Bonjour à tous
Dans tout échange de point de vue, il y a la forme et le fond, le contenant et le contenu.
C'est pourquoi je précise que, certains ici m'ayant reproché d'avoir dérogé aux règles de bienséances en mettant en doute la « déontologie » des participants, je vais, avant de répondre aux questions et attaques sur le fond, répondre aux critiques sur « le contenant » ou si l'on préfère : « la forme ».
Et puisque j'ai, dès mes premières interventions, critiqué la manière dont M. Gillet a été traité, non pas dans les fils de discussions portant sur l'aviation, (où semble-t-il là encore personne n'a contesté ses archives tout en restant aimable) mais sur les fils de discussions portant sur les chars fantômes et la théorie du complot, je vais commencer par clairement répondre à tous ceux qui axent leurs critiques à mon égard sur les mêmes critères, en revenant pour bien commencer sur l'historique de tout ceci.
1ère partie : Réponses sur « la forme »
Le 1er texte est posté par le « général » Moné le 25 janvier 2021.
Il fut le premier a repérer le PDF que M. Gillet avait mis à disposition sur son site pour lancer les débats sur la question.
Puis viennent quelques commentaires de membres qui finissent par identifier l'ouvrage définitif mis en vente par souscription.
Et immédiatement les critiques malveillantes abondent, et l'on notera que, sur 9 pages de discussions bien peu auront fini par acheter le livre Les chars fantômes avant de le critiquer.
Puis que toutes ces critiques cesseront en même temps dès la parution du livre :
- A commencer, en date du 28 janvier 2021, par celle du « lieutenant Nicolas T. :
« Bonsoir.
A la lecture du texte de la souscription ci-dessus, les bras m'en tombent !?
Plus complotiste, tu meurs ! »
Voilà ! Le grand mot est lâché ! Alors que personne n'a encore lu autre chose que le texte de présentation de l'ouvrage.
- Puis vient l'intervention d'un « Visiteur » proposant plus de discernement et d'attendre d'avoir connaissances des archives proposées par M. Gillet, qui conclut pour sa part en date du 29 janvier :
« Cela promet des débats passionnés, dès que l'on aura pu prendre connaissance des preuves rassemblées par M. Gillet ; ou pas... «
- Suite à quoi M. François Vauvillier achète le PDF de 57 pages, (sans doute une sorte de teaser destiné à motiver les futurs acheteurs par souscription du livre.) et en fait un rapport très raisonnable toujours en date du 29 janvier :
« La première chose que je puis dire est que ce travail est très sourcé. Vu la somme modique demandée par l'auteur, je recommande à tous ceux qui sont intéressés par le présent fil, de se le procurer, ne serait-ce que pour rendre justice au travail de recherches en archives effectué par l'auteur. En tout cas, sa lecture préalable est indispensable pour en parler valablement ici. »
Puis M. Vauvillier conclut son excellente analyse par : — la thèse évoquée, avec force détails, par Arnaud Gillet, mérite d'être lue, analysée et, s'il y a lieu, contredite partiellement ou en totalité ; (-)
Bref, " Les chars fantômes de Sedan " d'Arnaud Gillet ont-ils une réalité ?
Si oui, tentons de la cerner plus précisément
Si non, démontons l'hypothèse, pièce contre pièce. »
Nous sommes toujours, jusque là,dans le plus parfait respect du : « travail de recherches en archives effectué par l'auteur »
Puis suivent quelques excellentes interventions, au cours desquelles chacun cherche à comprendre d'où pouvaient venir ces chars français qualifiés de « fantômes ».
Suite à quoi M. Mary, historien bien connu, intervient le 31 janvier, et donne un avis relativement impartial, mais déjà teinté d'attaques personnelles :
« J’ai pu prendre connaissance du texte des « chars fantômes » de Bulson et je dois dire que l’auteur a réalisé un travail très documenté – malheureusement assorti d’un nombre incalculable de fautes d’orthographe ou d’approximations (des emprunts au lieu d’empreintes !) – qui lui permet de donner une crédibilité à ses assertions.
Ayant consulté les mêmes archives que lui, je ne suis cependant pas parvenu aux mêmes conclusions. Tout est question d’interprétation et du sens qu’on veut donner ou non aux événements. On peut choisir le témoignage du seul officier qui indique 15 h quand tous les autres indiquent 16 h … »
Puis viennent une suite d'observations, interrogations et critiques parfaitement acceptables portant essentiellement sur le manque d'archives. Comme si M. Mary attendait les rapports détaillés des officiers de ces « sections spéciales ».
Ce qui nous permet de soulever le petit non-sens de ce texte : Car comment imaginer que de tels rapports aient jamais existé ?
Par contre, si une telle opération a effectivement eu lieu, il est normal qu'on dispose de peu d'archives et jamais en provenance directe des intéressés.
Question que M. Mary ne se pose pas avant de conclure : « J’en finis là avec mes réflexions (il y en a des tas d’autres !) et laisse aux lecteurs le soin de se forger une opinion. La théorie du complot est une grande constante de l’Histoire : elle a pour avantage qu’elle peut se passer de toute preuve matérielle, discrétion oblige ! »
Et l'on revient à la « théorie du complot » sans avoir opposé à M. Gillet autre chose que des questions. Pas la plus petite archive.
Ce qui est normal, nous n'en sommes qu'à la page N°1, au début du fil de discussion.
Chacun donne son avis et tente d'orienter le débat selon ses propres conceptions.
Par contre, nous notons que deux partis s'opposent déjà :
Celui qui demande des preuves et propose d'opposer archives contre archives, et celui qui ne se soucie pas de confrontation, mais bien plus de juger de l'orientation générale donnée par M. Gillet : « Un complot politique ayant mené à une trahison militaire ».
Ce qui m'amène à demander aux membres de ce forum d’élargir leur point de vue en revenant un instant sur les allusions très lourdes à la dyslexie de M. Gillet, pourtant évidente à la lecture de ce PDF : « assorti d’un nombre incalculable de fautes d’orthographe» pour vous demander d'y réfléchir un instant sans vous soucier de « bien-pensance ».
En effet, comment reprocher à un gamin dyslexique, harcelé pour cela par ses petits camarades, de ne plus vouloir jouer avec eux en cours de récréation ?
Voilà pourquoi, ayant toujours, par nature, été plus enclin à défendre les gens jugés « différents » par la communauté des bien pensants harceleurs, je n'ai pu m'empêcher de constater que tout au long de ces échanges : Les uns cherchaient effectivement à comprendre les archives et à en trouver d'autres éventuellement opposables, et nous sommes sur le fond, tandis que d'autres ne s'occupaient que de la forme (théorie du complot) et trouvèrent bien plus intéressant de se moquer du « dyslexique complotiste ».
On notera également ici que cette première intervention de M. Mary m'a fait douter de ses qualités d'historiens, car l’étymologie de ce mot signifie « enquête » et non « inquisition ».
Or, ce texte s'interroge plus sur les intentions de M. Gillet, donc à son orthodoxie, qu'aux archives présentées. Il n'en oppose d'ailleurs aucune formellement et précisément.
Voilà pourquoi j'attire l'attention de tous sur cette première page : Elle est totalement révélatrice de la qualité des débats qui vont suivre.
Débat au cours desquels les deux partis s'opposeront toujours puisque certains participants, toujours les mêmes, préféreront systématiquement se moquer que de tenter de contrer par production d'archives.
Afin d'illustrer ce travers, voici quelques extraits révélateurs des prêches des « grands inquisiteurs » entre janvier et mars 2021, date à laquelle le fil de discussion s'est interrompu avant de reprendre en janvier 2024 :
Le 1er février 2021, soit à peine une semaine après l'introduction du débat, et toujours sans avoir lu quoi que ce soit, le « général » Thierry Moné écrit :
Bonjour à tous,
Merci à Jean-Yves Mary pour son intervention complétée par celle de François, qui toutes deux reviennent sur les fameux "hommes en bleu"...
Parmi les nombreuses définitions de la théorie du complot, je retiens celle ci-après qui a le mérite d'être simple et adaptée au cas qui nous occupe :
Une théorie du complot est le récit d'un événement à la lumière d'une conspiration qui est énoncée. Elle est une : "Interprétation des événements suivant un plan concerté et orchestré secrètement par un groupe malveillant".
L'auteur est devenu un coutumier du fait et son "fonds de commerce" (voir les publicités relatives aux "conspirations à venir") se limite désormais à des théories complotistes.
En l'occurrence, la pseudo-démonstration adopte l'apparence de travaux de recherche historique sérieux en multipliant les citations dans le corps du texte et en abusant des notes infrapaginales. Mais cet habillage ne résiste pas bien longtemps à la composition maladroite de l'ensemble, aux digressions ésotériques, à un manque flagrant de connaissances élémentaires de la langue française et de sa grammaire, et à l'indigence de l'exploitation des archives. Je ne peux m'empêcher de penser à une célèbre boisson "dorée comme l'alcool" et dont le nom "sonne comme un nom d'alcool..."
Cette production de Monsieur Arnaud Gillet revêt l'aspect d'une étude historique et son titre sonne comme une avancée dans la connaissance de l'Histoire...
Que de temps perdu ! On ne m'y reprendra plus.
Cordialement »
Et chacun aura pu constater dans le fil de cette discussion qu'à cette date M. Gillet n'a encore répondu à aucune critique et qu'il n'a jamais répondu sur le même ton sur le Forum « La théorie du complot » auquel il a participé en 2012 et 2013 .
Sans doute une question « d'éducation »...
Et c'est fois on commence à mieux comprendre pourquoi le malheureux affichant un tel « manque flagrant de connaissances élémentaires de la langue française et de sa grammaire », n'ira finalement jouer dans la cour qu'à contrecœur et avec d'infinies précautions.
Suivent quelques pages de critiques, allant trop souvent sur le ton si bien proposé par le « général » Moné, jusqu'à ce qu'un « sergent » courageux du 36DI ose prendre sa défense contre la meute, le lendemain 2 février :
« Bonjour
Je savais que les écrits d'Arnaud Gillet allaient faire du chahut sur ATF. Bon, maintenant je vois qu'il faut donner la liste de ses diplômes sur le site. Je connais un peu monsieur Gillet, qui a passé des journées aux archives allemandes et françaises, je ne suis pas d'accord avec lui sur certains sujets. Mais je dis halte au feu ; il soulève un sujet sensible, pourquoi les Allemands ont franchi si rapidement la Meuse.
Il a écrit des très bons livres sur l'aviation en 1940 et retrouvé les points de chute des appareils, il n'a pas fait de fouilles illégales.
Bonne soirée
Suite à ce rappel à un peu plus de modération vient une série d'échanges sur le fond, donc le contenu, sur lesquels nous reviendrons dans la seconde partie de ma réponse qui reprendra point par point, dans quelques jours, les arguments qu'on prétend avoir opposés à M. Gillet.
Malheureusement ce « halte au feu » ne dure pas, et les interventions suivantes sont toujours révélatrices de cette curieuse opposition entre ceux qui ne veulent critiquer que l'aspect complotistes, en avouant d'ailleurs n'avoir pas lu les chars fantômes ou que cela ne les intéresse pas vraiment, et ceux qui, comme le « commandant » Jardin David tente de revenir à l’essentiel : en date du 6 février :
« Il est en effet impératif qu'AG apporte lui-même un peu d'eau à son moulin.
On peut toujours dauber sur la forme, le sous-emploi du Bescherelle ou sur des improbabilités, mais de façon générale je trouve courageux qu'un auteur cherche à aller au bout de ses hypothèses, même iconoclastes. Quitte à admettre qu'une partie de ses conclusions se trouvent en impasse. Il doit ensuite mesurer ce qu'il reste du concept de "3ème force".
Mais pour cela, pour rebondir et rempiler du côté des archives, il n'est pas bon d'esquiver.
C'est donc une main de non-spécialiste de ce secteur, mais de lecteur attentif, qui est tendue.
JD »
Puis ce sont, sur quelques pages, de nouveaux excellents échanges sur le fond, posant de bonnes questions et élevant le débat. Mais échanges n'aboutissant en réalité qu'à une évidence, relevée d'ailleurs par tous les historiens spécialisés sur la question : Malgré souvent la bonne qualité de leur travail, il reste très difficile d'y voir clair. Et tous s'en plaignent.
Je parle ici de Mrs Frieser, Gounelle, Barben et Iselin, Gorce, Lormier et Mary.
Or, je démontrerai lorsque je répondrai aux arguments sur le fond portant sur ces chars fantômes, que M. Gillet produit de « nouvelles » archives posant d'excellentes questions en mesure de faire avancer la recherche... A condition d'admettre la possibilité d'une trahison, donc d'un complot, et non de se livrer à une chasse aux sorcières.
Puis le « général » Moné en date du 15 février 2021 clos son enquête par ces mots :
Bonjour Didier,
Barthélémy Vieillot et moi venons de faire un point par téléphone sur la concordance globale des récits français et allemands. Il s'avère que le KTB du 43. Sturm-Bataillon s'emboîte assez bien dans la partie française brute (non déformée par des interprétations malheureuses ou spécieuses). En particulier, le récit du lieutenant Drapier est tout à fait cohérent et son action bien décrite.
D'un point de vue méthodologique, il est désastreux de considérer que l'absence d'archive équivaut à un non-événement :
soit l'archive n'existe pas car l'événement n'était pas assez important pour justifier un écrit,
soit l'archive n'existe plus parce qu'elle a été perdue ou détruite,
soit l'archive existe bel et bien mais on ne la pas trouvée.
En l'occurrence, un état des archives estimé à tort lacunaire a ouvert la porte à une grotesque théorie du complot. »
Cordialement,
Outre ces évidences, et l'insulte habituelle de sa part, pour ce qui me concerne je me contenterai de retenir de cette conclusion pour le moins étrange que les récits allemands et français « s'emboîtent assez bien » pour ce qui concerne les compte-rendus et « Souvenirs » des uns et des autres dans l'après-midi, après 15h.
Ce que je ne nie pas.
Par contre, que remarquons-nous dans les excellentes archives apportées page 6 de ce fil de discussion : D'abord que ceux-ci ne mentionnent jamais clairement l'heure de l'action. Ce qui est bien ennuyeux. On parle bien de « parachutistes » surgissant apparemment avant les fantassins allemands dans le dos des défenseurs français, mais il est impossible d'avoir une heure précise.
Ensuite, second problème, tous ces témoignages rapportent en général l'attaque subie dans l'après-midi.
Ce qui amène la question que je pose depuis le début de mes interventions il y a une semaine: Si les récits et témoignages portant sur l'après-midi à partir de 15 heures semblent concorder, est-ce suffisant pour écarter les archives apportées par M. Gillet dans Les traîtres de Sedan décrivant les combats sur la rive gauche dès 5 heures du matin ?
Et partant de là, est-il raisonnable de conclure à une « grotesque théorie du complot. » ?
Car dès lors le ton est donné et peu à peu la discussion va revenir aux « uniformes bleus » et autres
questions sans grand intérêt, ainsi que le démontre trois ans plus tard le « commandant » Jardin David, le 30 janvier 2024, qui propose la belle démonstration suivante de l'excellence de ses critiques, face à un « courageux historien », dont il sait qu'il a déjà quitté depuis des années la cour de récréation :
Bonjour,
Franchement, je me demande pourquoi on empêche ce courageux historien de développer ses thèses alors qu'il pourrait s'exprimer, par exemple, sur ce forum. Intimidations ?
Heureusement, Thierry Moné, réfugié hors métropole va nous permettre d'accéder à ces précieuses informations. Sans nouvelles sous 8-10 jours, nous nous inquiéterons des agissements de la force obscure. » …
Soit autant de persiflages qui expliqueront aux « indignés » par mon comportement sur ce site, pourquoi, en arrivant sur ce fil de discussion et en constatant la manière dont M. Gillet a été traité, j'ai douté de la bienveillance de certains.
Je remarque également, ainsi que chacun pourra le constater, que si M. Gillet prétendait se défendre un tant soi peu en adoptant un ton jugé immédiatement comme moqueur ou déplaisant, la meute lui tombait dessus pour lui reprocher son outrecuidance.
Et on ne s'étonnera pas qu'à la lecture de ce fil j'en fus révolté. Car avec M. Gillet ces intervenant insultent tous ceux qui, comme lui, tentent d'obtenir autre chose de la part des moqueurs :
Des archives contredisant les siennes, par exemple.
En conclusion, je veux bien que M. Gillet se montre très convaincu qu'il y aurait eu complot et l'expose trop souvent de manière très maladroite, car trop peu étayée, et même avouons-le parfois malvenues, ou tout au contraire trop convenues.
Pourtant même si son « manque flagrant de connaissances élémentaires de la langue française et de sa grammaire » parait totalement déconsidérer ses travaux au regard de ce brillant et très injurieux maître en matière de littérature française, je n'ai pu m'empêcher, en arrivant pour la première fois sur ce site il y a quelques jours, de me poser la question :
Cette maladresse de M. Gillet n'est-elle pas compréhensible ? Car, si effectivement, il y a eu trahison, il ne peut y avoir eu que complot.
Et le fait qu'il ne se soit réellement intéressé qu'aux archives relatant les combats, et non aux tenants et aboutissants de toute évidence très compliqués de ce complot, n'est pas condamnable : Il a tout simplement tiré la conclusion évidente de son enquête sur les combats :
« S'il y a eu trahison il y a eu complot et je donne ici mon explication, sans qu'elle repose sur autre chose que mes faibles connaissances. »
Voilà ce qui a permis aux « inquisiteurs » de poursuivre sur leur lancée jusqu'en mars 2021, puis d'abandonner ce fil de discussion jusqu'en janvier 2024, date à laquelle je me suis inscrit sur ce forum, sur lequel je n'étais jamais allé auparavant, pour tenter de relancer l'enquête abandonnée depuis trois ans.
Pourquoi à cette date ? Tout simplement parce que j'avais acheté et lu les deux ouvrages de M. Gillet.
Ceci contrairement aux pourfendeurs de théorie complotistes qui, selon M. Jardin, attendent apparemment de M « Thierry Moné, réfugié hors métropole » qu'il leur livre ENFIN son analyse toute personnelle afin de pouvoir renchérir dans la dérision. Mais toujours sans avoir fait l'effort de lire personnellement.
Et on revient au fameux problème « d'interprétation » qui semble présider aux réflexion de ce fil de discussion.
D'autre part, pourquoi prendre la défense de M. Gillet ?
Parce que j'estime que son nouveau livre intitulé Les traîtres de Sedan est plus complet, et donc plus logique que les Chars fantômes, parce qu'il situe leur intervention dans une grande manœuvre d'ensemble commençant vers 4h du matin le 13 mai.
Ce qui m'a amené à proposer à M. Dhouliez de passer directement à l'analyse des nouvelles archives proposées dans ce second volet de l'enquête sur le franchissement « miraculeux » de la Meuse de Sedan.
Proposition refusée par M. l'Administrateur qui exige que l'on termine sur les chars fantômes moins bien documentés et portant sur l'après-midi, plutôt que de débuter notre « enquête commune » au matin du 13, et même au soir du 12, alors que le général Huntziger fait diffuser une alerte aux « parachutistes fantômes »
Sans doute une autre « hallucination collective », mais cette fois réduite au haut commandement de la IIe armée, puisque les archives allemandes sont parfaitement claires sur ce point : Il n'y a jamais eu le moindre soldat allemand sur la rive gauche avant le 13 mai à 15 heures. Ni parachutistes, ni infiltrés, ni fantôme allemand d'aucune sorte.
Ainsi, pour satisfaire M. Dhouliez, je vais me pencher très attentivement sur les archives qu'il nous a présentées au fil de cette discussion afin de mieux comprendre ce qui lui permet d'estimer qu'elles contredirait celles présentées par M. Gillet.
Pourquoi m'astreindre à ce travail, qui me prendra quelques jours ?
Tout simplement par respect pour les « braves gens » qui participent à ce forum.
Je leur donne donc rendez-vous très vite pour aborder le problème des chars fantômes, sur le fond, dans les tous prochains jours, et en attendant d'ouvrir un nouveau fil de discussion concernant les Traîtres de Sedan, donc l'action des « Sections spéciales » dans la nuit du 12 au 13, puis au matin du 13 mai.
A ce propos, j'ose suggérer ici qu'un des détracteurs de M. Gillet ouvre un nouveau fil de discussion, portant sur ce nouvel ouvrage, car dans toute cette affaire, on ne sait que rarement qui a vraiment lu, et il est normal que chacun ait le temps pour cela, puis celui de donner son avis.
Ce n'est donc pas à moi de donner le tempo, mais à ceux qui voudront débattre en pleine connaissance de cause, après avoir lu cet autre ouvrage essentiel.
Bien cordialement
Rudolf Goessler