| | 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet | |
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+4Eric Denis Capu Rossu Loïc Lilian Bonnet Léon 8 participants | |
Auteur | Message |
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Bonnet Léon Caporal
Nombre de messages : 30 Localisation : Le Mans Date d'inscription : 03/08/2015
| Sujet: Re: 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet Mar 25 Aoû 2015 - 17:50 | |
| - dhouliez a écrit:
- Bonjour;
Première réponse sur les attelages :
Les canons de 155 Court sont attelés à 8 chevaux à la Daumont, c'est-à-dire qu'il y a 4 paires de chevaux, et dans chaque paire, le cheval de gauche porte un cavalier qui dirige son cheval (le porteur) et celui de droite (le sous-verge).
C'est le même type d'attelage qu'à la guerre précédente.
Le cantonnement se fait le plus souvent dans les villages, en séparant les unités selon les capacités d'hébergement.
Cordialement,
DH Depuis cette info je cherche des images d'attelage de 4 paires de chevaux tirants une pièce d'artillerie ... pour l'instant la seule trouvée sur le net et cette image qui semble représenter des soldats Belges lors de la ère guerre mondiale. Mais nos équipages du 52ème étaient-ils différents ???? Jipé |
| | | Laurent Deneu Membre ATF40
Nombre de messages : 8443 Age : 70 Localisation : Près de Lille Date d'inscription : 22/08/2007
| Sujet: Re: 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet Mer 26 Aoû 2015 - 7:33 | |
| Bonjour, Une batterie de 155 CS monte en ligne. Photo de presse US. " /> |
| | | Bonnet Léon Caporal
Nombre de messages : 30 Localisation : Le Mans Date d'inscription : 03/08/2015
| Sujet: Re: 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet Lun 31 Aoû 2015 - 9:47 | |
| J'ai profité de mes derniers jours de vacances pour faire un court passage à Périgueux! Une petite visite au Musée Militaire (où je n'ai pas appris grand chose) et un détour par Antonne ...
C'est le village où aurait été formé le Vème groupe du 52ème RAMD ... La vision de l'endroit ne m'aide pas ! mais surtout un détail me pose question : pas de ligne de chemin de fer !!! pour charger tout ce matériel ???
en fouillant sur le net autour du mot Antonne je trouve : L'aérodrome étant réquisitionné par l'Armée de l'air pour le transformer en école militaire en août 1939, le trafic aérien civil y est alors stoppé jusqu'en 1942, il sert alors de dépôt de matériel, puis les Allemands le rendent inutilisable …/…
il s'agit de la page wiki consacrée à l'Aéroport de Périgueux situé à Bassillac commune limitrophe de celle d'Antonne ? ? ? j'ai interrogé le conservateur du musée militaire de Périgueux (j'attends sa réponse) je vais aussi questionné les régiments encore stationnés à Périgueux peut ètre ont-ils garder des infos sur l’épisode de la mobilisation ??? |
| | | Loïc Lilian Membre ATF40
Nombre de messages : 2792 Localisation : Riom AUVERGNE & Bourbonnais Date d'inscription : 26/08/2006
| Sujet: Re: 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet Lun 31 Aoû 2015 - 16:22 | |
| Antonne n'est qu'un lieu de passage pour la Mobilisation pour délester les casernes qui doivent être surpeuplées et aux limites de leurs capacités, c'est pareil partout en France une fois la Mobilisation passée, comme présence militaire à Antonne, il n'y a plus que l'hôpital de Lanmary qui est réquisitionné par le Service de Santé
il faut bien voir que Périgueux dont la garnison du temps de paix est au mieux en 1914 un RI et un RA met sur pied en septembre 1939 au moins 4 régiments ou équivalent dont 2 d'artillerie outre le groupe du 52ème RA
à Bassillac l'école militaire de l'Air c'est l'Ecole Elémentaire de Pilotage n°33, des écoles de formation initiale des jeunes pilotes qui existent dans toutes les régions
Salutations Loïc |
| | | Fabi1 Lieutenant-Colonel
Nombre de messages : 885 Age : 39 Localisation : Marne Date d'inscription : 05/11/2008
| Sujet: Re: 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet Lun 31 Aoû 2015 - 16:37 | |
| Effectivement la ligne Limoges-Périgueux se faufile bien plus au nord pour arriver à Périgueux par ... l'ouest !
On a pas besoin du matériel lourd à la localité précise de la formation et/ou du cantonnement de l'unité après tout... En admettant que tout ceci soit apporté et présent à proximité, on peut laisser tout ça dans les cours marchandises? les entrepots? à proximité immédiate du rail... Et surtout les casernes... Je ne vois pas l’intérêt de tout déployer/disperser dans la campagne alentour (même à cheval) si loin du front, et pour repartir dans la foulée. |
| | | Loïc Lilian Membre ATF40
Nombre de messages : 2792 Localisation : Riom AUVERGNE & Bourbonnais Date d'inscription : 26/08/2006
| Sujet: Med.Lt Roger Cardinaud V/52e RAMD Jeu 3 Déc 2015 - 17:03 | |
| bonjour
j'ai enfin mis la main sur ce livre du Dr Roger Cardinaud Médecin en captivité Mémoires août 1939-septembre 1943
comme je le soupçonnais et même plus, d'appartenir au V/52ème RAMD de Périgueux, plus aucun doute, mais il ne m'en restait guère, dés les premières lignes, puisque le livre est dédié à ses camarades du V/52ème RAMD et de captivité "ou à leur souvenir"
sur quelques 120 pages du livre malheureusement moins de 20 sont consacrées à la période septembre 1939-juin 1940 d'où le titre....et sur ces vingt pages, disons que la drôle de guerre de cet officier de santé de l'Artillerie mais grand chasseur est surtout d'avoir fait bien des hécatombes parmi le petit gibier d'Alsace et de Lorraine ce qui améliore le quotidien et occupe bien des commentaires dans son témoignage
la Mobilisation notre médecin-lieutenant fait état de plusieurs réservistes tentant de se soustraire aux obligations militaires, il évoque même plusieurs cas des plus désespérés à l'idée de monter au front qui se tranchent la gorge, d'autres se pendront dans le train qui les conduit de Périgueux en Lorraine
15 jours à Périgueux pour constituer le Vème Groupe du 52ème RAMD : un seul capitaine d'active assez jeune, les reste des officiers sont naturellement des réservistes, avocats, de l'enseignement, agriculteurs, le commandant (Mazeau) lui-même un industriel vétéran de 14-18 des canons de 155 (Schneider court) qui devaient peser 3 ou 4t tractés par six chevaux, l'intendance suivait dans des chariots de parc modèle 1915, énormes voitures à 4 roues qui nécessitaient aussi 6 chevaux. Les hommes ne connaissaient ni le matériel ni les animaux et les premières marches d'entraînement ont provoqué des problèmes dans les rues d'Antonne. Avec beaucoup de bonne volonté et de coups de gueule l'amalgame a fini par se faire et au bout d'une quinzaine de jours on arrivait à déplacer à 3 km à l'heure sur route ou dans les champs par temps sec les 12 canons, les chariots, les 600 hommes, et les 4 à 500 chevaux.
la page 19 étant reproduite dans ce fil, je n'y reviens pas, départ le 15 septembre deux jours de train pour rejoindre Pont Saint Vincent cantonnement à une dizaine de km granges pour les hommes, écuries pour les chevaux, chambre chez l'habitant pour les officiers
fin septembre déménagement pour Bourdonnay à une vingtaine de km du front, tirs d'exercice
vers le 15 novembre par le train et Leyviller direction Saint-Jean-de-Rohrbach, pour 2 ou 3 semaines à proximité du front, on retrouve sous sa plume les commentaires récurrents des soldats de 1939-1940 sur la description des villages et maisons vandalisés, puis retour à Bourdonnay (-28° la nuit) pour ce mois de décembre 1939 c'est alors que leur nouveau colonel, un baron ancien de 14-18, décide une reprise en main ne considérant pas sa troupe au niveau de ceux de l'autre guerre et prescrit une manoeuvre de nuit par route verglacée qui se solde par un désastre le beau défilé n'a pas duré longtemps. Au bout de deux heures tous les canons, tous les chariots étaient dans le fossé. Il y'avait des dizaines de chevaux (non ferrés à glace) qui s'étaient cassés les pattes et qu'il fallait abattre sur place... Il a fallu qu'à 4 heures du matin que j'aille rendre compte au colonel que, comme médecin-chef, je déclinais toute responsabilité pour qu'il donne enfin l'ordre de dételer. Le lendemain 30% des hommes étaient malades (...) une vraie déroute, tout le matériel dans les fossés, chariots renversés, cadavres de chevaux raidis par le froid (...) et mon colonel effondré
J'en ai profité pour m'occuper du vieux colonel baron, je lui ai trouvé une mauvaise mine, une mauvaise tension, un coeur fatigué, et d'urgence amené moi-même à l'hôpital de Toul. Le résulat de la prise de sang (je l'avais vu au laboratoire pratiquement normal) donné par le pharmacien que j'avais prévenu a été affreusement mauvais, de sorte qu'il a fallu hospitaliser d'urgence le malade au Val-de-Grâce et nous en avons été définitivement débarrassés...
Après 10 jours de permission de Noël les canons gisaient encore dans les fossés...
départ par Strasbourg-Colmar pour Erstein les 3 batteries installées dans les villages environnants dont une à Kraft les Alsaciens sont aimables et nous accueillent bien (là encore un témoignage qui revient souvent chez les soldats de l'époque)
vers le 13 ou 14 mai tir de concentration sur l'autre rive, le village allemand est rasé, nous avons su plus tard que les habitants avaient été heureusement évacués
il installe son poste de secours à Ehl le 15 juin à 22h30 nous devons encore déplacer les batteries. On atèle et au moment de démarrer contrordre, on détele le 16 juin nous nous remettons en position de batterie et envoyons dans la nature 2000 obus à 2 heures du matin nouveau départ, à 4h30 nous quittons Sand et Ehl pour Villé nous devons passer par le col d'Urbeis et Provenchères. Nous n'avons pas de cartes, les pancartes sont arrachées...et nous errons...il pleut. Nous allons organiser un "réduit de résistance" dans la région du Donon le 20 ou 21 juin nous étions sur le contrefort des Vosges (...) devant nous à 2 km sur une place d'un village les camions allemands qui débarquaient leurs soldats bien tranquillement. Nous avons eu le temps de mettre en batterie deux 155 et trois ou quatre 75 (...) Quelle joie barbare de voir les camions flamber et les hommes sautés en l'air! Ordre de cessez le tir pour se diriger sur Petite Fosse ils tombent en chemin sur les automitrailleuses allemandes qui surgissent de part et d'autre de la route à un mousqueton pour 3 hommes et une heure pour mettre en position de tir le sort en était jeté, c'est la captivité qui s'annonce pour ces artilleurs avec la seule satisfaction de ne pas avoir perdu un seul homme ni connu des fuyards dans leurs rangs
Salutations Loïc L. |
| | | avz94 Membre ATF40
Nombre de messages : 10340 Age : 63 Localisation : PARIS Date d'inscription : 30/09/2007
| Sujet: Re: 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet Dim 13 Déc 2015 - 22:06 | |
| Bonsoir, voici un attelage à 8 chevaux tirant un canon lors d'un défilé et un attelage à 4 chevaux tirant un caisson à munitions Cordialement |
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| Sujet: Re: 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet | |
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| | | | 52e RAMD, Soldat Léon Bonnet | |
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