logement chez l'habitant

bonjour à tous,

une question somme toute banale me tarabuste depuis un certain temps, surtout depuis une conversation avec un ami qui y voyait la une des causes de la désorganisation de l'aaf : pourquoi dans la plupart des récits de la campagne de france et à fortiori dans tous les ouvrages et magazines traitant de cette question l'on y apprend que les pilotes et bcp d'autres personnels étaient logés chez l'habitant et qu'en cas d'alerte le ramassage des personnels n'était donc pas trés rapide! contrairement aux britanniques qui eux dormaient aux pieds des avions ou trés prés (cela c'est mon ami qui me l'a dit, je n'ai fait aucune recherhce à ce sujet)?

Bonjour,

A l'aide de ce lien et d'une note qui s'y trouve concernant le transfert des GBI/19 et GBII/19 à Bléville et Dadonville:

http://jean_philippe.boillet.perso.sfr.fr/histloc1/hl11.html

J'ai fait une localisation avec Google Earth en repèrant aussi les lieux où sont logés les Officiers (Orléans) et les Sous-off (Sougy). Maintenant cela ne signifie pas que les pilotes n'ont pas aussi pu camper au pieds de leurs appareils.

bonjour
je me rappelle avoir lu il y a longtemps le livre du capitaine william alors commandant l'escadrille des cigognes. si mes souvenirs sont bons, il dormait effectivement chez l'habitant et donc un peu loin des avions, mais des hommes restaient en alerte prés des avions à tour de rôle.

Bonsoir
Bon de qui on parle ?????
De la chasse et de la reconnaissance, mais ces avions volaient ils la nuit ??? (à part quelques avions de chasse de nuit).
De quelle époque parle t on ????
De la "drôle de guerre" ou de la campagne de mai Juin (j'ose espérer qu'en mai juin des mesures plus drastique de présence sur les terrains ont été prises)
Pour l'anecdote, J'ai lu il y a fort longtemps dans la revue Icare la surprise d'un commandant de groupe de chasse qui changeant de terrain (pendant la drôle de guerre et un samedi, il est vrai) en ne trouvant à son arrivée qu'une poignée de soldat sous les ordres d'un caporal. Il fut fort agacé en attendant pendant près de deux heures le capitaine, commandant la compagnie de l'air (Il était logé a une quinzaine de kilomètres et n'avait qu'une bicyclette pour se déplacer). Notre commandant fut carrément accablé lorsque le capitaine lui expliqua que ces hommes était chez eux (il ne logeait même pas chez l'habitant) car il fallait bien "qu'ils s'occupent de leur affaire".
Cordialement
Crosnier

Bonjour,

Dans le lien donné plus haut, il s'agit de groupe de bombardement (GB) et de groupe de chasse (GC), et la période se situe en mai-juin 40.