Les avisos du type Arras en service en 1939.

Les avisos du type Arras ont été commandés en 1917. Prévus pour la chasse aux sous-marins allemands, ils étaient très armés: 2 canons de 138 mm ou de 145 mm, et 1 canon de 75mm. Ils avaient une silhouette rappelant les navires marchands pour tenter de tromper les commandants de sous-marins ennemis et arriver à portée de canons. 43 avisos de ce type ont été commandés, mais 13 ont été annulés à l'armistice. Ces avisos portaient le nom de villes éprouvées par la Grande guerre. Les 30 avisos terminés sont entrés en service entre 1918 et 1922, trop tard pour participer à la Première Guerre Mondiale, et nombre d'entre eux ont été placés rapidement en réserve. Parmi ceux-ci, six ont été prêtés par la Marine nationale à la compagnie Latécoère en 1927, pour la ligne d'aviation France-Amérique du Sud, ce sont les avisos suivants:
Reims, Belfort, Epernay, Luneville, Peronne et Revigny. Le 8 août 1930, l'Epernay est détruit par un incendie à Natal, rayé il sera démoli en 1934.Les cinq autres sont restitués en 1931; ils sont rayés en 1935/36 et démolis rapidement, sauf le Luneville également rayé en 1935, qui ne disparaîtra qu'en 1944; le seul a reprendre du service au sein de la Marine nationale sera le Belfort , il est aménagé en ravitailleur d'hydravions.
Au début de la Seconde Guerre Mondiale, il existe encore à l'état de ponton 4 navires de ce type condamnés:Laffaux ex Verdun; Nancy; Luneville et Bethune.

11 sont encore en service en 1939.

-Arras,construit à Brest, entré en service en 1918, en 1940, il participe à l'évacuation de Dunkerque, il se réfugie ensuite à Portsmouth ou il est saisi par les britanniques le 3 juillet, il sera cannibalisé pour fournir des pièces de rechange à l'Amiens, il sera condamné et démoli en 1946.

-Ypres ex Dunkerque,construit à Brest, entré en service en 1920, il est utilisé comme hydrographe à compter de 1935, il est désarmé en 1942 à Bizerte et mis en gardiennage d'armistice, il est coulé lors de l'occupation de l'arsenal de Sidi Abdallah par les allemands, il est condamné et démoli en 1947.

-Amiens,construit à La Seyne, entré en service en 1920, il est utilisé pour les essais de l'affut double de 37 mm modèle 1935, le montage de la tourelle est achevé en janvier 1940, après les combats de Dunkerque et du Havre, il se réfugie à Portsmouth en même temps que le cuirassé Courbet, il est saisi par les anglais le 3 juillet, il est armé par les F.N.F.L. il est utilisé comme Ecole des Mécaniciens et Chauffeurs, il est remorqué à Cherbourg en 1945, il est condamné et démoli en 1949.

-Belfort,construit à Lorient, entré en service en 1920, après son retour de l'Aéropostale en 1931, il est reconverti en ravitailleur d'hydravions, il participe en juin 1940 à la bataille de Dunkerque, il rallie ensuite l'Angleterre, est saisi par les britanniques à Plymouth le 3 juillet 1940,et est rétrocédé aux F.N.F.L. il est utilisé comme ravitailleur de MTB, il est remorqué à Cherbourg en 1945, et est condamné en janvier 1947.

-Calais,construit à La Seyne, entré en service en 1920, en 1940 il est à Dakar, ou il participe aux combats contre les anglais; il est placé en réserve le 7 décembre 1944, il est condamné en 1946, et démoli en 1948.

-Coucy,construit à Saint Nazaire, entré en service en 1920, désarmé en 1940, il est remorqué à Plymouth, saisi par les britanniques le 3 juillet, il est utilisé comme base pour des patrouilleurs auxiliaires par la Royal Navy, il est condamné et démoli en 1946.

-Epinal,construit à Saint Nazaire, entré en service en 1920, participe à la bataille du Havre, il se réfugie à Portsmouth, il est saisi le 3 juillet par les britanniques, il est rétrocédé aux F.N.F.L. il est utilisé comme bâtiment base, il est ramené à Cherbourg en 1945, condamné en 1946 et démoli en 1947.

-Lassigny,construit à Brest, entré en service en 1920, il est à Bizerte en 1940, il est désarmé en 1941 et mis en gardiennage d'armistice et démoli en 1943, lors de l'occupation par les allemands.

-Les Eparges,construit à Brest, entré en service en 1920, il est à Toulon lors du sabordage du 27 novembre 1942, il est saisi par les allemands et transformé par ceux ci en mouilleur de mines sous le numéro M 6060, puis en escorteur rapide, il est sabordé à Marseille le 23 aout 1944, l'épave est démolie en 1946.

-Tahure,construit à Saint Nazaire, entré en service en 1920, fait partie de la flotte d’Extrême Orient depuis 1930, participe à la bataille de Koh Chang le 17 janvier 1941, est torpillé par le sous-marin américain Flasher le 24 septembre 1944, touché dans la soute à munitions, il coule en moins d'une minute.

-Vauquois,construit à Saint Nazaire, entré en service en 1920, saute sur une mine lors de l'évacuation de Brest le 18 juin 1940.

Caractéristique des Arras:
déplacement: 644 tw; 850 t normal
dimensions: 75 m x 8,71 m x 3,20 m
turbines 5 000cv; vitesse 20 nœuds;
chaudières au mazout 200t, (sauf six chauffant au charbon condamnés avant 1939)
armement: 2 x 138,6 mm (ou 2 x 145 mm)x 1 x 75 mm x grenades
effectif: 4 officiers; 99 hommes

Alain

L'Amiens en 1940 portant la tourelle de 37mm en essais.

L'aviso Arras.

L'aviso Les Eparges; aménagé pour le Centre d'Etudes de Toulon, l'armement a été débarqué et un roof construit sur le pont arrière, ainsi qu'un grenadeur de sillage pour répondre a cette affectation.

Cordialement

Alain

Bonsoir,
L'aviso Les Eparges est réarmé suivant les prescriptions du Message Postal n° 2071 EMG/1 du 15 mars 1939 avec .... 2 mitrailleuses de 8 mm. Les mitrailleuses de 13,2 mm étant trop peu nombreuses, elles sont réservées à la flotte auxiliaire. Un deuxième message postal, le n° 2470 du 16 mars, complète cet armement avec 2 pièces de 37 mm Mle 1925 (c'est à dire deux affûts simples).
Le devis de campagne du 15 septembre 1941 précise que le bâtiment dispose en outre d'un canon de 75 mm Mle 1897 sur affût de bord sur le roof arrière, de 4 mortier ASM à l'avant entre le bloc passerelle et les deux 37, d'un grenadeur de sillage pour 12 grenades et de deux rails à mines pouvant recevoir, 12 grenades dont 3 largables immédiatement et 9 non amorcées pour le rail arrière et le rail avant portant les parcs des mortiers (4 grenades de réserve par mortier).



On peut sur cette vue de 1941 admirer ce formidable armement.

@+
Alain

Merci ALAIN.

J'aime beaucoup les avisos type "Arras", ces obscurs serviteurs de la marine (notamment aux colonies) qui ont vaillamment et honorablement accompli leurs missions, et dont on ne rappelle pas assez l'existence...

Je dois d'ailleurs avouer que ce qui me plait c'est leur côté "bien armé" qui change assez agréablement des navires "secondaires" dont on se demande parfois s'il ont vocation à combattre, et dans ce cas avec quoi (mais là, ça doit être mon côté "amateur de gros calibres")...

Juste deux questions:
1- Ces avisos pouvaient-ils embarquer quelques troupes, telle une compagnie de débarquement, même pour une courte période ?
2- Peut-on trouver des plans de leur agencement interne et si oui, où ?


A noter que les deux derniers numéros du magazine "Avions" sont consacrés au hydravions embarqués sur les avisos coloniaux (dont les "Arras"). Les articles sont très bien faits, mais je les trouve, hélas, assez pauvres en données techniques... un défaut que je retrouve bien trop souvent dans ce magazine, d'ailleurs.

Et merci pour ces très jolies photos qui met bien en valeur leur aspect "honnête et besogneux", si je puis dire...

Bonjour Alain (Capu Rossu),

Les Eparges ayant perdu son armement semble t'il en 1926 lors de son affection au Centre d'Etudes de Toulon, on peut en déduire que la photo que je présente de ce navire, sans aucun armement date de la période 1926/1939 ce qui est une fourchette assez vaste hélas.

Cordialement

Alain

Pour répondre à Merlock,

Les Arras ne sont pas des avisos coloniaux, et n’ont jamais embarqués d'hydravions, je ne pense pas qu'ils puissent embarquer des troupes faute de place ( ne pas confondre avec les Bougainville, plus grands et plus récents); on peut trouver des plans de l'Arras au site du Service historique de la Defense.

Cordialement

Alain

Bonsoir,

Pour Alain,
Marius Bar propose la même photo avec pour date simplement l'année : 1928.

Pour Merlock
l'adresse du SHD proposant des plans en téléchargement gratuit est :
http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/02fonds-collections/banquedocuments/planbato/planbato/listebato/listebato.php
Il faut rechercher la mention aviso de 700 tx.
Lors des opérations dans le Levant, révolte des Druses, je crois me souvenir que l'amiral Decoux, qui commandait un de ces avisos, parle du transport d'une compagnie mais pour une traversée de quelques heures seulement.

Pour tous :
Dans Marine Magazine 100 ans Marine Française - Hors série n° 4 - consacré aux avisos et canonnières, j'avais publié un article sur ces avisos. Le rédacteur de la revue à cette époque avait la désagréable habitude de faire des coupes de textes et de photos sans en référer à l'auteur, l y a quelques bizarreries au résultat, je m'en excuse..

@+
Alain

Bonsoir Alain,

Je me suis servi en partie de votre article pour réaliser le mien, je trouve votre article très bien fait, je serai curieux de connaitre les bizarreries dont vous faites état, j'avoue ne pas m'en être rendu compte; en tout cas j'apprécie toujours vos interventions.

Cordialement

Alain

Bonsoir,

La photo du Les Eparges existe chez Marius bar, alors que la mienne est signée Art-Photo Toulon; ce n'est pas la première fois que je constate des clichés d'autres auteurs chez Marius Bar, je ne sais si il rachète ces clichés ou les copies, lui qui interdit si vigoureusement les copies!

Cordialement

Alain

Bonsoir,
Quelques fautes de frappe ou omission dans le texte ou les notes. Ainsi page 59, il faut lire 138 mm Mle 1891 et non "rien" Mle 1891 dans le texte concernant l'armement ou Fère Champenoise et non pas Fière Champenoise (note 1). Quand on lit la légende de la photo de l'Epinal, page 66, on voit que je fais référence à une photo concernant Les Eparges sous pavillon allemand. Hors non seulement, il n'a pas mis cette photo mais en plus il me l'a perdu !
Encore, pour cet article il n'y a pas trop à se plaindre, je n'en dirai pas autant pour un article sur le courrier postal Russie de la ligne Marsille - Oran où du fait de ses coupes "intempestives", certains passages sont incompréhensibles. La procédure de travail s'est améliorée après qu'il eut remis la responsabilité de la revue Navires et Marine Marchande à son adjoint. Celui-ci avait admis que, s'il fallait raccourcir un article, il fallait me laisser le choix des coupes et de la liaison entre les parties restantes et non de jouer du "ciseau" dans son coin sans rien demander. C'est cette procédure qui a été conservée par l'équipe de rédaction actuelle.
Pour la question des copies, MB fait comme beaucoup de ses confrères, il copie et vitupère quand on le copie. J'ai dans ma collection la photo, je l'ai mise ne page 3 du post sur les navires auxiliaires pour illustre le X 43 Ipanema, du Strasbourg passant devant Oran après être sorti de Mers El Kebir le 3 juillet 1940 et photographié depuis le X 43 Ipanema, avec au dos le cachet d'un photographe d'Oran. C'est ce dernier qui a développé et tirée ce cliché pris probablement par un officier de l'Ipanéma. Elle faisait partie du maigre bagage de mon Père quand il est rentré d'Oran après sa démobilisation. MB la vend avec les mentions habituelles "reproductions Interdite, etc etc ....). J'ai connu un photographe marseillais spécialisé dans les photos de navires qui faisait pareil : il piquait des photos aux copains et les vendaient avec son cachet et "reproduction interdit". Un jour, il me proposa une photo d'un cargo de la SGTM. Je ne connaissais pas cette photo mais pourtant elle me "parlait". Comme les détails de l'arrière étaient nets, le navire étai photographié cul à quai, je lui demandait une loupe qu'il me passa gentiment. Et là je pus lire le nom et voir que la photo était tirée à l'envers. Je l'avais dans le bon sens et c'est pour ça qu'elle m'évoquait quelque chose. Quand je lui fis la remarque que la photo était à l'envers et que je lui en donnai la provenance, il joua les étonnés et referma le cliché tout en me parlant d'autre chose !

@+
Alain

Bonsoir,

Et merci de vos explications, je lis toujours trop rapidement, les manques ne m'avaient pas frappés, ils ne sont pas très importants d'ailleurs et n'enlèvent rien à la qualité du document.
Pour les copies je m'en doutais, cela donne meilleure conscience quand les collectionneurs comme moi, qui de toute façon n'achèterais pas les photos au prix de Marius Bar, copient les clichés sur internet.





PS:Ne serais ce pas cette photo du M6060 que votre éditeur a perdue

Cordialement

Alain

Bonsoir,

Pour "Merlock": une compagnie de débarquement n'embarque pas à bord d'une unité, elle fait partie de cette unité et est constituée par des membres de l'équipage.

A+,

Pierre

Bonjour,

Je précise pas pour Alain bien sur; mais pour les lecteurs moins au fait, que la photo ci dessus du M6060 représente l'ancien aviso Les Eparges transformé par les allemands en mouilleur de mines, il était à Toulon le 27 novembre 1942, mais n'a pas été sabordé.

On voit en comparant cette photo à celle de Les Eparges figurant plus haut que les modifications opérées par les allemands sont importantes.

Cordialement

Alain

Bonsoir,
Heureusement que j'avais passé la photo perdue par l'éditeur à un copain, je viens ainsi de la récupérer.




On voit très bien sous cet angle, les transformations faites par les Allemands : démolition des roofs installés pour les besoins du CET, démolition du gaillard et de la dunette, pose de rails pour le mouillage des mines, construction d'une tour pour installation d'un affût Vierling de 2 cm (affût quadruple), installation de 2 affûts simples sous masque de 10,5 cm.
Sur la photo, des grenades ASM sont sur les rails à la place des mines.



Mise en place des mines sur le rail bâbord, allez poussez les gars !

@+
Alain

PS : j'ai donné les calibres à l'allemande car à cette époque ils employaient comme unité le cm et non le mm.

Bonsoir,

Quand j'ai vu votre photo du M6060, j'ai eu moi aussi l'impression de l'avoir vu quelque part, j'ai donc recherché, et j'ai en effet trouvé dans la collection Navies of the Second World War de chez Macdonald la même photo signée Druppel, dans le petit livre: German surface vessels 2;mais qui donne comme légende Sloop SG 26; le SG26 n'est autre que l'ancien dragueur Granit, mais le Granit faisait 354 t , cette légende me paraissait douteuse; vous avez raison en dépit des transformations, il s'agit sans nul doute de l'ex Les Eparges; la photo que j'ai postée est donc une deuxième du M6060 ex Les Eparges.

Cordialement

Alain

A propos de nos navires saisis par les allemands,notre ami Klaus Gunther v.Martinez, sur l'Histoire de la Marine forum de Net-Marine que vous connaissez surement, a déniché toute une série de photos des avisos du type Chamois terminés par les allemands: SG14; SG15;SG16;SG17; le problème c'est que c'est sur un site russe, difficile à identifier.

Alain

Bonsoir

Alain, je viens de faire une petite visite sur ce site russe donné par Klaus et j'ai identifié les navires suivants (les numéros allemands sont en caractère occidentaux et les noms en français)

- page 7, le chalutier V 1602 est La Provence, chalutier de La Rochelle + quelques vues de détail e page 8

- page 9 et 10 chalutier Heureux devenu UJ 2223

- page 10 et 11 : SG 15 Rageot de la Touche + lancement de l'Aviso III ex Amiral Sénès

Les deux photos en cale sèche sont prises à Marseille (pour ceux qui connaissent on distingue les trois cheminées de l'usine électrique) dans la forme 5 et la date est comprise entre le 15 et le 21 septembre 1943.

@+
Alain

Bonsoir,

Effectivement on a toute une série de photos sur SG15 ex Rageot de la Touche, sauf le lancement de l'Amiral Sénès, je pensais à tort qu'il y avait plusieurs navires de cette série, enfin c'est un petit reportage qui montre le détail de la finition allemande de ce navire.

Merci de votre visite

Cordialement

Alain

Bonsoir,

Je reviens sur cette phrase :

Citation :

Au début de la Seconde Guerre Mondiale, il existe encore à l'état de ponton 4 navires de ce type condamnés:Laffaux ex Verdun; Nancy; Luneville et Bethune.

D'après mes infos, le Nancy aurait été déclassé en 1939 et serait situé à Toulon.
Le site Alamer indique que le Laffaux aurait été démoli (ou désarmé ?) en 1938.
Où étaient situés ces pontons ?

Bonsoir,
Les Nancy et Béthune sont à Toulon. Le Nancy sert de ponton caserne pour le Groupe d'Entraînement Sportif de Toulon tandis que le Béthune est annoté dans une Note du 29/05/40 de la DP Toulon "à remettre aux Domaines". Pour ceux qui ne sont pas au courant des usages de la Marine, les bâtiments condamnés sont sous la surveillance de la Direction du Port.
Les Lunéville et Laffaux ex Verdun sont à Brest. Le Laffaux est à remettre aux Domaines tandis que le Lunéville qui était embossé à Landévennec a été ramené à Brest pour servir de ponton mais j'ignore au bénéfice de quel organisme.

@+
Alain.

Bonjour, 

En saurait-on plus sur l'armement de chacun de ces avisos en 1940 ?
Le Belfort avait été transformé en ravitailleur d'hydravion et à ce titre la plus grande partie de son armement débarqué, que lui restait-il ?
Le Ypres servait comme bâtiment hydrographique avant guerre et à ce titre avait-il récupéré son armement en 1939 ?
Certains disposaient-ils encore de leur 145 (voire de leur 138) ? l'installation du 37mm expérimental sur l'Amiens avait il occasionné une modification du reste de l'armement ?
Autant de questions qui me taraudent après la lecture de cet excellent sujet d'Alain enrichi par Capu Rossu.

Bien amicalement, 
Pontus

Bonsoir Pontus,

Belfort : ne possède plus qu'un pièce de 75 mm G Mle 1897 placée à l'extrême arrière

Ypres : ne possède plus qu'une pièce de 75 mm G Mle 1897 placée à l'extrême arrière.

Amiens : la plateforme supportant le télépointeur de l'affût double de 37 mm est installée à l’emplacement de la pièce de 138,6 AR. Il ne lui reste donc qu'un seul 138,6 mm, celui de l'avant ainsi que le canon de 75 mm G Mle 1897 placé sur l'avant de ce 138,6 mm.

@+
Alain

Bonjour Alain,

Merci pour ces infos. Petite précision, Jane's fighting ship de 1940 donne comme armement principal de l'Epinal, 2 canons de 138 retubés pour accepter les obus "Armée" je suppose qu'il s'agit de 145.   
Je précise que c'est le seul navire de la classe Arras dans ce cas, selon cet ouvrage.

Bien amicalement.
Pontus