Bonjour,
Voici un historique "reconstitué" de cette unité.
Néanmoins, je suis preneur de toute information supplémentaire qui ne pourra qu'améliorer cet essai.
Merci d'avance, cordialement
Rémy SCHERER
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HISTORIQUE RECONSTITUE DE LA 240ème DLILa situation fin mai et la création des Divisions Légères d’InfanterieFin mai, la situation des armées françaises est désespérée. Elles sont quasiment seules à poursuivre le combat. Les Hollandais ont capitulé le 15 mai et les Belges le 28. Dunkerque est tombée le 4 juin avec le rembarquement de la majeure partie des troupes anglaises. L’armée française a perdu l’équivalent d’environ 30 divisions, dont les plus modernes. De plus, une dizaine d’unités doivent être totalement refondues suite aux précédents combats. Le général Weygand doit faire face à la seconde phase de la bataille avec des moyens limités.
Le commandement français tente de créer un nouveau front sur les rives sud de la Somme et de l'Aisne à partir du 15 mai. Le front est constitué par des unités provenant des réserves, retirées des armées tenant la ligne Maginot ou constituées tant bien que mal comme la 240ème DLI.
Les Divisions Légères d’Infanterie sont en effet des unités créées dans l’urgence. Une douzaine ont été mises sur pied. Certaines sont constituées avec des personnels récupérés de la 1ère phase de la campagne (1ère DLI, 32ème, 43ème et 1ère DLINA, 53ème et 59ème DLI) sont reconstituées à partir des unités d’origine à l’issue de la première phase de la bataille de France. D'autres sont des unités remaniées (2ème, 8ème et 9ème DLIC). Les autres, 17ème et 235ème à 241ème DLI, sont des nouvelles unités constituées à partir des bataillons d’instructions.
Par rapport aux unités « classiques », ces divisions ne comportent que deux régiments d’infanterie au lieu de trois et un seul régiment d’artillerie, léger, au lieu de deux. Cette organisation explique le terme de « légère ». De plus, le temps de leur création est très bref, à peine une dizaine de jour.
Au 9 juin 1940, l’armée française tient le dispositif suivant de l’ouest à l’est :
• Groupe d’Armées n°3 : 10ème armée en recul depuis la Somme qui couvre les bords de la Seine du Havre jusqu’à Pontoise. A sa droite, plus en avant, la 7ème armée tente de bloquer la 6ème armée allemande sur l’Oise. Enfin à droite, la VIème armée est alignée sur l’Aisne.
• Groupe d’Armées n°4 : 4ème armée avec à sa droite la 2ème armée. Ces armées tiennent le front de la région de Rethel à celle de Montmédy, dans les Ardennes. La 240ème DLI est affectée à ce groupe d’armées.
• Groupe d’Armées n°2 : il est déployé derrière la ligne Maginot et les fortifications du Rhin avec les 3, 5 et 8èmes armées.
Pour tenir ce front, Weygand prescrit une défense en profondeur, où les villages ou les points remarquables seront organisés en hérissons, où sera répartie l’artillerie divisionnaire, qui prendra sous ses feux croisés les pénétrations blindées. Le moral des combattants, ébranlés par les événements de mai, retrouve ses qualités de mordant et de ténacité, dés lors que ceux-ci se sentent commandés dans la bonne direction.
Formation de la 240ème DLI, du 5 au 13 juinA partir du 5 juin, la division est mise sur pied. L’organisation des unités et la perception du matériel sont réalisées dans la région de Bar-sur-Seine.
Au 13 juin, la division est stationnée dans le triangle Courtenot, Magnant et Gye sur Seine, autour de Bar sur Seine. Le poste de commandement de la 40ème DBNA est à Merrey-sur-Arce et celui du 42ème RIC est à Bourguignon.
La 240ème DLI est constituée des éléments suivants :
• Quartier-général : sous le commandement de la 3ème DCR.
• 40ème DBNA (demi-brigade nord-africaine) commandée par le lieutenant-colonel Hantz. Elle est formée début juin 1940 à partir du GUI 12 (Groupement d’Unités d’Instruction) avec les 21ème bataillons d’instruction des 6ème RTA, 15ème RTA et 24ème RTT.
• 42ème RIC (régiment d'infanterie coloniale) commandé par le lieutenant-colonel Perrot. Il est mis sur pied le 5 juin 1940, issu du GUI 22 avec les 21ème bataillons d’instruction des 3ème RIC (I/42ème RIC), 23ème RIC (II/42ème RIC) et du RICM (III/42ème RIC).
• Génie : 240/1 compagnie de sapeurs-mineurs (rejoint la division les 14 et 15 juin).
• Train : 490/13 compagnie auto de quartier général (rejoint partiellement avec environ 25% des moyens).
• Intendance : 240/16 groupe d’exploitation (incomplet).
• Santé : 240ème GSD (incomplet).
La 10ème brigade blindée polonaise lui sera rattachée le 16 juin.
Le chef de bataillon Magny en est le chef d’état-major du 10 au 17 juin 1940. Au 13 juin, la 240ème DLI n’a pas fini sa formation et ne dispose que de six bataillons d'instruction nord-africains et coloniaux. Elle n'a ni commandant de division, ni artillerie, ni services organisés. Le général Boucher devait commander la 240ème DLI mais n’a pas rejoint son poste.
Ainsi, à partir du 16 juin, le général Buisson, commandant de la 3ème DCR, prend le commandement de la 240ème DLI en se servant d'une partie de son état-major et des services restants de la 3ème DCR.
La division a un déficit de 40% en personnel, sauf pour le 42ème RIC. L’encadrement est très réduit. Les manques concernent les canons de 25 AC, les véhicules, les outils… Les régiments d’infanterie ne possèdent pas de Compagnies Régimentaires d’Engins (CRE). La division ne dispose pas de Groupe de Reconnaissance Divisionnaire (GRDI), ni de compagnie de transmissions et a peu de moyens de transport.
Le II/42ème RIC est composé de recrues de la classe 1939 encore à l’instruction. Il a reçu la veille un renfort de 150 hommes originaires des 4 communes du Sénégal. Ils ont débarqué à Marseille le 10 juin et ils sont encadrés par des officiers et des sous-officiers venant d’accomplir un séjour en AOF et qui sont volontaires pour servir immédiatement au front.
Les unités suivantes étaient prévues mais n’ont pas eu le temps nécessaire pour terminer leur formation : la 14ème CDAC de la 40ème DBNA, le 307ème RA et la 240/84 compagnie mixte de transmissions.
Nota : le 326ème RAD tracté était initialement prévu pour la 240ème DLI. Il est formé le 3 juin 1940 à partir du 307ème RAP par les CMA 40 et 11. Il a repris le numéro 307 et n’a pas été affecté à la 240ème DLI.
La percée allemande en ChampagneLes forces en présence le 9 juinAu nord de Reims est positionné le VIIème corps d’armée de la 6ème armée. Reims est couvert par la 42ème DI qui assure la jonction avec la 4ème armée. Cette division n’a pas encore été attaquée par les troupes allemandes mais sous la pression de l’avancée allemande à Soissons, le VIIème CA a commencé à se replier vers le sud.
En ce qui concerne la 4ème armée, commandée par le général Réquin, son organisation est la suivante :
- A l’ouest, le XXIIIème CA du général Germain avec les 10ème et 2ème DI de Berry-au-Bac à Rethel. Le 623ème RPS (Régiment de Pionniers Sénégalais) est positionné vers Rethel. Le 23ème BCC est en soutien avec le 19ème GRCA. La 235ème DLI est en retrait à l’est de Reims tandis que la 82ème DIA se positionne au sud de Reims le long du canal de l’Aisne à la Marne.
- A l’est, le VIIIème CA du général Desmazes avec seulement la 14ème DI renforcée par le 60ème GRDI, positionnée sur l’Aisne, de Rethel jusqu’à Attigny.
- A l’arrière se déploie la 53ème DLI en rive sud de la Marne de Chalons-sur-Marne à Vitry-le-François.
- Le Groupement Cuirassé Buisson : il est en seconde ligne à cheval entre les 4ème et 2ème armée. Il se compose principalement des 3ème DIM, 3ème DCR, 7ème DLM et 10ème BCC.
En face sont déployées d’ouest à l’est les 2. et 12. Armee allemandes :
La 2. Armee est au nord de Reims avec le XXVI. AK (45. et 34. ID). Le XXVI. AK doit franchir l’Aisne face à la 42ème DI et s’avancer vers le sud en direction de Reims. Après la prise de Reims, Il doit progresser vers Vitry-le-François.
La 12. Armee comprend 4 corps d’armée dont 3 font face à la 4ème armée française :
• Sur la gauche du XXIIIème CA, au nord-est de Reims, le III. AK attaquera la 10ème DI avec les 3.ID et 23. ID.
• Sur le front de Rethel, se déploie en face de la 2ème DI, le XIII. AK qui comprend la 17. ID et la 21. ID. Le XIII. AK est chargé de percer à l’ouest entre Rethel et Château-Porcien. Le but de l’opération est de réaliser une tête de pont pour le passage du Panzergruppe Guderian qui doit ensuite progresser vers Bar-le-Duc.
• De Rethel à Attigny, le XXIII. AK du général Schubert fait face à la 14ème DI et comprend la 73. ID et la 86. ID. Il doit percer entre Rethel et Attigny avant de poursuivre vers le sud-est.
Le 9 juin : l’offensive Fall RotDans la nuit du 8 au 9 juin, l’ennemi a franchi l’Aisne.
• Pour la 14ème DI, après une préparation d’artillerie de 35 minutes, l’attaque est lancée à 4h20. La défense française est active et au soir du 9 juin, à l’est de Rethel, la ligne de front est préservée.
• La 2ème DI subit l’attaque du XIII. AK. En matinée, la division résiste efficacement mais dans l’après-midi, à l’ouest de Rethel, des détachements d’assaut de la 21. ID allemande vont prendre pied sur l’écluse de Nanteuil. Cette avancée entre Rethel et Château-Porcien permet aux allemands de progresser jusqu’aux hauteurs derrière Nanteuil et de couper la route d’Avançon à Rethel.
A gauche de Château-Porcien, les troupes allemandes réussissent à créer un autre passage sur l’Aisne. La ville de Château-Porcien, menacée des deux côtés, finit par céder sous la pression de la 17. ID. Le front tenu par la 2ème DI s’effondre ensuite et à 19h, la division se replie sur 3 km, derrière le canal des Ardennes.
• La 10ème DI est aussi attaquée. Au soir, suite à d’importantes pertes, elle est contrainte au recul. Seul le 5ème RI maintient ses positions.
• La 42ème DI subit l'attaque allemande précédée de violents bombardements. Au soir du 9 juin, les allemands ont réalisé une tête de pont au sud de Neufchâtel. Les pertes sont très importantes. Le 151ème RI a perdu la moitié de ses effectifs.
Le 10 juin : l’armée allemande perce le front• 2ème DI : dès le 9 au soir, le général List demande à Guderian de faire traverser ses chars pour élargir au plus vite la brèche créée et de se préparer pour une offensive sur Tagnon à 22h00. Mais les difficultés de mouvement font remettre l’attaque au lendemain. Cette attaque doit permettre d’élargir la tête de pont pour permettre le passage de l’ensemble des 1. et 2. Panzer Divisions avec une poussée des 17. ID et 21. ID du XIII. AK en direction du sud-est, sur Perthes.
L’offensive, précédée de la couverture d’artillerie, est lancée à 6h30. Les villages de Perthes, de Tagnon, du Châtelet, d’Alincourt et de Juniville, sans parler des quartiers sud de Rethel, sont encerclés mais sont défendus avec acharnement. En arrière de Juniville, les allemands prennent Le Châtelet défendu par le 11ème GRDI de la 2ème DI. En soirée, toutes les positions sont perdues et la 2ème DI a quasiment disparu en tant que grande unité.
• Pour la 10ème DI, le 24ème RI et le 46ème RI sont détruits. Ce sont principalement des hommes du 5ème RI qui combattent à Vieux-lès-Asfeld qui parviendront à se replier sur la Suippe.
Après l’enfoncement des lignes des 2ème et 10ème DI, les allemands parviennent à Boult-sur-Suippes vers 17h. Les ponts sont détruits par l’armée française ainsi que les maisons environnantes.
• Sur le front intact de la 14ème DI, le XXIII. AK reprend l’offensive. Mais à nouveau, la division repousse l’assaillant et au soir du 10 juin le front de la 14ème DI est reconstitué.
• Pour la 42ème DI, fortement attaquée la veille, le repli est ordonné le matin. Elle contourne Reims par l’ouest pour se rétablir sur la Vesle.
En cours de journée, le XXIIIème CA essaye de se rétablir avec les actions suivantes :
• Engagement de la 82ème DIA à l’ouest de Reims pour couvrir le front suite au recul de la 42ème DI.
• Devant l’effondrement des 2ème et 10ème DI, recul des restes de ces unités et alignement sur la 235ème DLI à l’est de Reims.
• Engagement du groupement cuirassé Buisson pour rétablir un front sur La Retourne et contrer les troupes blindées allemandes.
Le groupement cuirassé Buisson représente au matin du 10 la seule force capable de mener une contre-attaque efficace sur les secteurs de Rethel et de La Retourne. Mais, groupée au sud de la Retourne, le franchissement de la rivière prend beaucoup de temps car il n’y a que deux passages libres en fin de matinée. Le groupement Buisson n’atteint sa base de départ que vers 14h.
A ce moment, la taille de la tête de pont allemande a déjà considérablement augmenté. De plus, le ravitaillement en carburant est défaillant, et ce n’est que vers 15h que les chars sont opérationnels. La contre-attaque qui aurait pu être efficace le matin, ne se déclenche finalement qu’en milieu d’après-midi, au moment où les retranchements français sont pris d’assaut par les allemands. Malgré certains succès initiaux, en particulier pour la 7ème DLM, les combats tournent à l’avantage des allemands mais ces derniers ne pourront pas avancer plus en avant cette journée, ce qui permet à la 7ème DLM de se regrouper à La Neuville dans de bonnes conditions.
Au soir du 10 juin, la contre-attaque a échoué ce qui compromet le devenir de la IVème armée et en particulier celui du 23ème corps d’armée.
Du 11 au 13 juin : le repli des troupes françaisesA partir du 11 juin, les troupes de la 4ème armée reculent vers la Marne qui est franchie le 12. Le groupement Buisson est au nord de la Marne au niveau de Chalons-sur-Marne.
Le 12 juin, le Grand Quartier Général ordonne la retraite générale. Le front sur la Somme et de l’Aisne est totalement rompu. Des divisions entières ont disparu depuis le 5 juin.
Le 13, les unités de la 4ème armée tentent de se replier sur l’Aube, ainsi que les restes du groupement Buisson. En soirée, la 4. Panzer Division traverse la Seine à Romilly-sur-Seine (Aube) et s’emparent de deux ponts. Elle se dirige ensuite sur Troyes qu’elle déborde par le sud.
Le 14, sous la protection de la 82ème DIA et de la 42ème DI laissées en arrière-garde, les éléments de la 4ème armée et du groupement Buisson franchissent l’Aube et continuent la retraite vers la Seine. La 4. Panzer Division poursuit sa progression vers le sud en contournant Troyes par l’ouest dont la prise est confiée à la 13. ID motorisée. De part et d'autre de la Seine, les troupes allemandes prennent en tenaille les forces françaises qui se dirigent vers Troyes. Ce même jour, à Troyes, Pont-Sainte-Marie, le Faubourg Saint-Jacques et le Quartier Bas sont pilonnés.
Troyes n'est pas déclarée "ville ouverte". Comme elle représente un croisement routier important avec un pont sur la Seine, le commandement veut faire transiter les unités restantes par Troyes pour continuer vers le sud. Le 15 juin, les allemands investissent Troyes par les routes de Sens et de Paris et au matin du 16 juin, la ville tombe. Les dernières forces françaises, massées à l'est, sont balayées et capturés. En ville, de petites unités disséminées tentent une résistance brève et désespérée.
L’engagement de la 240ème DLILe 14 juin : affectation au XVIIIème corps d’arméeSuite à la rupture du front tenu par la 4ème armée et son recul, le GA 4 décide de reconstituer un front entre les 4ème et 2ème armées avec le XVIIIème CA commandé par le général Doyen, retiré de la ligne Maginot. La 240ème DLI est de fait intégrée à ce corps d’armée. Le XVIIIème CA, subordonné à la 2ème armée, tenait un front sur sa droite, à la jonction avec la 3ème armée. Il est donc déplacé ce jour pour s’intercaler entre la 4ème armée (XXIIIème CA) et le Corps d’armée Colonial (CAC) de la 2ème armée.
En Bourgogne, la 2ème armée du général Freydenberg aligne ses troupes sur un front théorique de Montbard à Autun. Le général Doyen doit établir un barrage de Montier-en-Der à Bar-sur-Aube. Le général Pagézy reçoit l’ordre de s’aligner derrière le canal de Bourgogne de Montbard à Saint-Jean-de-Losne. Le colonel Duluc doit s’installer derrière la Saône de Darney à Pontailler-sur-Saône.
Le XVIIIème corps d’armée est constitué avec :
• la 56ème DI retirée de la ligne Maginot le 13 juin (42ème CAF, IIIème armée) ;
• la 240ème DLI en pleine formation et incomplète ;
• la 3ème DCR du général Buisson ;
• les 16ème GRCA et 63ème GRDI (56ème DI) ;
• le 313ème RAP et 3 groupes de 105 mm.
Malgré sa formation incomplète, à cause de l’avancée des troupes allemandes, il est décidé d’utiliser la 240ème DLI pour tenir une ligne derrière la Seine autour de Bar-sur-Seine. La principale mission de la 240ème DLI est de tenir sur la Seine pour protéger le repli des unités en retraite de la 4ème armée (53ème DLI, 42ème DI) et du groupement Buisson (3ème DCR, 3ème DIM, 7ème DLM, 10ème BCC).
La 56ème DI commence à se déployer le 14 juin au nord de Bar-sur-Aube mais devra immédiatement reculer et traverser l’Aube. Le 15, elle est au niveau de Longpré-le-Sec, au nord de Bar-sur-Seine. Le 16, elle aura franchi la Seine et sera au niveau de Châtillon-sur-Seine.
La 240ème DLI doit constituer des bouchons à Chaource (I/42ème RIC) et Vendeuvre-sur-Barse (III/42ème RIC). Les ponts sur la Seine entre Fouchères et Bar-sur-Seine sont tenus par le II/42ème RIC et ceux de Bar-sur-Seine à Gye-sur-Seine par la 40ème DBNA. A Polisy, la 40ème DBNA est renforcée par la moitié de la 240/1 compagnie du Génie. Le lieutenant-colonel Hantz prend le commandement de la 40ème DBNA.
Aussi, le XVIIIème CA demande à la division de tenir la lisière nord de la forêt d’Aumont et le village de Saint-Parres-Les-Vaudes pour être en liaison avec 14ème DI qui retraite du nord.
"A Chaource, le matin du 14 juin, les habitants se préparent au départ, entassant fébrilement leurs objets les plus précieux ou les plus utiles dans leurs voitures. Dans l’après midi, l’aviation allemande réalise une attaque dans la forêt de Chaource."
Le 42ème RIC, plus particulièrement le Ier bataillon, va subir ses premières pertes dont les marsouins Autret Yves (tué dans le bois de Lagesse) et Francisco Thomas (tué à Chaource).
"A 19h50, le maire fait annoncer au son du tambour, un avis demandant aux habitants de quitter l’agglomération. Les habitants n’en auront pas le temps. Une vague de douze à quinze Stukas pique sur le village et lâchent leurs bombes, puis procèdent à un tir de mitrailleuses.
Un épouvantable spectacle s’offre aux yeux des survivants. L’église a terriblement souffert, les maisons sont éventrées ou en flammes, les gravats obstruent la chaussée…"
Des hommes du 31ème Régiment de Dragons Portés (7ème DLM) sont aussi tués ce jour à Chaource.
L’aviation française est particulièrement présente dans la région de Troyes avec les interventions des GC II/4 (Auxerre) et GC II/6 (Auxerre) avec des missions de chasse libre « pour montrer les cocardes ».
Le GR II/22 (Châtillon) est aussi présent avec des missions de reconnaissance sur Troyes – Romilly et Troyes - Brienne - Saint-Dizier - Bar-le-Duc. D’ailleurs, un Potez 63.11 est abattu lors de la mission Troyes – Bar-le-Duc.
Le 15 juin : mise en place derrière la SeineLe dispositif du 42ème RIC est remanié car le régiment doit étirer son dispositif vers l’ouest. Le régiment doit installer une compagnie au nord de la forêt d’Aumont et une autre à Rumilly. Le III/42ème RIC installé en rive droite de la Seine à Vendeuvre-sur-Barse est déplacé à Virey-sous-Bar, entre Fouchères et Bar-sur-Seine. Il est à noter la présence du 16ème GRCA au nord-est de la forêt d’Aumont, en contact avec les éléments du 42ème RIC. Le reste de la compagnie du Génie rejoint la division.
Les unités françaises sont en plein repli et un passage obligé est la région de Bar-sur-Seine tenue par la 240ème DLI. Il est à noter le passage de la 3ème DCR du général Buisson à Bar-sur-Seine. De plus, les troupes ayant réussi à franchir la Seine à Troyes sont obligées de passer par Bar-sur-Seine pour tenter de gagner Châtillon-sur-Seine comme des éléments de la 82ème DIA, la 14ème DI, en fait les rescapés de la 4ème armée. A Gye-sur-Seine, en début d’après-midi, le 15ème GRDI (10ème DI) passe la Seine.
En fin d’après-midi, la 4. PzDiv occupe Tonnerre et continue son avance vers le sud-est. Chablis est pris en soirée.
Le GC II/4 (Nevers) intervient vers 11h pour une mission de protection d’un Potez du GR I/14 sur le secteur Troyes - Romilly.
Implantation et déplacements de la 240ème DLILe 16 juin : le repli et l’engagement de la 10ème Brigade blindée polonaise.Le 16 juin, la 4. PzDiv se dirige sur Dijon qui sera investie le lendemain. Elle est flanquée sur sa gauche par la 13. ID motorisée qui avance sur Montbard. Les éléments de la 240ème DLI seront confrontés aux éléments de cette division. Elle a été relevée à Troyes par la SS Verfügungs-Division pour soutenir les divisions blindées du XVI AK.
En journée, la 3. PzDiv passe par Saulieu et continue sur Beaune.
Dépassé à l’ouest par le XVI AK qui progresse vers Dijon et à l’est par le XIX AK qui atteint Dole en soirée, le 18ème corps d’armée va se replier pour éviter l'encerclement. L’objectif est d’atteindre Nuits-St-George par le plateau de Langres.
A 8h30, le général Buisson prend le commandement de la 240ème DLI et la subordonne aux restes de la 3ème DCR. La division se trouve maintenant en arrière-garde suite au repli des autres unités et à l’avancée des troupes allemandes. Le matin, des accrochages se produisent avec les troupes allemandes aux lisières nord du bois d’Aumont et à Rumilly.
Dans la matinée, le 66ème RAD (82ème DIA) a pu franchir la Seine à Courtenot et Virey-sous-Bar ainsi que des éléments de la 42ème DI (80ème RI, 151ème RI et l’artillerie divisionnaire).
Le 63ème GRDI de la 56ème DI traverse la Seine à Gye-sur-Seine puis couvre à l’est le repli du XVIIIème CA.
En matinée, la 240ème DLI reçoit l’ordre du corps d’armée de reculer sur Montbard, distant de plus de 60 kilomètres.
A 14h, le repli est effectif avec la destruction des ponts de Bourguignon et de Bar-sur-Seine ; même si des unités françaises n’ont pas encore franchi la Seine comme des éléments de la 42ème DI. Montbard étant investi par la 13. ID allemande, le repli est modifié en cours de journée en direction du sud-est, dans la région de Vantoux et de Val-Suzon (nord de Dijon).
Les 3 bataillons du 42ème RIC entament leur mouvement vers le sud par 3 itinéraires parallèles. Les troupes sont en contact avec des unités motorisées allemandes. Montbard étant déjà occupé par les troupes allemandes, les bataillons du 42ème RIC doivent se diriger vers Dijon en direction du sud-est. En cours de journée, les liaisons entre les 3 bataillons sont rompues et chaque bataillon poursuivra son destin isolément. Le colonel Perrot est avec le III/42ème RIC.
A 17h, le commandement du XVIIIème CA laisse toute initiative aux unités pour échapper à l’ennemi qui a atteint Arthonnay à 16h.
Le II/42ème RIC, sous les ordres du chef de bataillon Bouillie, tente de rejoindre Channes. Au cours de cette étape de 42 kilomètres, des unités motorisées allemandes sont rencontrées à Bragelogne – Beauvoir. Une patrouille de la 5ème compagnie, aux ordres du caporal-chef Casamatta, fait fuir un groupe d’allemands installés à côté de leurs véhicules et incendie ces véhicules. Le bataillon pourra poursuivre sa route pendant la nuit.
Les bataillons de la 40ème DBNA, positionnés le long de la Seine, se dirigent aussi vers le sud-est. En soirée, vers 21h, les unités en repli rencontrent des unités allemandes au niveau de Molesme, non loin de Bragelogne-Beauvoir. Un détachement d’éléments divers dont le 21/15ème RTA force le passage vers le sud.
Il est prévu que le repli du 18ème corps d’armée soit couvert à l’ouest par la 10ème Brigade blindée polonaise du général Maczek qui doit se positionner au niveau de Montbard et le long de la rive de l’Armaçon.
En fin de matinée, le commandement du VIIème corps d’armée (6ème armée) demande à la brigade Maczek de faire mouvement à 80 kilomètres au sud, à proximité de Montbard dans le département de la Côte d’Or. La brigade est mise à la disposition de la 240ème DLI pour protéger la retraite des unités du XVIIIème CA. La brigade blindée se déplace en journée du secteur Esternay-Sézanne et fonce sur Montbard, afin de rallier ses positions avant la nuit. Une partie de la brigade doit couvrir le terrain au nord de Montbard au niveau d’Aisy-sur-Armançon. La majeure partie de la brigade doit occuper Montbard. Une troisième partie de la brigade Maczek doit protéger le terrain au sud le long de l’axe qui mène à Semur-en-Auxois qui doit être occupé par des éléments de la 3ème DCR. Comme la 240ème DLI est commandée par le général Buisson de la 3ème DCR, en fait, la brigade blindée polonaise est subordonnée à la 3ème DCR qui sera engagée à Semur-en-Auxois. La 3ème DCR tente de fuir vers l’ouest par Semur mais sera rattrapée à Saulieu par la 3. PzDiv.
La première partie de la brigade atteint elle aussi son objectif en fin de soirée. Les polonais atteignent la petite bourgade d’Aisy-sur-Armançon, au nord de Montbard, et se positionnent derrière la rivière, face à l’ouest, où ils doivent se positionner pour protéger le repli des unités françaises.
Vers 21h, le gros de la brigade Maczek arrive à cinq kilomètres de Montbard et est l’objet d’une attaque allemande à la mitrailleuse lourde. Les polonais ripostent et après une dizaine de minutes d’engagement, les nids de mitrailleuses ont été réduits au silence. Montbard est à ce moment-là aux mains des Allemands et Maczek veut la reprendre. Le dispositif est entièrement à pied d’œuvre vers 22h. Les polonais se regroupent et avancent avec prudence à l’entrée nord de la ville qui est défendue par le 66. IR de la 13 ID motorisée. Cette unité ne possède pas de blindés. A partir de minuit, l’ensemble de la colonne polonaise est entré en profondeur dans Montbard. L’affrontement tourne au combat de rues. Au bout d’une heure, les polonais ont dépassé le centre-ville et ne sont plus qu’à environ un kilomètre du pont qu’ils doivent conquérir à l’est de la ville.
A 1h30 du matin, estimant qu’il y avait trop de pertes dans ses rangs, le général Maczek donne l’ordre de repli général. D’autre part, des informations indiquent que tous les axes encore tenus par les unités françaises ont été abandonnés. A 2h du matin, il donne l’ordre aux unités encore aptes au combat et à ceux qui peuvent se mouvoir de se rassembler au bois Thoureau à quelques kilomètres à l’est de Montbard.
La troisième partie de la brigade arrive au passage de la rivière Armançon, au sud-ouest de Montbard. Elle se déploie aussitôt en protection face à l’ouest le long de l’Armançon et sur les axes principaux conduisant à la route qui mène à Semur-en-Auxois.
Ces deux détachements polonais, utilisés en couverture, rencontrent des détachements français. Il y a de nombreux blessés, dont certains sont dans un état désespéré. La plupart des militaires français n’ont même plus leurs armes individuelles.
La brigade blindée polonaise n’a pas pu soutenir la 240ème DLI dont les détachements sont encore trop au nord.
Vers 4h du matin, seule une infime partie de la brigade a pu le rejoindre. Le reste est soit fait prisonnier par les Allemands, soit porté disparu. Le dernier objectif qu’assigne Maczek à ses hommes, le 17 au soir, est de rejoindre à pied la zone Sud, afin leur dit-il, de « se retrouver en Angleterre pour continuer le combat ». C’est à pied et sans armes que les tankistes polonais et leur chef partent à travers les lignes allemandes en direction du Sud. Une partie d’entre eux se fond dans la masse des français en retraite et une autre partie tente seule sa chance en passant par la forêt.
Ce jour, l’aviation française, avec des moyens de plus en plus réduits, ne peut pas intervenir directement sur le champ de bataille. Il faut noter des missions de reconnaissance réalisées par le GC I/2 basé à Chalons-sur-Saône.
Ces missions ne peuvent que confirmer la profonde pénétration des troupes allemandes et l’encerclement en cours des unités de la 4° armée et du XVIII° corps d’armée. Le lendemain, le GC I/2 se repliera vers Lyon.
Le 17 juin : la perte de Châtillon sur Seine et la destruction de la divisionLe matin, la 4. PzDiv entre à Dijon et les unités françaises sont de fait encerclées.
La 13. ID Motorisée, qui a repoussé la nuit l’attaque à Montbard de la 10ème Brigade blindée polonaise qui tentait de forcer le passage, va s’engager vers l’est pour encercler les troupes françaises du 18ème corps d’armée et celles retraitant avec lui. A Saint-Seine-l’Abbaye, elle va capturer un grand nombre d’unités françaises dont la 3ème DIM. De fait, le XVIIIème CA sera encerclé en journée.
Les allemands arrivèrent à Châtillon-sur-Seine vers midi. Il y eut quelques escarmouches entre leurs formations motocyclistes et un détachement de nos chasseurs à cheval, tandis que les avions ennemis mitraillaient les fuyards. Cette avancée repousse les rescapés des régiments de la 240ème DLI qui combattent bravement.
Châtillon-sur-Seine est un nœud routier et ferroviaire important du nord de la Côte-d'Or. La ville a été bombardée le 15 mai dans le quartier de la gare qui avait fait peu de dégâts. Le second raid aérien du 15 juin a détruit 80 % de la ville.
Ce jour, le général Buisson tente de regrouper les restes de la division à Val-Suzon. Mais, l’avance des troupes allemandes se traduira par l’encerclement et la capture des éléments dispersés de la 240ème DLI. La disparition des bataillons de la 240ème DLI suivra ainsi l’avance des troupes allemandes vers le sud-est.
• Le II/42ème RIC :
A3h30 du matin, le II/42ème RIC atteint Arthonnay tenu par les troupes allemandes depuis la veille. La section de tête de la 7ème compagnie sous les ordres de l’adjudant Lesage prend contact avec l’ennemi qui le somme de se rendre. Pour toute réponse, le sergent-chef le Bihan, ancien combattant de 14-18, répond par le célèbre mot de Cambronne puis bondit sur la route et abat avec son fusil-mitrailleur 3 allemands. A 6h, les 6ème et 7ème compagnies livrent un très dur combat et sont en proie à des tirs d’artillerie et de mortiers. La CA2, commandée par le capitaine Houneau, s’efforce de les soutenir au plus près mais ses tirs sont gênés par le brouillard. La CA2, ne pouvant plus utiliser ses pièces, a mis baïonnette au canon et fonce sur les allemands. Les autres compagnies électrisées ont suivi l’exemple du capitaine Houneau, ancien du RICM au cours de la Grande Guerre. Les allemands, devant cet assaut impétueux, se replient dans un premier temps puis, se ressaisissant, contre attaquent. Les tirs allemands causent d’énormes pertes. Tous les officiers sauf trois sont atteints, de nombreux sous-officiers gisent sur le sol et beaucoup de soldats tombent au cours de corps-à-corps acharnés. Les jeunes recrues africaines se révèlent des combattants dignes de leurs aînés.
Vers 8h30, le feu ralentit puis cesse à 9h, les munitions étant épuisées. Pendant les 5 heures de l’affrontement, le II/42ème RIC a eu 107 tués et 350 blessés. Le chef de bataillon Bouillie a succombé à ses blessures.
C'est le 17 juin que le Maréchal Pétain s'adresse aux Français pour annoncer qu'il « fait à la France le don de (sa) personne à la France pour atténuer son malheur » et que, « le cœur serré », il dit « qu’il faut cesser le combat ».
Une stèle commémorative dans la chapelle paroissiale honore la mémoire des noms de ces 107 combattants, dont 24 soldats d'Afrique noire et 11 inconnus. Selon l'historien allemand Raffael Scheck, une cinquantaine de coloniaux prisonniers auraient été massacrés après les combats d'Arthonnay.
Quelques heures après ce terrible combat, des rescapés guidés par l’adjudant Lesage, le sergent-chef Orsini et le caporal-chef Casamatta traverseront la forêt de Maulnes. Ils y retrouveront des africains isolés qui ont luttés avec les 1ère et 6ème DIC sur la Meuse. Certains de ces tirailleurs plus tard faits prisonniers seront abattus par l’ennemi près des villages de Coulmiers-le-Sec, Balot et Villaines-en-Duesnois.
• Le I/42ème RIC : dans l’après-midi, il est accroché à Sennevoy-le-Haut (Yonne). Après 7 heures de combats et l’épuisement des munitions, il capitule vers 18h. Une vingtaine d’hommes sont tués et blessés.
• Le III/42ème RIC : après avoir dégagé un groupe d’artillerie encerclé, le bataillon est capturé en soirée à Bouix, et sur la route qui mène à Baigneux-les-Juifs, à l’ouest de Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or).
• Le 21/24ème RTT capitule au niveau du pont de Courcelles à 20h00, juste au nord de Châtillon-sur-Seine.
La progression allemande a été émaillée de multiples combats avec les troupes coloniales et nord-africaines qui ont montré leur bravoure dans les batailles désespérées où ils luttèrent souvent jusqu’à leurs dernières cartouches. De violents engagements eurent lieu, notamment à Villaines (64 morts), à Balot (29 morts), à Laignes (30 morts dont 12 soldats noirs), à Poinçon (6 morts), à Sainte-Colombe (8 morts et 3 civils) et au hameau d'Emorots (6 morts). A Aignay-le-Comte, Baigneux-les-Juifs, et tout le long de la R.N. 71, les combats furent également féroces. Dans le village de Channes, on releva 47 tués.
De plus, à Châtillon-sur-Seine, 12 coloniaux sont fusillés contre l’église Saint-Jean, un tué à Bec-à-vent, un à la ferme de la Grange Jacob, un à la Barotte, un sur la route de Laignes, un dans le parc Maître et un dernier dans le jardin Saint-Antoine.
En fin de journée, seuls les éléments de la 240ème DLI le plus au sud ont échappé à la capture. Il s’agit des 21/6ème RTA et 21/15ème RTA ainsi que des services de la division et ceux de la 3ème DCR. Néanmoins, dans la nuit du 17 au 18, ces détachements seront rattrapés :
• le 21/6ème RTA sera capturé entre Darcey et Flavigny-sur-Ozerain ;
• une partie du 21/15ème RTA à Courceau ;
• le 16ème GRCA à Aignay-le-Duc.
EpilogueLe 18 juin, les derniers éléments de la 240ème DLI, principalement composés d’éléments du 21/15ème RTA sont capturés avec le général Buisson et les unités de services à Saint-Denis-l’Abbaye. Les restes de la 3ème DIM sont aussi capturés à Saint-Seine-l’Abbaye après des combats qui firent beaucoup de victimes.
Les troupes allemandes feront plus de 30 000 prisonniers dans l'espace Arthonnay - Molesme - Channes.
Lancée dans la bataille sans avoir fini ni même entamé sérieusement sa formation, la 240ème DLI n’a pas pu exercer efficacement une action alors que les armées françaises étaient en plein recul. Son cas est malheureusement semblable aux autres divisions légères d’infanterie qui ont pesé bien peu dans la campagne de France en vertu de l’adage « Trop peu, trop tard ».
Sources• Pour la 240ème DLI : Les grandes unités françaises ; historiques succincts T3 ;
• Pour l’armée française : ATF 40 ;
• Pour l’armée allemande : Lexikon der Wehrmacht
• Pour les groupes de reconnaissance : Mémorial des groupes de reconnaissance 1939-1940 (Union nationale de la cavalerie, de l’arme blindée et des chars – 1956) ;
• http://www.chaource.fr/web/?page_id=365#sthash.rsB6PTA1.dpuf;
• memorial-genweb.org ;
• Pour la 10ème Brigade blindée polonaise : http://theses.univ-lyon3.fr/documents/getpart.php?id=lyon3.2009.francia_s&part=239091 ;
• Historique de la 42ème DI : général Keller ;
• Pour l’aviation française : http://forum.aviation-ancienne.fr
• Pour le 42ème RIC : http://troupesdemarine.org ;
• Mai-juin 1940 : Les panzers, offensive à l’ouest (Historica n° 71) ;
• Pour Châtillon-sur-Seine : http://batailles-1939-1940.historyboard.net/t1032-honneur-aux-tirailleurs-senegalais ;
• Pour Saint-Seine-l’Abbaye : http://www.gazette-cotedor.fr/2010/06/09/la-defaite-et-les-morts-dans-l%E2%80%99oubli/