Photos de fûts et bidons de carburant

Merci Charles,

Ces dimensions me semblent en effet plus cohérentes entre elles.

Peut-être un autre propriétaire de bidon de 50 litres sera en mesure de nous donner des dimensions formellement certifiées.

Bien cordialement à tous

François

Bonsoir, 

Si on calcule le volume avec les dimensions indiquées pa Charles 40, cela donne:
V=pi r2 x h soit 3,14 x(370/2)au carré x577=62 litres.
Même si un récipient contenant des produits pétroliers à une capacité supérieure à sa capacité théorique pour tenir compte de la dilatation cela me semble trop grand. 
Les dimensions doivent être un peu inférieures. 
Il y a aussi une légère différence entre les dimensions intérieures et extérieures.

J'ai confondu vitesse et précipitation.
Lire
Hauteur extérieure 577mm
Hauteur intérieure 515mm
Diamètre intérieur 356mm
Poids à vide 15 à 17 kg selon le constructeur.
Info provenant d'un descriptif du Service des Poudres (je vais rechercher l'original dans mes archives)

Maxima mea culpa...
Nicolas

Si on prend les dimensions intérieures de Nicolas cela donne un volume de 51, 25 litres.
C'est cohérent.

La tolérance était de +2 -2 litres pour la contenance réglementaire de 50 litres.
Cordialement
Nicolas

Bonjour,

Je joins une photographie, un peu hors-sujet mais qui me semble intéressante, du dépôt d'essence "A 12" de l'Armée Française du Rhin vers 1920.
La vulnérabilité du dépôt apparaît un peu inquiétante dans un pays où les nostalgiques du militarisme prussien abondent!

Cordialement,
Guy François.

Bonsoir Mon Général,

Cette photographie est superbe. C'est la première que je vois concernant un dépôt d'essence de l'armée du Rhin.

Je vous remercie pour ce partage.

Cordialement

Nicolas Legrand

Bonsoir,

Voici l'entrée du Dépôt régional A 12 de l'AFR:

Cordialement,
Guy François.

Bonsoir Mon Général,

Merci encore pour ce partage. Cette photo est également superbe.

Cordialement,

Nicolas Legrand

Bonsoir à tous.

Une année 2023 qui se finit plutôt bien pour moi en ce qui concerne ce si sympathique thème.
Après la boîte à graisse découverte en septembre, jamais je ne pensais pouvoir croiser un bidon d'huile de type C.R.E...alors deux à quelques jours d'intervalle, c'est Byzance!!! En plus ils sont différents donc complémentaires.
Et toujours bien datés: ici 1934 & 1938.

Amicalement.

Rémi.

Bonsoir,

Superbes bidons. Je ne connaissais pas la variante avec une étiquette jaune en deux tons 

Merci pour ce partage

Amicalement

Nicolas

Bonsoir Nicolas.

Merci pour votre appréciation.
L'étiquette dont vous parlez ne serait-ce pas l'un des modèles avec diagonale blanche(qui aurait un peu jauni) que vous avez évoqué au tout début de ce post?
Curieusement l'un de ces fond de bidon est estampillé "poudres" et l'autre "essence".

Amicalement.

Rémi.

Bonsoir Rémi,

Effectivement, je parle bien de l'étiquette jaune et blanche. Je pensais qu'elle était jaune et grise. C'est peut-être une décoloration du gris de l'époque (?) ou un bain différent à l'époque de la mise en couleur des bidons (?).

Les deux appellations "Poudres" et "Essences" sont étonnantes d'autant plus qu'elles sont sur une période relativement courte. Comme vous le savez, les "Essences" étaient subordonnées aux "Poudres". Je n'ai malheureusement pas de document d'époque concernant ces bidons. Merci également pour ces informations.

Amicalement,

Nicolas

Bonsoir.

Petite question aux spécialistes de ces bidons, svp.
Ces derniers mois j'ai eu en main 4 exemplaires de ces bidons. Ils étaient tous datés sur leur fond. Dernièrement j'en ai croisé un en tout point identique à ceux présentés dans ce post mais sans aucune mention de date. Cet exemplaire serait-il postérieur à la guerre? La production de ces bidons a t-elle perduré après 1940?
Si quelqu'un a des infos, merci d'avance.

Bien cordialement.

Rémi.

Bonjour Rémi,

Selon moi, la fin de fabrication peut être arrêtée à 1940. Je n'ai pas de preuve allant dans ce sens, mais ceci me semble être certain pour les raisons suivantes :

Peu après la capitulation française, la direction du Service des Poudres est transformée en Direction des Industries Chimiques au sein du ministère de la Production industrielle, à vocation purement civile. Maintenir un organisme militaire recevant des ordres d'un ministère autre que celui de la Guerre s'avère pour le commandement ne pas être cohérent d'autant plus que compte tenu des restrictions imposées par l'occupant, ce dernier n'accepte pas d'intégrer le service des essences de l'ex Service des Poudres dans son ordre de bataille.

Au final, le Service des Essences, qui n'a plus de tutelle depuis la capitulation de juin 1940, est rattaché à son plus petit consommateur, la Marine nationale, la moins touchée par les exigences de l'armistice.

Placé sous l'autorité du directeur central de l'Intendance maritime par la loi du 25 novembre 1940, le Service reçoit pour la première fois l'appellation de "Service des Essences des Armées". Son chef est le Commissaire en chef Guillaume de Labarrière, précédemment directeur du service des essences à la direction des Poudres.

Le manque de véhicules et matériels techniques, ainsi que la pénurie de carburant et de produits divers (huiles, graisses) font que le SEA de cette époque fait flèche de tout bois sous l'oeil vigilant de l'occupant. 

Le 11 février 1943, le SEA présent en métropole occupée est transformée en Service des Essences de l'Etat.

Les seuls emballages français (terme employé dans le jargon du SEA) spécifiques au transport de carburant après la période de 1940 sont des jerrycan estampillé SEA 1945.

Bien cordialement,

Nicolas

Bonsoir Nicolas.

Un grand merci à vous pour cette réponse bien argumentée qui va effectivement dans le sens que ce type de bidon soit donc bien "datable" d'avant 1940.

Bien amicalement.

Rémi.