Travaux en cours sur " La Horgne 1940 "

Bonsoir,

Juste un mot pour signaler que la phase 5 du portrait de Balck est en place un peu plus haut.

Cordialement,

Thierry Moné

Vraiment bien Thierry !

Mais le gars me fait penser à Poutine, ce qui nous éloigne pas mal de notre sujet...

Bonsoir,

Le portrait de l'Oberstleutnant Hermann Balck est terminé. Voir la rubrique mise à jour un peu plus haut.

Cordialement,

Thierry Moné

Magnifique !

Encore une fois un grand bravo, Thierry.

Bonjour,

En cherchant un modèle d'épaulière de mitrailleur de 40 afin de pouvoir le dessiner, je suis tombé sur une annonce eBay qui en proposait un exemplaire pour la modique somme de 14 euros (prix fixe)...

Je viens de recevoir l'objet qui est visiblement "neuf de stockage" et au cuir très souple. Un bel objet !

Le vendeur possédant à l'évidence un stock de ces épaulières (plusieurs déjà vendues et deux proposées actuellement en ligne), je passe le tuyau à ceux qui seraient intéressés :

http://cgi.ebay.fr/epauliere-cuir-et-cote-de-maille-francais-/320716604515?pt=FR_JG_Collections_Militaria_Accessoires&hash=item4aac330463

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

Preuve que les rubriques du forum son très fréquentées, j'ai reçu quelques informations relatives à la recherche lancée plus haut et relative au Major Max Richter :

"Je suis par ailleurs à la recherche - on ne sait jamais - d'un cliché du colonel de la Wehrmacht Max Richter. Au moment du fait d'armes de La Horgne, il est encore "Major" et commande le IIIe Bataillon du Schützen-Regiment 1 de Balck. Je n'ai pas trouvé de portrait de lui dans les historiques de la 1. Panzer-Division... Mais par la suite, en 1944 pour être précis, il commande le Panzer-Grenadier-Regiment 113 et l'un des spécialistes de la Wehrmacht de ce forum possède peut-être un cliché de cette époque sur lequel il figure... D'avance merci pour tout renseignement dans ce domaine."

L'étude a donc commencé sans plus attendre...

Cordialement,

Thierry Moné

1. Composition.

[img][/img]

2. Etapes

Mise à jour effectuée le 26 juin 2011

[img][/img]


3. Le résultat final (24 cm X 18 cm, 300g grain fin)

[img][/img]

Bonjour,

Le Major Max Richter a nettement progressé... Voir la mise à jour ci-dessus.

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour Thierry ! ... Une progression "éclair" semble-t-il !! ... Bien cordialement !!

Bonjour Claude,

Oui, le "dossier" progresse ! Je voudrais en outre rassurer ceux qui verraient ici le début d'une annexe de la Wehrmacht... les Algériens, Français et Marocains de La Horgne sont aussi dans les cartons !

Si mes renseignements sont bons, le "dossier" d'un certain lieutenant Marcel Dugué Mac Carthy (3e Escadron du 2e RSM) serait en cours de constitution...

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour Thierry !

... Que de jolis portraits ... en perspective !...

Au plaisir donc !

Bien cordialement !

Bonjour,

Voici l'étude suivante qui concerne le lieutenant Marcel Dugué Mac Carthy, commandant à La Horgne le 3e Escadron du 2e Régiment de Spahis Marocains. Cet escadron tenta sur ordre une dernière contre-attaque à pied en milieu d'après-midi du 15 mai 1940... contre-attaque qui ne put même pas déboucher tant le feu allemand était dense. Alors qu'il pensait le calme revenu et se levait du fossé où il avait trouvé un abri avec ses Spahis, le lieutenant Mac Carthy reçu directement deux grenades à manche qui le blessèrent à la cuisse...

Cordialement,

Thierry Moné

1. Composition.

[img][/img]


2. Etapes
Mise à jour effectuée le 28 juin 2011

[img][/img]


3. Le résultat final (24 cm X 18 cm, 300g grain fin)

[img][/img]

Bonsoir,

L'étude du lieutenant Marcel Dugué Mac Carthy est terminée (voir mise à jour plus haut).

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

Encore un très bel hommage à ces hommes.

Bravo Thierry.

Bonjour,

En jetant un coup d'oeil sur le site du journal "l'Union - l'Ardennais", je suis tombé sur deux articles relatifs au fait d'armes de La Horgne...

"Chassez le naturel, il revient au galop !"

C'est à désespérer de la PQR qui reste imperturbablement fidèle aux vieilles feuilles de ses marronniers. Alors que plusieurs mises au point avaient été faites l'an dernier et que la rédaction avait reçu deux exemplaires de l'ouvrage "Les Spahis de La Horgne", cette année le pigiste de service retombe dans le mythe avec des pertes extravagantes. L'un des deux articles annonce même que les Spahis de La Horgne étaient des Algériens... et des Tunisiens !

On ne sait plus quoi faire... à part une réaction écrite en ligne, forcément mal présentée car les posts sont limités à 1600 caractères.

Cordialerment,

Thierry Moné

Lien relatif aux cérémonies du 71e anniversaire du fait d'armes de La Horgne.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/hommage-aux-spahis

Lien relatif au "musée" de La Horgne.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-horgne-un-lieu-de-memoire-a-decouvrir-le-musee-des-spahis-est-ouvert


Afin "d'enfoncer le clou", voici le communiqué de presse que j'avais rédigé dans le cadre de la sortie de l'ouvrage en 2010 (et qui figure d'ailleurs dans l'ouvrage en question) :

Pour en finir avec la légende du « massacre inutile de 700 Indigènes chargeant à cheval les chars allemands le 15 mai 1940 à La Horgne »…

Il y a aujourd’hui 70 ans, la 3^e Brigade de Spahis (à cheval), composée du 2^e Régiment de Spahis Algériens et du 2^e Régiment de Spahis Marocains, s’illustrait en combat à pied face à des éléments de la 1^re Panzer-Division, la meilleure division blindée allemande du moment. Retranchée dans le petit village ardennais de La Horgne, la 3^e Brigade de Spahis du colonel Marc allait tenir tête, huit heures durant, au bataillon de Fusiliers motorisés du Major Richter. Le courage des Spahis n’aurait sans doute pas suffi pour arrêter aussi longtemps un tel adversaire. Mais au combat, le simple rapport des forces ne fait pas tout, il faut également avoir de la chance, avoir la « Baraka » diraient les Spahis.

En ce 15 mai 1940 au matin, Guderian veut appliquer le « Coup de faucille » du plan Manstein qui va permettre d’encercler le cœur du corps de bataille franco-britannique engagé en Belgique. Simultanément, il veut se couvrir face à une possible contre-attaque française dans le secteur de Stonne. Fin tacticien, Guderian consacre à cette couverture une division blindée entière (la 10^e Panzer-Division) et la renforce même avec des unités prélevées temporairement dans ses deux autres divisions (la 1^re et la 2^e Panzer-Division).

Au moment où la 1^re Panzer-Division doit reprendre sa progression vers l’ouest, le 15 mai au matin, son bataillon de reconnaissance est toujours détaché à la 10^e Panzer-Division. Son artillerie et ses chars sont encore en position face au sud, prêts à briser une éventuelle contre-attaque française, et les ravitaillements en carburant et en munitions sont en cours. Voilà pourquoi, de 10 heures à 14 heures le 15 mai 1940, la 3^e Brigade de Spahis affronte un ennemi « à sa pointure » : le 3^e Bataillon du Schützen-Regiment 1 de la fameuse 1^re Panzer-Division. Ce bataillon va engager successivement ses trois compagnies d’infanterie portée sur semi-chenillés et ses deux compagnies d’appui comprenant des obusiers d’appui d’infanterie, des canons antichars, des mortiers lourds et des mitrailleuses lourdes… Rien n’y fera ! Avec un canon de 37 mm, deux canons de 25 mm antichars, quelques mortiers légers, des mitrailleuses et des fusils-mitrailleurs, les Spahis tiendront ferme sur leurs positions.

La bascule du rapport des forces coïncide avec l’arrivée sur zone de l’artillerie de campagne allemande. Encore convient-il de modérer cette affirmation en tenant compte de l’imbrication des combattants sur la face avant du village. Ni la 3^e Brigade ni le 3^e Bataillon allemand ne peuvent vraiment manœuvrer, l’un fixant l’autre. Pour avancer, les Allemands ont besoin d’artillerie et de chars… justement, ces moyens arrivent. Pour continuer de résister ou pour décrocher, les Spahis ont besoin d’artillerie… mais ils n’en ont pas et n’en auront pas !

L’imbrication des combattants empêche l’artillerie allemande de traiter la face avant du village, ce qui explique le bon état de conservation du secteur de l’église et de la mairie-école. Par contre, l’artillerie se déchaîne sur l’arrière du village et sur les lisières boisées de la seconde ligne de défense. Une trentaine de chars interviennent ensuite, débordant les défenseurs et les prenant à revers. Un escadron de Spahis tentera bien une tardive contre-attaque à pied, mais ne pourra même pas déboucher du fait de la densité du feu. Le décrochage des Spahis s’opère alors dans les plus mauvaises conditions, sans artillerie amie et sous le feu des « chars qui partout auront le dernier mot » (colonel Marc).

En fin d’après-midi du 15 mai 1940, la 3^e Brigade de Spahis a perdu une cinquantaine de tués dans le secteur de La Horgne et sans doute deux à trois fois plus de blessés. Après leur avoir rendu les honneurs de la guerre, les Allemands ont capturé 86 prisonniers dont un bon nombre étaient blessés. Les deux chefs de corps des Spahis ont été tués au combat : le colonel Burnol du 2^e Algériens et le colonel Geoffroy du 2^e Marocains. L’adversaire a perdu 31 tués et 102 blessés, et une dizaine de ses engins blindés ont été neutralisés.

Malgré ces pertes sensibles, la 3^e Brigade de Spahis réussira à s’exfiltrer et se regroupera près de Reims. Engagée durement sur l’Aisne, les 9 et 10 juin 1940, elle ne déposera les armes que le 23 juin, sur ordre, et après s’être battue jusqu’au bout de ses forces et de ses munitions. Entre le 10 mai et le 23 juin 1940, la 3^e Brigade de Spahis aura perdu 148 tués : 12 officiers, 15 sous-officiers et 121 gradés et Spahis.

Souvenons-nous, en ce 15 mai 2010, de ces soldats français, algériens, marocains et allemands tombés à La Horgne le 15 mai 1940…

Bonjour,

Ayant reçu plusieurs questions à propos du cartouche rouge qui figure sur les aquarelles, je rappelle ici la signification du texte qui figure sur trois lignes en langue arabe (déjà expliqué dans le fil initial des "Spahis de La Horgne):

Par l'épée,
la Plume et
le Pinceau.

[img][/img]


bissayfi wa alqalami wa arrichati

C'est de ce "par l'épée" (bis-sayf) que vient l'adverbe d'argot français "bessif" ou "bécif" qui voulait dire initialement "par la force" avant de prendre le sens de "tout de suite".

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour Thierry,

... Je comprends votre réaction ... Pourtant votre communiqué de presse de 2010 était très clair et très précis ... !!
Dans l'immédiat peut être effectivement faire parvenir une courte réaction écrite ...
Et puis, en temps utile, en 2012, envoyer à nouveau à la rédaction le communiqué quelques jours avant la cérémonie du 72ème anniversaire, en essayant de joindre le journaliste qui couvrira l'évènement ? ...

Cordialement

Bonsoir Claude,

Vous avez parfaitement raison et c'est bien la marche à suivre... Mais j'espérais, un peu naïvement, que les divers acteurs locaux auraient pris le relais cette année. Cela n'a manifestement pas été le cas.

Beaucoup reste donc à faire dans ce domaine et cela ne fait que conforter mon projet d'illustration du fait d'armes de La Horgne.

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

Avant d'aller plus avant dans la composition "Le cheval et la chenille", je vais passer par une étude de l'équipement de tête d'un cheval Barbe du 2e RSM...

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

L'hommage rendu aux combattants de La Horgne passe également par une autre forme d'hommage rendu à quelques uns de ceux qui ont oeuvré ou qui oeuvrent encore, dans leurs domaines respectifs, pour que ces combattants de 1940 ne tombent pas dans l'oubli.

C'est ainsi qu'ont été remerciées tout dernièrement deux personnes qui ont joué un rôle primordial pendant les opérations de mise au point et d'édition de l'ouvrage "Les Spahis de La Horgne".

Il s'agit d'une part du chef de corps de l'actuel 1er Régiment de Spahis de Valence, le colonel Dupuy de La Grand'Rive qui quittera son commandement le 6 juillet prochain et sans lequel le projet n'aurait pas pu voir le jour.

Il s'agit d'autre part de Monsieur Jean-François Tixier, personnel civil de la Défense en service au 1er Régiment de Spahis. Ses talents multiples en matière de patrimoine, d'histoire, de photographie, de graphisme, de rédaction, etc, etc... en font un acteur incontournable dans ce genre d'entreprise.

Un grand merci à tous les deux !

Cordialement,

Thierry Moné

[img][/img]

[img][/img]

[img][/img]

[img][/img]

[img][/img]

Bonjour,

Hier 4 juillet, c'était la Fête nationale américaine... Invité par l'ambassadeur près l'UNESCO à fêter dignement le 235e anniversaire de la déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776, au George C. Marshall Center à Paris, j'ai apporté en cadeau un portrait de "Spahi" un peu particulier... juste pour le fun !

Happy Fouth of July 2011 à tous nos amis américains !

Un bon exercice au niveau de la carnation de certains futurs portraits de Spahis...

Cordialement,

Thierry Moné

[img][/img]

[img][/img]

Bonjour,

Je signale un ouvrage qui répond à bien des questions des droits afférents aux photographies (ou à l'iconographie au sens large) de personnes et de biens.

"L'image et le droit", Manuela Dournes (juriste spécialiste en droit à l'image et droits d'auteur), Editions Eyrolles 2010.

Pour le sujet qui m'intéresse plus particulièrement dans le cadre du présent fil, je note le point suivant :

[img][/img]

Extrait du Hors série n°12 de "Réponses Photo", primtemps 2011 (encore en vente dans les kiosques).

Cordialement,

Thierry Moné

[img][/img]

Bonjour,

Et bien voilà un texte qui met un terme à une polémique récente, me semble-t-il.. Et qui montre que le bon sens n'a pas totalement disparu chez les législateurs.

Bonjour Laurent,

C'est en évoquant récemment le problème auquel vous faites référence, avec un photographe qui expose dans les salons, que j'ai eu les premiers éléments de réponse. Ce photographe de Valence m'a envoyé hier les références indiquées plus haut ainsi qu'un scan d'une dizaine des pages de la revue en question.

Que ce soit pour les images de personnes ou pour les images de biens, les explications m'ont parues très claires et surtout très sensées.

Au travers de nombreux exemples donnés par l'auteur (juriste), il apparaît que le législateur et la jurisprudence français ont écarté d'emblée les approches "procédurières"...

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

J'avais annoncé un peu plus haut : "Avant d'aller plus avant dans la composition "Le cheval et la chenille", je vais passer par une étude de l'équipement de tête d'un cheval Barbe du 2e RSM"...

Cette étude m'a entraîné plus loin que prévu ! En effet, dès que le représentation graphique atteint certaines dimensions, il s'agit de fouiller le détail pour se rapprocher le plus possible de la réalité. L'un des problèmes rencontrés réside dans les proportions des différentes pièces de harnachement en général, d'équipement de tête en particulier : comment représenter correctement, à une échelle considérée, un mors Mle 1926, un collier d'attache et les différentes boucles, ardillons, anneaux, etc ? Le piqué de l'iconographie d'époque est dans la plupart des cas insuffisant pour espérer reproduire correctement toutes ces pièces.

Ayant réalisé plusieurs croquis non satisfaisants, je me suis résolu à employer une méthode empirique qui vaut ce qu'elle vaut...

Après avoir scanné en taille réelle les diverses parties de l'équipement de tête, j'ai détouré les morceaux du puzzle et les ai ramenés à 25% de leur taille réelle. J'ai ainsi obtenu une "boîte à outils" à l'échelle 1:4 qui permet différents "assemblages" sans crainte d'erreurs de proportions.

Cordialement,

Thierry Moné

[img][/img]

Bonjour Thierry,

Dois je comprendre que vous avez mis dans votre scanner des pièces de harnachement ???

Je ne visualise pas très bien le procédé.