Cie Auto 242/7 devenue 344/7

Bonjour,

L'échelon, c'est en gros ce qui n'est pas combattant.

Cordialement,
DH

Bonjour Philippe,

Quelques commentaires rapides. Les "décisions du jours" perçues par le 6e canton, Montbéliard, de la RR n°8 s'arrêtent à la date du  13 juin. Au vu de ce qui est marqué dedans et avec le témoignage de la femme de ménage, on peut estimer que le repli à eu lieu le 14, le 15 au plus tard.
  décision du jour du 13 juin 1940 (dossier nommé dokument235 dans ce que j'ai t'ai envoyé de la RR) :

source :
canton 6 de la régulatrice routière n°8
Archives fédérales Berne
J2.91#1000/1254#51*
Befehle und Berichte des Place de Montbéliard [?] betr. Transportwese



Concernant le repli de la RR je ne suis pas étonné, puisque le services de l'armée se replient dans la même période. La zone d'action de la RR devient le front. Comme le rappelle la décision du jour évoquant le camouflage des véhicules de la RR, elle n'a rien à faire dans la zone de combat.
Afin d'illustrer cela, quelques extraits du journal de marche de la direction des travaux de la VIIIe armée :






source :
8EME-ARMEE-29N432SHD-Vincennes

Bonjour,


Au sujet du "régiment de chars", l'auteur fait soit mention d'éléments de la 1ere compagnie du 16 BCC, la compagnie d'échelon peut-être. Le 19 juin au soir, la 1 se trouve au col du mont de Fourche soit à 21 km de Travexin. Soit on peut penser que c'est le 506e  Groupe de Bataillons de Chars de Combat (GBCC), unité administrative de rattachement du 16 BCC,
JMO du 16e BCC

Bonjour,
Pour Hésingue, je pensais que c'était le Ier bataillon du 214e régiment de la 67 DI, il y est sur les quelques cartes de la VIII armée que je t'ai envoyé, situation du 10/05/1940.  Mais, selon "les historiques succincts des grandes unités" la 67e DI est déjà plus au sud. Il ne reste plus dans le coin que les bataillons d'instruction 21/134, 21/27 et 21/4  soit la grande unité d'instruction 8 (GUI8) commandée par le colonel... Raulin.
Ton contact 0Vincennes devrait photographier toutes les cartes de la 8e armée à compter du 10 juin. On y verra, où pas, les mouvements successifs.
Dans les premières lignes du rapport datée de 1943 du chef de bataillon Lorand commandant le 21/134 on lit bien que le 21/134 tient le quartier Hésingue-Bourgfelden.
Je vous mets son rapport in-extenso. Photocopies exécutées par le SHD d'où le texte tronqué.
GUI8-34 N 394-SHD-Vincennes






p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115% }

Bonjour,

Au sujet de Demange à Illfurth on parle bien du 171e RIF. Tout comme lorsqu'on parle de Franken en tant que sous-secteur du secteur fortifié d'Altkirch. Le 171e RIF  abandonne ses positions le 18 juin. Les dates correspondent.

Maintenant concernant le colonel ROLLET-RAULIN, je pense que tu es dans le vrai. Dans le sud-Alsace,à ce moment-là, commandant une unité d'infanterie en ligne, il ne reste plus que le lieutenant-colonel Françon du 12e RIF et le colonel Thominet du GUI 13.

Je vsi relire attentivement les quelques rapports des GUI 8 et 13 pour savoir quelles étaient leurs destinations. L'une va vers les Vosges et suit le destin du 171e RIF. L'autre, il me semble suit le destin du 12e RIF qui est envoyé vers Belfort.

Tu as également parlé d'autobus pour évacuer des soldats. Cela m'évoque, de mémoire, un relevé en nombre d'autobus civils pouvant être réquisitionné. je l'au vu dans les archives du 45e Corps d'Amrée de Forteresse detenues par les archives suisses.

Ca y est j'ai retrouvé Rollet. Dans le rapport du colonel Thominet que je t'ai envoyé dans la nuit on lit que le capitaine Rollet commande le bataillon 21/38 de la GUI 13.
Vu que ton rapport est rédigé d'après des souvenirs et que les deux noms se sont cotoyés dans la mémoire de Delbruck, je continue à penser comme toi que ce sont deux personnes différentes.

Bonjour, je suis de retour après une petite absence par cette magnifique journée...

Merci Didier pour l'explication qui est simple, très claire et suffisante pour moi.

Merci aussi à Jean-François pour tous les détails qui prouvent la véracité du journal du Capitaine DELBRÜCK. J'avais lu il y a quelques mois les informations sur les GUI mais je ne pensai pas qu'elles pouvaient avoir une interaction avec la Cie 344/7... La démonstration du contraire est maintenant faite.

Evidemment pour ROLLET - RAULIN la confusion existe puisqu'il y a les deux... Comme il dit Colonel, je pense qu'il s'agit du Colonel RAULIN mais peut-être a-t-il aussi discuté avec le Capitaine ROLLET aussi la confusion du nom est "compréhensible"... De toute façon que ce soit l'un ou l'autre il n'y a guère de différence sur le fond de l'histoire.

Merci beaucoup pour les informations données concernant les retraits des "services" de la 8e Armée et celui des GUI 8 et 13 qui sont fort bien détaillés avec à l'appui une carte de la région où les tringlots ont été fait prisonniers avec les fantassins de ces GUI dans les villages concernés...

Un grand merci à vous deux.

Et voici la journée du mercredi 19 juin 1940 qui prend deux pages dans le journal du Capitaine DELBRÜCK. Vous aurez donc les deux pages en suivant ce soir... Il m'a fallu un peu de temps pour préparer les cartes expliquant les mouvements de la Journée et du début de la nuit...

Page 10 :



Suivant les sempiternelles commentaires et questions...

Premier paragraphe et détail du convoi.

Comme nous l'avons déjà vu lors des précédents déplacement l'ordre semble assez immuable...

Deux détails qui m'interpellent...
- Section des Bennes, 2 camions, 2 VL
     Le section est composé de 2 camions (bennes) et de 2 autos ou de camions bennes et en plus deux autres camions et 2 autos ?

- Là il est indiqué Section (sans "s") camionnettes donc il n'y avait qu'une section...


Par contre le journal manuscrit rajoute certains éléments, pourquoi n'ont-ils pas été dactylographiés ?



Plus de sections et plus de détails sur des véhicules, mais pas de n° d'immatriculation...


Quelques cartes et cartes postales qui m'ont été gentiment envoyées (scannées) par des correspondants d'histoire local de la commune de Cornimont dont Travexin dépend. Je les remercie encore une fois au passage.

Pour la carte que j'ai assemblée au mieux voici la localisation de Travexin.


Quelques cartes postale anciennes de Travexin :

pardon je me suis trompé de bouton...


Vallée allant vers Ventron et l'Alsace par le col d'Oderen


La route qui part vers la droite en biais va vers Ventron, celle qui est au bas vers la gauche vers Cornimont et celle que l'on devine allant vers la droite à côté de la maison tout en bas à droite va vers Le Thillot.



Sans commentaire

deuxième paragraphe :

Cartes postales  ci-dessus pour visualisation, sinon à noter que le Cdt MOULLÉ (avec son adjoint le Capitaine LACOMBE) préfère rester au contact de la Cie (et sans doute sa cuisine roulante et le "Chef" cuistot CHOUX dont nous reparlerons dans la journée du 20/06/1940... On devait mieux y manger qu'à l'E-M du 44e CAF situé à Cornimont... (Ce commentaire n'engage que moi...)

3e et très long paragraphe...

Le Trésorier-Payeur du 44e CAF était peut-être toujours le Payeur Particulier Pierre VACQUIER qui était à ce poste en 1939... Il était à la Trésorerie Générale de la Seine-et-Oise à Versailles dans le civil.
J'ai reçu le témoignage d'un des enfants d'un autre Trésorier-Payeur qui fut nommé à la 13e DI et dû se replié en ayant toujours la main sur son "trésor"...
Dans le cas présent il était quand même plus sage de distribuer un maximum de billets de banque aux unités afin que la "Caisse" du 44e CAF ne tombe pas entre les mains des allemands...

Le Brigadier BRAUN (avec un "N" cela suffira...) Edouard Godefroy né en 1909 à Friesen (68) où il était Chef Scieur, n'a pas été fait prisonnier , il est rentré chez lui le 25/06/1940 il n'est pas partie comme "Malgré-Nous" en se cachant. FM BR Mulhouse, Classe 1929 n°1668. Il était donc dans les convoi ayant allégé les fantassins durant leur repli, je pense qu'à Sewen c'était des soldats du 171e RIF.

Le combat du Col des Croix est bien indiqué dans l'après-midi dans les livres de Roger BRUGE.

A Saint-Maurice des Spahis... Lesquels ?

L'hôtel Lalloz voici une photo prise par mon père sans doute vers 1940/1941 car après c'est peu probable qu'il soit monté au Ballon d'Alsace, je lui demanderai à la Toussaint... Je ne vous garantie pas la réponse...


Le lieu est bien indiqué mais pas la date...

Appel à l'aide :
Quelle est la batterie qui pouvait tirer sur Giromagny depuis "La chaumière"... Je n'ai pas trouvé dans les livres de Roger Bruge...

Une petite précision sur lemplacement de cette batterie dans le journal manuscrit :



Je lis : Batterie Française au dessus ancienne maison des Espagnols "La Chaumière"

La Capitaine CHIERPE :
Je pense qu'il s'agit de Maurice Paul Antoine CHIERPE né en 1898 à Genève (CH) car sur sa fiche matricule il est indiqué dépendant du CMG n°10 a/c de 1935 qu'il est nommé Capitaine en 1938. Mais je n'en suis pas certain, car je ne sais pas où a été mobilisé la Compagnie de SM n° 63/1 (peut-être vers Clermont-Ferrand mais il n'y a pas trop d'unités du Génie dans le coin à ma connaissance... DOnc pourquoi pas Besançon...
La FM en question est aux AD25 BR Besançon Classe 1918 n°1010... 

Le Lieutenant FONTANA... : Là je ne vois pas comment l'identifier...

Passons à la page suivante...

suite de la journée du 19 juin 1940, page 11 :



et encore et toujours des clarifications données ou demandées...

Bon je recommence car je viens de perdre ma page !!!!! Grrrr!

Donc nouvelle entrevue avec le Général Salvan et le Colonel PERRIN. Qui donne une élément intéressant comme quoi il n'y aurait plus de troupe française entre le Col du Ballon d'Alsace et la Maison forestière (de Malvaux). La résistance de Lepuix-Gy au nord de Giromagny tient-elle toujours ? d'après Roger Bruge les allemands ne voulait pas monter aux Col estimant qu'ils auraient trop de pertes pour un intérêt limité... S'il avait su qu'il n'y avait pas de troupes....

La clairière, pas aussi célèbre que celle de Rethondes est néanmoins précisée... :


et sortie du bois entrée route du refuge et ferme des plaines
Pour Plaines je ne suis pas sûr de moi...

Le Cdt LORMEAU ? commandait-il un bataillon du 171e RIF ?

Une citation quelque peu au vitriol qui n'a pas été reportée sur le journal "officiel" mais qui vaut la peine d'être lu...

Qui sont Destanques et Canal qui dinent avec des officiers du 171e et non 172e RIF... ?

Puis on retrouve nos autobus avec une indication supplémentaire pour ceux-ci ils sont de la Cie de l'Armée (la 8e donc...) et leur Capitaine se nomme LUREAU... Peut-être une piste pour déterminer avec plus de précision de quelle compagnie de transport il s'agissait... En plus ce pourrait être les mêmes déjà cités lors du "voyage" à Walheim...
Et là le manuscrit est plus bavard... C'est le groupement Vigne de la 8e Armée... Quelqu'un peut-il mieux l'identifier ?



Arrivée au col du Ballon, nouvelles discussion avec le Colonel PERRIN et le Capitaine FIDEL dont nous avions parlé au début qui était de l'E-M de la RFB en 1939 il était alors Lieutenant..., l'était-il toujours pour le 44e CAF en juin 1940 ?

J'envoie avant de tout perdre...

Arrivée au Thillot. Là il faut se rendre compte que la ville commence déjà, d'après Roger Bruge, a être infiltrée par les allemands qui ont réussi à prendre le dessus au col des Croix en fin d'après-midi.
On apprend que l'explosion du dépôt de munition vient d'avoir lieu... Durée de temps très vague, mais aussi dans le livre de Roger Bruge l'heure de l'explosion n'est pas citée...

Par contre sur un article écrit par un célèbre historien local de la Haute-Moselle, M. J-A MORIZOT (que je remercie au passage), j'ai le renseignement concernant l'heure...


Par contre j'ai une petite correction à apporter en tenant compte des archives de l'armée française bien conservées par nos amis suisses la quantité et la nature des explosifs est différente, il s'agit de Mélinite et non de Cheddite et la quantité est de 8,7 t et non 25 t. Il n'empêche qu'il y en a certainement bien suffisamment pour faire les dégâts constatés...




Le convoi pour l'intendance que rencontra le Capitaine est dirigé par un de ses sous-officiers, le MdL CASTOR ceci étant précisé sur le manuscrit :
- Antonin Léon CASTOR, né en 1915 à Broncourt (52), FL AD52 BR Chaumont Classe 1935 N° 669
Il était mécanicien et demeurait à Broncourt, engagé pour 2 ans en 1935 il passe rapidement MdL. il est détaché à la Section Autonome de RVF faisant fonction de Chef de Section. Il a été détché au stage EOR... Mais peu de trace de ce passage. Il n'a pas été fait prisonnier, Il fut Lieutenant FFI a/c du 15/10/1943, il continue dans l'armée après 1945.





Et pour résumer cette journée et donner une vue d'ensemble voir la carte du message suivant...

Voici une carte résumant cette journée, merci de vos commentaires sur mes erreurs et vos suggestions...



Une fois encore vous pouvez constater que nos tringlots ont jouait avec les allemands et sont passé bien près d'eux et de leurs balles ou obus...

J'ai oublié d'intercaler quelques variantes constatées sur le journal manuscrit...

Plutôt que de les mettre en vrac ci-dessous, je vais les réinsérer dans les textes déjà écrits... Donc si vous les avez lu avant 22:02 il vous faudra relire les messages parlant du 19/06/1940... Désolé...

Bonjour,

Ce journal est passionnant et croise d'autres archives existantes ! J'en apprend plus sur le repli dans le Vosges pour former le dernier carré.

La compagnie de sapeurs mineurs 63/1 est rattachée à la 63e DI. Le 18 juin elle se retrouve encerclée avec le IIIe bataillon du 321e RI à Giromagny par des éléments blindés allemands venant de Belfort. Pour mémoire la 63e DI dépend du 45e CAF qui lui-même vient récemment d'être rattaché à la 8e armée. Pour mémoire bis c'estt une DI prévue pour le plan H. 
On en déduit qu'un nombre indéterminé de sapeurs de la 63/1 sont libres et procèdent à des destructions.
pour la 63e DI : source : historiques succincts - les grandes unités françaises" tome 2

je retrouve également le chef de bataillon Lormeau dans les archives du GUI 8-bataillon 21/4. le rapport du lieutenant Bouchez Jacques, de la 1ere cie parle, celui des camions, peut-être. l'on y retrouve également mentionné les bus.
34N394 SHD Vincennes

Alors là superbe trouvaille... Non seulement la Cdt est identifié, mais en plus il est très probable que le Lieutenant qu'a trouvé le Capitaine DELBRÜCK est l'auteur de ce rapport, il se nomme :
Lieutenant de Réserve Jacques BOUCHEZ...

Un super merci Jean-François.

Je mets le texte un peu retravaillé pour la lisibilité...

Bonjour,

Un petit complément concernant le Cdt LORMEAU.

Grâce aux documents adressés par Jean-François que je remercie on peut l'identifier (presque) en état-civil avec la fiche navette de l'encadrement de ce bataillon au SHD de Vincennes GR 34 N 394 :



Voici son acte de naissance :

Trouvé grâce à Filaé et les AD18.

Son dossier de légion d'Honneur n'est pas accessible mais grâce à celui de son père qui est a un moment est domicilié vers Nancy, j'ai pu trouver sa Fiche Matricule non référencés dans le Grand-Mémorial... et pour cause, voici ci-dessous...

 Il y a de quoi rester sur sa faim...

Bonjour à tous,

Et maintenant nous allons parler du 20/06/1940 apothéose de l'histoire de la Compagnie Automobile et de QG Fortifiée n° 344/7.

Comment une trentaine de tringlots avec 2 mitrailleuses de 14-18 et 2 fusil-mitrailleurs ont arrêté pendant plus de 3 heures la 1ère Panzerdivision !

Pour une meilleure fluidité je vous livre immédiatement le récit de cette journée qui tient en plus de deux pages...

Rappel de la fin de la page 11 :





Suivent les commentaires habituels...

Le premier commentaire est bien entendu sur la disparité des attitudes devant l'arrivée imminente des allemands... 

- Pour certains comme le Cdt MOULLÉ il faut se rendre, dixit le 4e Bureau de l'E-M de la 8e Armée dit-il...

- Après vérification le dit 4e Bureau ne se prononce pas vraiment et se déclare incompétent...

- Pour d'autres il hors de question de se rendre comme des moutons...
    - Notre Capitaine
    - le Colonel CHATEAU qui est le Cdt du Train de la 8e Armée (après avoir été Cdt d'un Groupement de Transport)
    - Pour certains cadres de la Compagnie qui ont participé au combat

- Et puis il y a les autres les indécis, les perdus dans cette période remplie de contradictions, de remises en cause, pas facile de comprendre...

Je me garderai bien de tout jugement, je ne fais que rapporter. Ainsi le témoignage de mon père sur cette journée. Car je me souviens de ce détail...

Quand ils ont été armés avec les munitions qui vont avec, mon père avait rempli son sac du masque à gaz avec des cartouches, un gradé (au demeurant pas trop combatif, je ne fais que cité !) lui fit la remarque que ses cartouchières étaient vides, mon père lui montra le sac contenant théoriquement le masque à gaz en lui disant, j'ai ce qui faut pour les recevoir et n'oubliez pas mon ... que si vous fuyez il y en aura une pour vous !

Voici des petits schémas des phases de cet accrochage.



Vos commentaires sont les bienvenues si vous comprenez différemment...

Le QG du 44e CAF était en train de se replier de leur cantonnement de Cornimont vers les bois de la montagne vosgienne en allant vers le lac des Corbeaux.

Voici où se trouve le lac des Corbeaux :



Est-ce que quelqu'un saurait qui était l'ordonnance du Général LAURE ? 

Détails sur le Lieutenant-Colonel  Gilles Marie CHATEAU (il n'y a pas de chapeau comme à Dole...)
Né le 08/02/1885 à Lucenay-les-Aix (58), Dcd le 20/11/1963 à Neuilly-sur-Seine (92), appelé en 1906 au 13e RI, caporal, sergent puis EOR et Ss-Lt de réserve en 1908. Rappelé en 14-18 sert dans l'infanterie, CG 14-18 avec 2 palmes, prisonnier le 09/06/1918, LH en 1920 (dossier non accessible) finira la guerre comme Chef de Bataillon. Passe dans le Train sera nommé Lt-Colonel en 1938.

Il est sûr qu'avec un pedigree de cette nature il n'allait pas dire de se rendre... d'ailleurs à La Bresse, il fit aussi vaillamment combattre ses tringlots de la 8e Armée (et peut-être aussi quelques tringlots de la Cie 344/7 qui se trouvaient en ce lieu...)

Je n'ai pas encore pu lire son dossier à Vincennes malgré l'indication d'Alexandre (que je remercie de nouveau) GR 8 YE 47588

J'ajoute le manuscrit car il est légèrement différent mais le fond est identique...



Puis le préparatif qui est parfois plus précis avec les attributions des missions de chacun : Même si certains sont oubliés dans le journal "officiel"...


Petit détail que nos spécialistes de l'armement pourront sans doute me préciser.
Les mitrailleuses bien qu'il y ait quelques variantes semblent bien défini, par contre les fusil-mitrailleurs eux sont plus vagues et dans le manuscrit il me semble lire un petit détail permettant de les identifier M16 ???


Maintenant peut-être que nos spécialistes véhicules pourront nous expliquer ce que sont des "Camions en fer américain Autocars" ????


Il n'en a pas parlé auparavant mais il a récupéré des fusils à Thann, 400, rien que ça !!!! Il est sûr qu'une Compagnie du Train n'est pas forcément très armées. Les mitrailleuses et fusil-mitrailleurs étant surtout un Défense Contre Avions... Non ?

Précisions sur le Chef BILLOD qui n'avait pas été cité jusqu'à présent...

Alix Aurèle BILLOD né le 03/04/1909 à Baccarat (54), Dcd 28/09/1958 à Azerailles (54). Engagé le 27/12/1927 au 20e BOA et passe au 20e Train. Il sera nommé au 7e ET en 1936 et nommé MdL-Chef le 02/09/1939. Il sera fait prisonnier à Remiremont (88) le 27/06/1940... Il a dû essayer de se faire la belle mais n'a pas pu passer a travers les allemands ou bien comme certains qui étant trop fatigués et sans nourriture  se sont rendus malgré leur volonté de l'éviter... Médaille Militaire le 16/01/1946 et RdC le 15/08/1946 comme Adjudant-Chef.
FM AD 54 Classe 1927 BR Nancy n°300

Je passe sur les futs stockés près de l'église...

Qui pourrait déterminer quel type de tank il s'agissait... 3 gros tanks armés de canons de 40 " p pence" ainsi que les véhicules blindés sur le manuscrit il semble qu'il y ait un détail concernant ces derniers...
  37.4 ???

Je n'ai pas pu identifié qui a été blessé dans le groupe du Ss/Lt SCHUHMACHER et qui était avec le Capitaine, les noms ne sont jamais donnés... Par contre pour les autres nous aurons plus de détails par la suite...

En fait l'Adjudant Ehrenfeld n'a pas été fait prisonnier là, ou alors il s'est évadé immédiatement car officiellement il a été fait prisonnier à Gérardmer le 25/06/1940...

Pour les blessés du groupe du Lt WORMSER,

- 1er classe Rémond Eléonore CHOUX  dit aussi Raymond Thoinou. Né 22/01/1910 à Luxeuil (70) Dcd 07/09/1953 Paris 15e Ardt. il était cuisinier à paris dans le civil, ce qui explique pourquoi il était le cuisinier du Capitaine... Il a fait son service au 121e ET où il a été nommé 1ère classe. Il avait été mobilisé par le VMI 72 et affecté à la 213e Cie d'Instruction passera au 371e RI le 26/12/1939 puis au 21/171e RIF le 29/12/1939 et sera affecté à la Cie 242/7 le 05/02/1940. Fait prisonnier le 20/06 à Cornimont (Travexin) il était grièvement blessé aux jambes. Il a été rapatrié le 26/05/1945, mais il n'y a aucun courrier avec le Capitaine DELBRÜCK après guerre (dans le dossier transmis par la famille)
FM AD70 Classe 1930 BR Vesoul N°104

La suite après le repas...

Suite des blessés :
- Maréchal des Logis Georges LAGARD né 23/12/1914 à Montcuq (46), Dcd 26/11/1943 à Poligny (39).
ENgagé pour devenir spécialiste Automobile le 09/04/1934 au 17e ET, passe au 7e ET en 1936 sera nommé MdL Mécanicien spécialiste en 1938. Blessé de Guerre à Travexin (88) par éclats d'Obus à l'épaule gauche et par balle à la cuisse droite. A son décès sur le faire-part il est indiqué : Grand Mutilé de Guerre, Décoré de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire.

Il dissimule son bras gauche qu'il perdit lors du combat de Travexin.