Avions de police coloniale 1930

Je n'ai pas de renseignement sauf la fiche Avia sur le Potez 40 ou un Dewoitine de même acabit qui représente un trimoteur métallique  mixte transport et police coloniale aux alentours de 1930?....
Puis je avoir d'autres informations notamment sur l'objectif de ces avions qui vaguement rappelle les Fords trimoteurs....

Merci par avance...

Bonjour

le projet de création d'une aviation coloniale dotée d'appareils spécialement conçus à cet effet abouti, en 1930, à l'émission du programme COL 3. Dès 1931, furent lancés neuf prototypes de multiplaces trimoteurs coloniaux étudiés pour remplir de jour comme de nuit des missions de reconnaissance, de bombardement, de transport de passagers et d'évacuations sanitaires.

Le Potez 40 :

Créé en 1930, année de l'ouverture de l'Exposition coloniale, il répondait au programmede réalisation d'un appareil conçu pour les opération outre-mer.

Forte de son expérience acquise avec son Potez 25, la firme conçut un trimoteur monoplan à aile haute, entièrement métallique. Cet appareil bénéficiait des études menées pour la construction de ses prédécesseurs. Le Potez 40 hérita en particulier du Potez 35 la disposition des deux moteurs latéraux montés sur des chassis boulonnés aux mâts de renforcement des ailes.

Son train d'atterrissage et son poste de pilotage étaient empruntés à ce même appareil. les principes de construction du fuselage en trois tronçons recouverts de tôles nervurées étaient parfaitement adaptés à l'usage colonial, mais copiés du Potez 39.

L'avion était servi par un équipage de trois hommes (pilote, radio navigateur, observateur). L'observateur avait à sa disposition une tourelle dorsale et des vitres latérales. Le Potez 40 puvait être utilisé comme avion de reconnaissance photographique, comme bombardier transportant sa charge offensive sur des lance-bombes verticaux logés dans la soute. Il pouvait de même être utilisé pour l'évacuation sanitaire ou le transport et d'appareil d'entrainement car il était équipé de double commande. Il n'y eu que trois exemplaires de cet appareil de construits.

Le Dewoitine COLONIAL D-430 :

L'appareil présenté par Dewoitine pour le programme COL 3 reprenait les études faite pour le trimoteur de transport civil D-31. Toutefois, un nouveau moteur fut choisi, le Lorraine 9 Na ALGOL de 300 Ch. C'est à Toulouse en avril 1931 que commença la construction du D-43 rebaptisé D-430. le premier vol intervint le 2 octobre 1932, 18 mois plus tard. Bien que les essais se soient révélés satisfaisants, le D-430 ne fut pas commandé en série en raison de son coût trop élevé.

En 1934, le prototype D-430-01 fut transformé en avion de transport ministériel. Equipé, en 1937, d'un moteur Clerget 9T l'appareil prit la nouvelle dénomination de D-432-01.

Le D-430 Col se présentait sous la forme d'un monoplan à aile hautes cantilever et était équipé d'un atterrisseur à roues indépendantes carénées et de quatre réservoir d'essence largables. Selon les missions, à l'équipage de une à trois personnes pouvait s'ajouter trois ou quatre passagers.

Cordialement

Je vous remercie de toutes ces informations sur l'aviation coloniale. j'avoue adorer ces formes un tantinet biscornu...

Merci beaucoup

Cordialement

Pierre BASCOU

Bonjour

dans le cadre du programme COL 3 la société des avions Bernard élabore aussi un prototype. Cet avion de transport reçoit le numéro 160. Cet appareil est issu du prototype Bernard 16 qui vola à partir de 1927 mais qui n'obtint aucun succès auprès des autorités officielles. Un dérivé de cet appareil pouvant transporter quinze personnes fut apprové (Bernard 60T).

Le Bernard 60T était équipé de trois moteurs Gnôme-Rhône de 300 Ch. En 1933, une deuxième version fut construite, le 61T. Pour répondre à une commande officielle passée en 1930, la S.A.B. élabora un nouvel avion de transport colonial réalisé à partir du modèle 60T, il s'agissait du Bernard 160. Le trimoteur fut propulsé par trois moteurs Gnôme-Rhône Titan de 300 ch. Il vola en juillet 1931. Il fut suivi quelque mois plus tard par un Bernard 161 équipé de moteurs Lorraine de 300 ch.

Malheureusement les appareils ne furent pas à la hauteur des espoirs portés. Après plusieurs attérrissage assez bruteaux, qui entraînèrent de nombreuses réparations et modifications, ils furent ferraillés en 1937.

Les Bernard 160 et 161 pouvaient transporter douze passagers et se transformer en avions sanitaires, de reconnaissance ou de bombardement.

Cordialement

Bonjour

Toujours dans le cadre du programme COL 3 dont les spécifications prévoyaient des machines d'une puissance minimale de 1 000 ch répartis sur trois moteurs et qu'elles pourraient évoluer à 2 000 m en vol horizontal sur deux moteurs seulement. En outre, les avions devaient être dotés d'une voilure haute pour faciliter la visibilité vers le bas et construits en métal, les terrains des colonies ne disposant pas de suffisamment de bâtiments de protection pour les appareils.

A l'instar des monomoteurs coloniaux, les trimoteurs de cette catégorie devaient également pouvoir effectuer divers types de missions. Tous les constructeurs (à l'exception de Weymann avec son biplan type 56) présentèrent des monoplans à voilure haute propulsés par trois moteurs en étoile, plus robustes, moins lourds et d'une maintenance moins délicate que ceux à refroidissement par eau. Parmi les neuf prototype fabriqués en réponse à l'appel d'offre lancé par le ministère des Colonie, la machine qui remporta le concours fut le SPCA IX type 90 Col 3 conçu par l'ingénieur Redon.

Outre ses missions de caractère strictement colonial, le SPCA 90 pouvait être utilisé comme avion de transport de troupes en emportant 14 soldats avec armes et bagages ou encore, dans sa version sanitaire, six blessés sur civières et quatre assis. Le vol initial du prototype du SPCA 90 s'effectua le 8 décembre 1932 à Istres. Le 23 décembre, l'appareil reçut l'immatriculation F-AKFJ puis fut conduit à Villacoublay en avril 1933 où il fut reçu au STAé début mai. Les essais officiels furent terminés en trois jours et il passa alors au GAN. Le SPCA 90 était propulsé par trois moteurs Gnome-Rhône Titan de 350 ch.

Cordialement

Bonsoir,

SPCA 90 :

http://www.aviafrance.com/aviafrance1.php?ID=10165&ID_CONSTRUCTEUR=1146&ANNEE=0&ID_MISSION=0&MOTCLEF=

@+
Alain

merci le Breguet 29 T limousine peut selon vous etre un avion de cette classe? merci pour cette abondante documentation.COrdialement

Bonjour

Conçu et réalisé dans les ateliers de la Société aérienne bordelaise absorbée par le condominium LORRAINE-HANRIOT, le LH-70 était l'un des neufs prototypes réalisés à la suite du programme d'équipement lancé en 1930 par la Direction Générale Technique.

Trimoteur comme la plupart des appareils destinés à l'aviation coloniale, le LH-70 avait une structure adaptée à son utilisation dans des régions isolées. Le fuselage ainsi que l'aile se démontaient en trois parties, facilitant les réparations et le remplacement de l'élément détérioré. Monoplan à aile haute, le LH-70 était entièrement construit en métal et sa structure réalisée avec des profilés spéciaux était recouverte de tôles gaufrées. L'avant de fuselage était occupé par le poste de pilotage à deux place côte à côte. La vaste cabine disposait d'équipements amovibles correspondants aux divers aménagements nécessaires aux nombreuses missions à accomplir.

Les essais du LH-70 Colonial se limitèrent seulement à deux vols effectués en juillet 1934. L'appareil fut condamné pour instabilité et pour battements constants des gouvernes.

Il était équipé de trois moteurs Lorraine ALGOL en étoile à refroidissement par air de 300 Ch.

Le LH-70 présenté par la société générale Aéronautique était entièrement conçu par la société Aérienne Bordelaise (SAB) dans ses ateliers de Bacalar près de Bordeaux.

Cordialement

Merci

Cordialement

Pierre BASCOU

Bonsoir,

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@+
Alain

merci je l'ai vu et il fera l'objet d'un futur achat.

je vous remercie

Cordialement

pierre BASCOU

Bonsoir

l'aviation coloniale française ne connaîtra jamais de véritable développement en raison d'un status complexe qui la faisait dépendre de trois ministères différents : les colonies pour le financement, la guerre pour le personnels et le sous-secrétariat à l'aéronautique pour le matériel.

L'appareil de Nieuport-Delage se présentait sous la forme d'un monoplan métallique à aile haute cantilever. Le fuselage avait la particularité d'être ouvert sur les côtés, offrant ainsi un poste à l'air libre à l'arrière de l'appareil pour l'observateur-mitrailleur.

Prévu comme la plupart des appareils coloniaux pour des missions aussi variées que le transport à longue distance, la reconnaissance, mais aussi des missions de combat, le Nid 590 pouvait recevoir un armement composé de bombes et de grenades et de deux mousquetons avec cent cartouches. Le Nieuport-Delage 590 ne dépassera pas le stade des deux prototypes. Le Nid 590-01 terminera sa carrière à l'Ecole de l'Air de Versailles, tandis que le 590-02 fut ferraillé en 1934.

Cordialement

Merci de tous ces éléments.

Cordialement

Bonsoir,

voici une photo d'un avion de Police Coloniale SPCA 90



Cordialement