 mm. Ayant été sabordé à Toulon le 27 novembre 1942, afin de ne pas tomber aux mains des Allemands qui venaient d'envahir la zone non occupée, le Granit fut renfloué par les forces de l'Axe le 17 juillet 1943. Il fut retrouvé à Gênes à la fin de la guerre mais, estimé irrécupérable, fut définitivement désarmé. Type : aviso Propulsion : machines alternatives totalisant 550 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 57,60 m; largeur 7,90 m Déplacement : 354 t Tirant d'eau : 2,30 m vitesse : 13,8 noeuds Armement : 1 canon de 65 mm |
| | | avz94 Membre ATF40
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| Sujet: Re: Les avisos Jeu 1 Nov 2007 - 17:04 | |
| AILETTE L’Ailette était un aviso de la première classe lancé pendant la grande guerre et encore en service dans la marine française au début du second conflit mondial. L’Ailette et quelques autres bâtiments, tels que l’Ancre, la Scarpe et la Suippe, étaient des avisos de première classe construits dans le cadre d’un programme de guerre lancé en 1916. Dotés d’une étrave droite, ces bâtiments affichaient un déplacement standard de 492 t et furent construits à l’arsenal de Brest. Ils pouvaient franchir une distance de 1 400 milles marins à la vitesse de 15 nœuds et embarquaient 142 t de mazout. L’un de ces navires, la Scarpe, fut condamné en 1938. Se différenciant de ses sisterships par des pavois rabattables pour masquer ses canons, l’Ailette fut lancée en 1918. Ce bâtiment était propulsé par des turbines à engrenages développant une puissance de 5 000 ch, actionnant deux hélices et alimentées par deux chaudières Du Temple. Il marchait à la vitesse de 20 nœuds. Son armement consistait en 4 canons de 100 mm de 40 calibres et 2 canons de 65 mm. Son équipage était constitué de 4 officiers et 103 hommes. L’Ailette, après avoir effectué des patrouilles dans le golfe de Gascogne et au large du Maroc au début de la seconde guerre mondiale, fut désarmée à Port-Lyautey le 31 octobre 1940. Elle ne fut condamné que le 21 décembre 1956. Type : aviso Propulsion : turbines à engrenages totalisant 5 000 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 74 m; largeur 8,30 m Déplacement : 492 t Tirant d'eau : 3 m vitesse : 20 noeuds Armement : 4 canons de 100 mm et 2 canons de 65 mm HISTORIQUE : 14 mars 1918 Baptisé AILETTE août 1918 A sa mise en service, est camouflé en navire de commerce 1919 Incorporé à la division navale de la Baltique 1922 Participe à l'évacuation de Memel (aujourd'hui Klaipéda en Lituanie) 15 juillet 1929 Assiste le FIRE CREST d'Alain Gerbault lors de son tour du monde en solitaire 18 janvier 1930 Endommagé suite à un abordage avec le torpilleur français ARABE à la pointe du Homet. Réparé, il est ensuite utilisé comme garde-pêche de 1934 à1939 07 juillet 1932 Les recherches de l'épave du sous-marin PROMÉTHÉE, sont entreprises, dans la soirée, par l'Ailette, sur laquelle le contre-amiral Malavoy a pris passage 05 juin 1940 Effectue une escorte de convoi à Casablanca - Affecté aux patrouilles de l'Océan 18 juin 1940 Participe à l'évacuation de Lorient 25 juin 1940 Après l'armistice, est intégré au groupe de gardiennage de Port-Lyautey 31 octobre 1940 Sans grande valeur militaire, est désarmé à Port-Lyautey 14 octobre 1941 Condamnée mais va demeurer longtemps amarrée à Port Lyautey - Sert de batterie flottante à Port Lyautey pour le compte de l'armée qui a installé des canons à bord - Encore utilisée lors de l'opération Torch le 8 novembre 1942
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| | | avz94 Membre ATF40
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| Sujet: SAVORGNAN DE BRAZZA Jeu 1 Nov 2007 - 17:07 | |
| SAVORGNAN DE BRAZZA Le Savorgnan de Brazza faisait partie d’une série de neuf avisos coloniaux du type Bougainville, dont un ne put être achevé en raison de la défaite de 1940. Le Savorgnan de Brazza avec le Bougainville, le Dumont d’Urville, l’Amiral Charner, le d’Iberville et quelques autres unités encore, formait la série des avisos coloniaux, financée sur des tranches budgétaires allant de 1927 à 1938. Ces bâtiments, caractérisés par une coque doublée d’un matelas de terre isolante et d’une lame d’air, avaient été spécialement conçu pour opérer dans l’empire colonial français. Ils affichaient un faible tirant d’eau qui leur offrait la possibilité de remonter les fleuves et étaient propulsés par des moteurs Diesel Sulzer ou Burmeister développant une puissance totale de 3 200 ch et actionnant deux hélices. L’un d’entre eux, le Beautemps Beaupré, ne put être achevé en raison de la défaite de 1940. Mis sur cale aux chantiers maritimes du sud-ouest à Bordeaux en 1929, Le Savorgnan de Brazza fut lancé en juin 1931. Ce bâtiment, capable de franchir une distance de 9 000 milles marins à la vitesse de 10 nœuds, entra en service en 1933. Marchant à la vitesse de 15,5 nœuds (bien que certains navires de cette série eussent dépassé 17 nœuds lors des essais), il était armé par un équipage de 14 officiers et 121 hommes et embarquait 60 t de mazout et 220 t de gazole. Affecté à sa mise en service aux forces navales d’Extrême-Orient, Le Savorgnan de Brazza se trouvait à la Pallice en février 1940. Engagé devant Dunkerque et d’autres ports de la mer du Nord, il fut saisi par la Royal Navy en juillet 1940 à Plymouth, où il s’était réfugié lors de l’invasion de la France par les armées allemandes, puis restitué ultérieurement aux Forces navale Française Libres. Ce bâtiment fut condamné en mars 1954. Type : aviso colonial Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 3 200 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 103,70 m; largeur 12,70 m Déplacement : 1 969 t Tirant d'eau : 4,50 m vitesse : 15,5 noeuds Armement : 3 canons de 138 mm de 40 calibres répartis en 3 tourelles (2 avant, 1 arrière), 4 canons de 37 mm antiaériens et 6 mitrailleuses; 1 hydravion. HISTORIQUE : 18 juin 1931 Baptisé SAVORGNAN DE BRAZZA 1933 Mise en service 01 janvier 1939 Passe sous le commandement du CF Lhoste du 1er janvier à juillet 1939 puis sous le commandement du CF De Badens jusqu'à juillet 1940 25 mai 1940 Evacuation de la poche de Dunkerque 03 juillet 1940 Saisi par la Royal Navy à Portsmouth 17 juillet 1940 Restitué aux Forces navale Française Libres 01 août 1940 Passe sous le commandement du LV Roux, qui passe au grade de Capitaine de corvette 23 septembre 1940 Tentative de ralliement du Sénégal. Participe à l'opération MENACE 03 novembre 1940 Ralliement de l'AEF (Libreville) 09 novembre 1940 Participe au ralliement du Gabon au cours duquel il coule l'aviso colonial français Bougainville resté fidèle à Vichy 31 décembre 1940 Entre en carénage à Durban (Afrique du Sud) du 31 décembre 1940 au 9 janvier 1941 25 mars 1941 Escorte le Fort Binger qui se rend de Durban à Port-Soudan avec un contingent de la 1ère Brigade Française Libre d'Orient 02 mai 1941 Participe au blocus de Djibouti du 2 mai 1941 au 7 janvier 1942 27 juillet 1941 Attaqué sans succès par le sous-marin français Vengeur 1942 Prise de commandement par le CF JUBELIN 11 janvier 1942 Relevé par le CDT DOMINE, appareille d'Aden pour un grand carénage en Grande-Bretagne 14 août 1942 Passe sous le commandement du CC JUBELIN 13 mars 1943 Appareille de Greenock en escorte du convoi KMF11 19 mars 1943 Abat un quadrimoteur Focke-Wulf 200 Condor à la latitude de Bordeaux 03 juillet 1943 Arrive à Tamatave (Madagascar) 07 juillet 1943 Appareille pour Diego-Suarez avec le Gouverneur Général pour une visite aux Comores 21 janvier 1944 Passe sous le commandement du CF JACQUET mars 1944 Affecté de mars à août 1944 dans le Pacifique Sud 17 septembre 1944 Passe sous le commandement (par intérim) du LV PORRET 06 novembre 1944 Passe sous le commandement du CF GALLERET du 6 novembre 1944 au 17 octobre 1945 1947 Participe aux opérations en Indochine
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| | | avz94 Membre ATF40
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| Sujet: AMIRAL CHARNER Ven 2 Nov 2007 - 15:41 | |
| AMIRAL CHARNER L’Amiral Charner faisait partie d’une série de huit avisos coloniaux regroupant les Savorgnan de Brazza, d’Iberville, La Grandière, Rigault de Genouilly, d’Entrecasteaux, Bougainville et Dumont d’Urville, mis sur cale à partir de la fin des année vingt. L’Amiral Charner et les bâtiments du même type appartenaient à une classe d’avisos coloniaux conçu pour être déployés outre-mer comme stationnaires. Caractérisés par une coque doublée d’un matelas de terre isolante et d’une lame d’air, ces bâtiment avaient un faible tirant d’eau qui leur permettait de remonter aisément les fleuves. Ils furent construits de 1927 à 1939 par les chantiers aussi divers que ceux de la Gironde, du Sud-Ouest et de Provence. Armés par un équipage de 14 Officiers et de 121 hommes, ils disposaient d’un rayon d’action de 9 000 milles marins à une vitesse de 10 nœuds. Dotés de moteurs diesel Sulzer ou Burmeister, ils embarquaient 60 t de mazout et 220 t de gazole. Mis sur cale aux forges et chantiers de la Gironde en 1931, après avoir été financé au budget de 1930, l’Amiral Charner fut lancé en octobre 1932. Doté de deux moteurs diesel totalisant 3 200 ch, il marchait à une vitesse de 15,5 nœuds. Affecté aux forces navales d’extrême-Orient, ce bâtiment prit part à la bataille de Koh-Chang en janvier 1941, contre la marine siamoise, puis participa à l’escorte de convois dans l’océan Indien. Il fut sabordé et coula le 10 mars 1945 dans le port de Mytho, au lendemain du coup de force japonais du 9 mars 1945 en Indochine. Type : aviso colonial Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 3 200 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 103,70 m; largeur 12,70 m Déplacement : 1 969 t Tirant d'eau : 4,50 m vitesse : 15,5 noeuds Armement : 3 canons de 138 mm de 40 calibres répartis en 3 tourelles (2 avant, 1 arrière), 4 canons de 37 mm antiaériens et 6 mitrailleuses; 1 hydravion mis en œuvre à partir d’une catapulte. HISTORIQUE : 01 octobre 1932 Baptisé AMIRAL CHARNER 1934 Mise en sevice 17 janvier 1941 Participe à la bataille navale de Koh-Chang (Siam) 09 mars 1945 Coule au canon le chasseur de sous-marins AVALANCHE pour éviter qu'il ne tombe aux mains des Japonais 10 mars 1945 Se saborde à My-Tho le lendemain de l'attaque japonaise en Indochine
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| | | avz94 Membre ATF40
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| Sujet: LA GRANDIERE Ven 2 Nov 2007 - 15:43 | |
| LA GRANDIERE Mis sur cale aux chantiers de Provence en 1938, sous le nom de Ville d’Ys, le La Grandière fut lancé le 22 juin 1939. Ce bâtiment, qui pouvait franchir 9 000 milles marins à la vitesse de 10 nœuds, entra en service le 20 juin 1940. Marchant à la vitesse de 15,5 nœuds (bien que certains navires de cette série eussent dépassé 17 nœuds), il était servi par un équipage de 14 officiers et 121 hommes et embarquait 60 t de mazout et 220 t de gazole. Basé à Beyrouth de juillet 1940 à avril 1941 puis à Casablanca et enfin dans le Pacifique en 1944-1945, il participa également à la guerre d’Indochine et à celle de Corée. Il fut désarmé le 8 juin 1959. Type : aviso colonial Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 3 200 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 103,70 m; largeur 12,70 m Déplacement : 1 969 t Tirant d'eau : 4,50 m vitesse : 15,5 noeuds Armement : 3 canons de 138 mm de 40 calibres répartis en 3 tourelles (2 avant, 1 arrière), 4 canons de 37 mm antiaériens et 6 mitrailleuses; 1 hydravion mis en œuvre à partir d’une catapulte. HISTORIQUE : 22 juin 1939 Baptisé VILLE D'YS 06 avril 1940 Rebaptisé LA GRANDIERE afin d'éviter toute confusion avec l'aviso VILLE D'YS construit en Grande-Bretagne en 1917, affecté aux pâches et toujours en service 20 juin 1940 Armateur : Marine nationale (FRANCE) 21 juin 1940 Immédiatement affecté à la Division Navale du Levant, et basé à Beyrouth octobre 1940 Rejoint Oran (Algérie) puis le Levant avril 1941 Intègré aux Patrouilles de l'Océan qui effectuent l'escorte et la protection des convois français au large des côtes de l'Afrique Occidentale Française 01 avril 1942 Débute un grand carénage à La Ciotat, qui se termine le 17 juin 1942 27 juillet 1942 Appareille de Toulon en compagnie du sous-marin ARCHIMEDE pour Oran, puis Casablanca, où il reprend ses tâches d'escorte dans l'Atlantique à partir du 3 septembre 08 novembre 1942 Subit l'attaque américaine sur Casablanca lors de l'opération Torch 16 février 1944 Appareille de Casablanca et fait sa jonction avec le convoi G.US.30 et son escorte USS BADJER, LA GRACIEUSE et deux PC américains. La traversée est très retardée par le mauvais temps. Devant la Chesapeake Bay, il doit même mettre à la cape pendant plusieurs heures le 7 mars (SW force 9, mer 09 mars 1944 A Norfolk du 9 mars au 30 avril pour la révision des moteurs et l'installation d'un complément d'armement 01 mai 1944 Appareille de Norfolk en compagnie de l'USS CLEMSON, en escorte du cargo SAGITTARIUS et du LST EGERIA jusqu'à Panama 09 mai 1944 Franchissement du canal - Appareille de Balboa le 11 mai pour mouiller à Bora Bora le 26. 12 juin 1944 Du 12 juin 1944 au 20 avril 1945, va participer à de nombreuses missions en tant que bâtiment d'alerte à partir de Guadalcanal 19 juin 1945 le La Grandière reçut l'ordre de rentrer en France pour grand carènage. Il toucha Papeete le 28, d'où il appareilla le 14 juillet après une tournée dans les îles (Raiatea, Bora-bora, Nuku-hiva, Hiva-hoa). Arrivée à Brest le 23 août par Panama et les Antilles françaises 27 août 1945 Grand carènage à Lorient du 27 août 1945 au 3 février 1946 avril 1946 Rallie les FNEO - En septembre 1946, reçoit l'ordre de visiter les possessions françaises du Pacifique Sud 01 avril 1947 Arrive à Saïgon - Participe à la guerre d'Indochine - Au cours de l'année 1947, aura arraisonné 582 jonques, coulé 22, saisi 35. Il aura tiré 288 obus de 138 mm, 2 131 de 40 mm et 3 435 de 20 mm 28 juin 1948 Rentre en grand carènage à Lorient à effectif réduit. 29 mars 1949 Appareille pour Bizerte où il complète ses munitions 06 avril 1949 Prise de commandement : B. YBERT 07 avril 1949 Repart pour l'Extrême Orient 19 mai 1949 A Saïgon, reprend des opérations de Surveillance, participant entre autres à l'opération Junon au large de Tourane du 4 au 8 octobre. 09 octobre 1951 Appareille de Papeete - Rallie Brest où il arrive le 25 novembre 20 mai 1959 Par DM 178 EMG1 EF prescription de mise en réserve spéciale B 23 novembre 1959 Condamné
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| | | avz94 Membre ATF40
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| Sujet: Re: Les avisos Ven 2 Nov 2007 - 15:45 | |
| CHEVREUIL Au milieu des années trente, la marine, française fit construire une importante série d’Avisos utilisables pour le dragage de mines, parmi lesquels figurait le Chevreuil. Au milieu des années trente, la marine nationale décida de faire construire une série importante d’avisos de première classe pouvant également être utilisés comme dragueurs de mines, déplaçant de 630 à 647 t, financés sur des tranches budgétaires courant de 1934 à 1938. la plupart des vingt-cinq bâtiments prévus avaient été mis sur cale ou lancés avant la défaite de 1940, mais à peine plus de la moitié étaient entrés en service. Quelques-uns furent perdus par sabordage à Toulon en novembre 1942 ; les survivants furent reclassés avisos de deuxième classe au lendemain de la seconde guerre mondiale et groupés en deux catégories : la première dite des 630 t, la seconde dite coloniale ou des 647 t. Mis sur cale à l’arsenal de Lorient en avril 1937, lancé le 17 juin 1939 et mis en service en septembre de la même année, le Chevreuil appartenait à la série coloniale , dotée d’une plage avant surélevée. Il était propulsé par deux moteurs diesel Sulzer développant une puissance totale de 4 000 ch et actionnant deux hélices. Marchant à 20 nœuds et embarquant 105 t de gazole, il pouvait franchir 10 000 milles marins à 9 nœuds, 5 200 milles marins à 15 nœuds ou encore 3 000 milles marins à 18 nœuds. Servant dans la flotte de l’atlantique au début de la seconde guerre mondiale, il fut saisi par les britanniques à Portsmouth, où il s’était réfugié, le 3 juillet 1940 puis attribué aux Forces Navales Française Libres le 03 septembre 1940. Envoyé dans le Pacifique, puis en Afrique Occidentale Française en avril 1944, le Chevreuil fut transféré à la Tunisie le 13 octobre 1959 et rebaptisé Destur jusqu’à son désarmement intervenu en 1974. Type : aviso Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 4 000 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 78,30 m; largeur 8,70 m Déplacement : 647 t Tirant d'eau : 3,20 m vitesse : 20 noeuds Armement : 2 canons de 100 mm anti-aériens, 8 mitrailleuses de 13 mm HISTORIQUE : septembre 1939 Mise en service 01 septembre 1939 Baptisé CHEVREUIL 14 février 1940 Appareille de Casablanca en escorte du convoi 65 KS à destination de Brest 03 juillet 1940 Saisi par la Royal Navy à PORTSMOUTH septembre 1940 Prise de commandement par le LV FOURLINNIE 03 septembre 1940 Cédé aux Forces Navales Française Libres , participe à des protection de convois le long des côtes anglaises (au sud vers SPITSHEAD) 04 novembre 1940 Rallie Greenock - Suite à des avaries importantes causées par la tempête, demeure indisponible jusqu'en avril 1941 avril 1941 Affecté à DUNDEE sous les ordres du commandant de la 5ème Flottille de Sous-marins comme submarine-tender (ravitailleur de sous-marins) août 1941 Affecté dans le Pacifique - Rejoint PAPEETE, rallié à la France Libre décembre 1941 Rejoint NOUMEA janvier 1942 Missions dans les Îles COOK mai 1942 Participe au ralliement des îles Wallis et Futuna 01 octobre 1942 Début de mission de présence des FNFL aux EFO, participe à la surveillance du territoire mais la présence de L'US NAVY à BORABORA mettent les EFO à l'abri d'une agression. Affecté en NOUVELLE CALEDONIE 01 avril 1943 Missions d'escortes entre SYDNEY (AUSTRALIE) et NOUMEA en avril et mai 1943 14 mai 1943 Dans l'attente de la nomination d'un commandant, l'enseigne de Vaisseau KEREZ prend le commandement 01 juin 1943 Mission de représentation française aux HEBRIDES (REPUBLIQUE DE VANUATU) à ESPIRITU SANTO 10 août 1943 Prise de commandement du lieutenant de vaisseau MARIOTTI qui combat sous le pseudonyme de guerre de VILLEBOIS 31 août 1943 Arrivé au CRAIG SHIPYARD de SAN PEDRO (CALIFORNIE - États Unis d'Amérique) pour un carénage de modernisation 15 janvier 1944 Quitte l'arsenal de LONG BEACH (CALIFORNIE - États Unis d'Amérique) pour l'Atlantique Passage du canal de Panama & route sur Norfolk (États Unis d'Amérique) en escortant deux cargos britanniques 03 février 1944 Arrivée à NORFOLK (États Unis d'Amérique) pour y être équipé d'un nouvel armement de guerre 12 février 1944 Départ de NORFOLK (États Unis d'Amérique) pour la côte africaine. A la sortie du « boom gate » collision avec un liberty ship puis dérive vers le barrage à cause d'un courant fort. La dérive est arrêtée grâce à l'intervention d'un remorqueur 23 février 1944 Cap définitif sur Dakar (Sénégal) pour rejoindre la GAZELLE et l'ANNAMITE, fait partie d'un convoi de 70 bâtiments protégés par 22 escorteurs 01 mars 1944 Port d'attache Dakar (Sénégal) 06 mars 1944 Prend en chasse un sous-marin mais l'écho incertain disparaît au large des Îles Canaries (Espagne) 11 mars 1944 Amarré à Casablanca (Maroc) à côté du JEAN BART pour embarquement de produits frais 11 mai 1944 Participe à un convoi de Casablanca (Maroc) à destination de Dakar (Sénégal) 01 juillet 1944 A Dakar (Sénégal) début d'accompagnement de convoi 16 août 1944 Prise de commandement du LV TEISSERRE octobre 1959 Cédé à la Tunisie
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| | | avz94 Membre ATF40
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| Sujet: Re: Les avisos Sam 3 Nov 2007 - 12:24 | |
| COMMANDANT DUBOC Au milieu des années trente, la marine française fit construire une importante série d’avisos dragueurs de mines, parmi lesquels figurait le Commandant Duboc. Au milieu des années trente, la marine nationale décida de faire construire une série d’avisos dragueurs de mines, de différents déplacements, financés sur des tranches budgétaires courant de 1934 à 1938. La plupart des vingt-cinq bâtiments prévus avaient été mis sur cale ou lancés avant la défaite de 1940, mais à peine plus de la moitié avaient été mis en service à la même époque. Quelques-uns furent perdus par sabordage à Toulon en novembre 1942, et les survivants transformés en avisos de deuxième classe au lendemain de la seconde guerre mondiale et répartis en deux catégories en fonction de leur déplacement, les 640 tonnes et les 647 tonnes à plage avant surélevée. Reclassé dans la première de ces catégories, le Commandant Duboc avait été mis sur cale aux chantiers Dubigeon en décembre 1936 et lancé le 16 janvier 1939. Mis en service en août de la même année, ce bâtiment était propulsé par deux moteurs diesel Sulzer développant une puissance totale de 4 000 ch et actionnant deux hélices. Marchant à 20 nœuds et embarquant 105 t de gazole, il pouvait franchir une distance de 10 000 milles marins à la vitesse de 9 nœuds, de 5 200 milles marins à 15 nœuds, ou de 3 000 milles marins à 18 nœuds. Le Commandant Duboc fut désarmé en 1960. Type : aviso Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 4 000 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 78,30 m; largeur 8,70 m Déplacement : 640 t et 900 t à pleine charge Tirant d'eau : 3,20 m vitesse : 20 noeuds Armement : 2 canons de 100 mm anti-aériens, 8 mitrailleuses de 13 mm HISTORIQUE : 16 janvier 1939 Baptisé COMMANDANT DUBOC août 1939 Mise en service septembre 1939 Missions en Atlantique 25 et 26 mai 1940 Evacuation de la poche de Dunkerque (opération DYNAMO) 03 juillet 1940 Saisi par la Royal Navy à Plymouth (Grande Bretagne) août 1940 Cédé aux Forces Navales Française Libres sous les ordres du lieutenant de vaisseau BOURGINE 31 août 1940 Appareillage vers Dakar (Sénégal) afin de rejoindre la force M. Après l'échec du coup de force des FNFL-Britannique contre Dakar (resté fidèle à Vichy), il reste immobilisé à Douala (Cameroun rallié aux FFL) 23 septembre 1940 Tentative de ralliement du Sénégal décembre 1940 Transport de matériel entre Douala et Libreville (Gabon) février 1941 Missions d'escorte, de transport ou de dragage dans l'Océan Indien (basé à Port-Soudan) 22 septembre 1941 Escorte le convoi SL.87. Perte de 7 cargos sur 12, victimes des U-boat allemands entre le 22 et le 24 septembre 26 octobre 1941 Patrouille dans le détroit de Gibraltar (Grande Bretagne) puis escorte le convoi HG.75 avec 2 torpilleurs & 4 corvettes britanniques. 4 cargos et le torpilleur HMS COSSACK sont coulés par une meute de U-boat. Le bâtiment arrive à sauver le cargo ARIGUANI & le ramènera jusqu'à Dakar novembre 1941 Escorte du convoi SL.91 décembre 1941 Grand carénage à Bristol (Grande Bretagne). Le navire est en outre équipé d'un ASDIC qui lui faisait cruellement défaut 07 avril 1942 Passe sous le commandement du L.V. Pépin-Lehalleur août 1942 Missions en A.E.F. & dans l'Océan Indien octobre 1942 Nouvelles réparations, équipé d'un radar type 271 janvier 1943 Missions d'escortes entre Diégo Suarez (Madagascar) & Port-Saïd (Égypte) 02 août 1943 Fusion des FNFL avec les forces navales Françaises survivantes. Il rejoint la Méditerranée Occidentale 1952 Reclassé escorteur juillet 1963 Condamné
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| | | avz94 Membre ATF40
Nombre de messages : 10673 Age : 63 Localisation : PARIS Date d'inscription : 30/09/2007
| Sujet: LE D'IBERVILLE Sam 3 Nov 2007 - 12:26 | |
| LE D'IBERVILLE Le d'Iberville était un aviso colonial de la classe dite des 2 000 t qui regroupait huit bâtiments (le Savorgnan de Brazza, le Bougainville, le Dumont d'Urville, l'Amiral Charner ...) mis en service entre 1932 et 1940. Mis sur cale aux chantiers maritimes du sud-ouest à Bordeaux en 1932, le d'Iberville fut lancé en septembre 1934. Ce bâtiment, capable de franchir 9 000 milles marins à 10 noeuds, entra en service en 1935. Le d'Iberville fut sabordé dans le port de Toulon le 27 novembre 1942. Type : aviso colonial Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 3 200 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 103,70 m; largeur 12,70 m Déplacement : 1 969 t Tirant d'eau : 4,50 m vitesse : 15,5 noeuds Armement : 3 canons de 138 mm de 40 calibres répartis en 3 tourelles (2 avant, 1 arrière), 4 canons de 37 mm antiaériens et 6 mitrailleuses; 1 hydravion mis en œuvre à partir d’une catapulte. HISTORIQUE : 23 septembre 1934 Baptisé D'IBERVILLE 1935 Armateur : Marine nationale (FRANCE) 23 septembre 1940 Tentative de ralliement du Sénégal juin 1941 Participe au ravitaillement de Djibouti lors du blocus britannique de juin 1941 à mai 1942 27 novembre 1942 Sabordé à Toulon au quai nord des Grands bassins après sabotage des machines et de l'artillerie. janvier 1943 Renflouement commencé fin janvier 1943 par la compagnie Les Abeilles du Havre et interrompu vers mars 1944. mai 1944 Renflouement repris début mai en vue de sa récupération - Épave remise à l'Allemagne suite aux accords d'avril 1944 1956 Destruction à l'explosif des superstructures - Démolition sous-marine
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| | | avz94 Membre ATF40
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| Sujet: LE BEAUTEMPS BEAUPRE Dim 11 Nov 2007 - 22:00 | |
| LE BEAUTEMPS BEAUPRE Le Beautemps Beaupre, mis sur cale en 1940, fut achevé au lendemain de la Libération pour entrer en service dans la marine nationale en 1947. A la fin des années trente, la marine nationale fut autorisée à faire construire quatre ravitailleurs pour hydravions baptisés Sans Peur, Sans Souci, Sans Pareil et Sans Reproche. Les deux derniers de ces bâtiments furent saisie puis armés par la Kriegmarine pendant l'occupation sous les noms respectifs de Jupiter et Saturn. Ils furent détruits par bombardement aérien ou par sabordage en 1944, mais le Sans Peur et le Sans Souci furent retrouvés presque intacts dans leur chantier constructeur au moment de la Libération. Le premier fut baptisé La Pérouse (F 750), le second Beautemps Beaupré (F751). L'ex Sans Souci, mis sur cale aux chantiers de Penhoet en 1940, avait été lancé en 1941. Propulsé par des moteurs diesel Sulzer à six cylindres développant une puissance totale de 4 200 ch et actionnant deux hélices, il entra en service en mai 1947, sous la dénomination d'aviso hydrographe. Affecté en Afrique occidentale française, ce bâtiment pouvait franchir une distance de 7 000 milles marins à la vitesse de 15 noeuds ou de 12 000 milles marins à 10 noeuds. Marchant à la vitesse maximale de 18 noeuds, il disposait d'une réserve de 240 t de mazout. Le Beautemps Beaupré, dont l'armement fut débarqué pendant la seconde moitié des années soixante et qui fut à cette occasion reclassé navire hydrographique, fut désarmé en 1969. Type : aviso hydrographe Propulsion : moteurs diesel totalisant 4 200 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 95 m; largeur 11,76 m Tirant d'eau : 4,20 m Vitesse : 18 noeuds Déplacement : 1 370 t Armement : 1 canon de 105 mm en tourelle, 2 canons de 40 mm anti-aériens et 4 canons de 20 mm anti-aériens
Dernière édition par avz94 le Sam 3 Déc 2011 - 19:57, édité 1 fois |
| | | avz94 Membre ATF40
Nombre de messages : 10673 Age : 63 Localisation : PARIS Date d'inscription : 30/09/2007
| Sujet: Re: Les avisos Dim 11 Nov 2007 - 22:01 | |
| COMMANDANT DE PIMODAN Au milieu des années trente, la marine française fit construire une importante série d'avisos dragueurs de mines à laquelle appartenait le Commandant de Pimodan. Le Commandant de Pimodan fut mis sur cale aux chantiers de la Loire à Nantes sous le nom d'Alfred de Courcy en 1939 et lancé le 29 mai 1942 sur ordre des allemands mais il ne fut mis en service dans la marine nationale et rebaptisé qu'après la seconde guerre mondiale, en octobre 1947. Au cours de sa carrière, il participa à la guerre d'Indochine de 1948 à 1955, puis à celle d'Algérie en 1956, avant d'être rattaché à l'Ecole Navale comma bâtiment d'Instruction à la navigation en juin 1957, tout comma le Commandant Amyot d'Inville de la même classe. Le Commandant de Pimodant fut désarmé le 15 août 1964 puis condamné ultérieurement. Type : aviso Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 4 000 ch et actionnant 2 hélices Dimensions : longueur 78,30 m; largeur 8,70 m Tirant d'eau : 3,20 m Vitesse : 20 noeuds Déplacement : 660 t 02 septembre 1939 Commande de 12 avisos-dragueurs au titre de la loi de programme 28 décembre 1939 Baptisé AVISO "J" Mis sur cale 25 juin 1940 Construction interrompue - Reprise sur ordre des Allemands - Travaux très lents ne permettant pas son achèvement avant la libération 01 juillet 1947 Après la reprise des travaux en 1945, est mis en service Renommé COMMANDANT DE PIMODAN 05 janvier 1948 Appareille pour Bizerte puis pour l'Indochine 09 février 1948 Arrive à Saigon - Affecté à la surveillance maritime mars 1949 Envoyé à Shanghai en vue de l'évacuation éventuelle des ressortissants français décembre 1950 Grand carénage à Bizerte de décembre 1950 à septembre 1951 - Retourne en Indochine 20 septembre 1953 Entrée en carénage à Uarga au Japon - Fin de carénage le 2 mars 1954 02 mars 1954 Fin de carénage - Appareillage pour Toulon 25 janvier 1955 Arrivée à Toulon - Placé en réserve normale janvier 1956 Réarmé - Participe aux opérations d'Afrique du Nord (patrouilles et chasse aux navires suspects) jusqu'au 1er novembre 1956 mai 1957 Rallie Brest après un grand carénage à Oran 01 juin 1957 Participe à l'instruction à la mer au profit des écoles de la 2ème Région maritime 24 août 1960 Une citation à l'Ordre de l'Armée avec attribution de la Croix de guerre avec palme 15 août 1964 Placé en réserve B - Y demeure jusqu'à sa condamnation le 1er juin 1976 |
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