Cie Auto 242/7 devenue 344/7

Paragraphe 2 :

On notera que les unités concernées par ce transport des sacs et des bagages appartiennent à l'ancien Secteur fortifié d'Altkirch qui est parfois dénommé par division de marche Salvan me semble-t-il ...

Merci de votre confirmation ou rectification.

J'oubliai les références des personnages cités :

Adjudant-Chef Yves Louis Eugène DELAMOTTE né en 1913 à Faverney (70)
FM : AD70 BR Vesoul Classe 1933 n° 73 (en attente de réception des AD70 depuis plusieurs mois...)
à priori il était de réserve et était garagiste à Vesoul, il a été mobilisé à la Cie 384/7 et muté à la 242/7 le 11/03/1940. Prisonnier (où ? Quand ? il a été interné au Stalag VII A

Concernant le Colonel (ou Lieutenant-Colonel) PERIN, je l'ai déjà cité auparavant.

Pour le général SALVAN les travaux de Crosnier feront référence...

3e paragraphe :

Qui pourrait identifier la compagnie en garde du village de Magny au nord de Belfort ?

RR = Régulation Routière il s'agit de la RR 8/13 donc du 13e Train (ET, CMT et DT) de Clermont-Ferrand, n'est-ce pas ?

Voici une carte du trajet routier détaillé cans cette page :

TringlotTunis a écrit:

Bonjour,

Après étude des archives du CMA327 de Belfort, j'ai pu identifier le Lieutenant PELE...
Il se prénomme Marcel Paul il est né le 17/01/1914 à Saint-Georges-sur-Loire (49) et sa fiche matricule est aux AD49 BR Angers Classe 1934 n°53.
Merci Alain si vous avez son numéro de dossier à Vincennes...

Bonsoir Philippe,

désolé je n'ai rien pour vous sur ce Lieutenant.

Cordialement

ET voici le trajet effectué dans Belfort :

Bonsoir Alain,

Bon je demanderai sa Fiche Matricule, mais elles sont souvent mal (voir pas du tout) remplies pour les officiers sur la période 1939-1940...

Et merci de la réponse.

Venons-en au dernier paragraphe qui là devrait vous intéresser...
Nous sommes à la veille de la prise de Belfort... dans quelques minutes se présenteront le premier groupe d'officier allemands espérant une reddition immédiate...

Ce témoignage d'époque est "intéressant" puisqu'il décrit l'arrivée dans la citadelle du Général GIROL (et non GIROLLE comme l'écrit notre Capitaine, qui est d'ailleurs un peu fâché avec les noms de famille des généraux...)  et vous remarquerez les détails donné par le capitaine quant à la protection de ce PC... 

Nous sommes bien dans l'improvisation la plus désordonnée possible... Ce paragraphe manque dans les livres de Roger BRUGE... Mais nous y reviendrons car il y a d'autre "premières" dans ce journal du Capitaine DELBRÜCK...

Pour en revenir à la RR 8/13 partie 2 à 3 jours auparavant : comment une unité du Train du 44e CAF peut-il n'avoir pas été mis au courant du changement de cantonnement de la Régulation Routière ? Cela parait inconcevable, c'est une unité appeler à se déplacer et devant être en contact avec la RR...

A noter aussi le témoignage de la Police Municipale "... on ne sait qui commande la Place, ni où se trouve le commandement militaire dont on a aucune nouvelle..."

Corrections orthographiques concernant les lieux indiqués :
- "au Magny" est en fait "aux Magny" constitué du Gros-Magny et du Petit-Magny
- Le bois situé au nord d'Éloie (et non Eloi) est en fait une partie de la forêt de Roppe où se trouvait des forts "protégeant" Belfort...
- C'est le peu de Valdieu et VALLEDIEU

Pour la suite avec la page 8 et ses "premières" (encore), il faudra que la nuit se passe...

Bonsoir,

Quand l'ordre est donné d'abandonner la ligne Maginot, les différents SF forment des Divisions de marche, c'est ainsi que les unités du SF Altkirch forment la DM Salvan.

RR désigne la régulatrice routière.

Cordialement,
DH

Merci pour cette étude approfondie sur ces unités du Train qui ont assuré malgré les désordres de cette pèriode les missions qui leurs étaient ordonnées.
Merci pour le rappel à la mémoire de ces gradés de réserve ou d'active qui ont su faire ce qu'ils devaient faire malgré une situation plus que mouvante; Merci pour le rappel à la mémoire de l'Adjt PETIT infatigable combattant qui ne s'est jamais avoué vaincu.

Bonjour Didier,
Merci pour la correction de la RR et la confirmation des divisions de marche, c'est vrai qu'elles ont marchées... Désolé je n'ai pas pu m'empêcher de faire ce jeu de mots... Surtout quand on a lu les livres de Roger Bruge.

Bonjour Bouteur,
Avec plaisir. Vous connaissez l'Adjudant PETIT ? Il termina Chef d'Escadron de réserve.

Maintenant passons à la page suivante et ses péripéties...

Voici la page 8 ...



En suivant mes commentaires et questions...

Le premier paragraphe étant la suite du dernier de la page suivante, je n'ai pas de commentaires.

Le second Paragraphe là j'ai des précisions sur le Capitaine du 56e GRDI (mobilisé à Moulins (03) par le CMC n°13), car ce ne peut être que celui que je décris ci-dessous... Sauf démonstration du contraire...
J'avais la chance d'avoir vu les archives de ce GRDI que je viens de reconsulter...



Voici une "mauvaise" copie car un peu flou de sa citation obtenu pour ces journée, elle figure bien sur sa fiche matricule qui pour une fois est très bien remplie... 5 vues sur le site des archives de Paris...


Je passe sur la prévention de la Mairie de Dannemarie... Et je retiens les mauvaises informations qui pouvaient circuler comme par exemple un pont coupé qui ne l'était pas ! Pas facile de se déplacer dans ces conditions...

Pour le 3e paragraphe j'aurai besoin de vos avis... APPEL AUX SPECIALISTES !!!

1 - Quelle est l'unité qui était à Hésingue ?

2 - Quelle était l'Unité qui était à Illfurth ? (ou Zillisheim comme indiqué sur une petite note pour cette date dans les manuscrits du Capitaine)
    Bien que là comme il indique que c'est le Colonel DEMANGE (et non Domange comme il l'écrit, mais je vous avais dit qu'il était fâché avec l'orthographe des noms de famille...) il s'agit très certainement de bataillons du 171e RIF, lequel, lesquels ?

3 - Quelle est l'unité qui était à Franken (ou peut-être à Willer D° ci-dessus) avec le Colonel ROLLET ? Je pense qu'il s'agit du Colonel RAULIN...
   Concernant le Colonel RAULIN, ne commandait-il pas un des deux GUI ? le 8 ou le 13 ? Avant qu'il ne soit nommé Groupement RAULIN avec ce qui restera des deux GUI...


Pour les les véhicules nous reparlerons de certains dans quelques jours... Si ! Si !
Pour les autres, je sais maintenant pourquoi un certain nombre des soldats de la 344/7 ont été fait prisonniers à Reppe, La Chapelle (sous-Rougemont), Masevaux... Ceux-là n'ont pas pu revenir à leur compagnie...

Paragraphe 4 :

Je trouve assez époustouflant qu'un Capitaine du train puisse dire au Colonel RAULIN que si il ne se dépêche pas ses troupes n'arriveront pas à destination...  ET c'est ce qui se passera pour une bonne majorité d'entre elles... Ne pas oublier que depuis le 15 les allemands ont traversé le Rhin un peu au nord de Neuf-Brisach et des dizaines de divisions envahissent l'Alsace... Car c'est ceux -là qui feront prisonniers ces soldats...
Certes ces soldats n'étaient pas du tout "formés" à la marche...  Mais voyez ce qu'il y a d'écrit au paragraphe 5 qui suit...

Paragraphe 5 :

Un convoi d'Autobus a été envoyé pour le 171e RIF, mais pas pour les G.U.I. ... Ils n'en valaient pas la peine ? Il n'y avait pas assez d'autobus ?

Pensez-vous pouvoir identifier la formation dont dépendait ce Convoi d'autobus... Est-ce une groupe de transport de la 8e Armée ou une réserve générale du GQG ? J'ai trouvé des groupes de transport hippo mais pas d'autobus... attachés à la 8e Armée. Enfin disons que je ne suis pas capable de savoir lesquels avaient été détachés à la 8e Armée...
Merci d'avance.

Avant-dernier paragraphe :

Je ne sais pas comment il pouvait déviner que c'était le dépôt d'essence de Bourogne qui brulait, car il en était assez loin... Mais comme il devait s'y ravitailler il devait le connaitre...

Voici la confirmation...




Ainsi je m'améliore avec ces toutes dernières archives venant de Vincennes...

A noter aussi la remarque sur la disparition des dispositifs anti-chars...


Et pour le dernier paragraphe... vous restez sur votre faim... et ce n'est pas la fin... c'est le problème des épisodes...

Bonne nuit...

Voilà voilà la page 9



et ses commentaires...

Donc le premier paragraphe montre bien l'état de nos pauvres soldats de 1940... Ainsi que le peu d'énergie développé par le Général Girol dans la défense de Belfort... Il faut dire à sa décharge que le 45e CAF qui devait le faire se fait la malle vers la Suisse...

On note bien le repli en cours de l'artillerie vers les Vosges, peu de pièces les attendrons puisque les ponts vont bientôt être coupé dans la journée de ce 18/06, puisqu'il constate cela entre 1 et 2 heures du matin...

Dans le journal manuscrit voici ce qu'il avait écrit quant a son passage à Belfort et au repli de l'artillerie...


Je transcris au cas où... :
" Je passe à Belfort il est 1 heure du matin environ mais ne trouve personne sauf 1 sentinelle à l'entrée du Château (Citadelle). Je passe le champ de tir et Valdoie, paysage épouvantable artillerie sur la route convois enchevêtrés, fût 155 long etc., à Lepuix(-Gy) gros encombrement de la route par des convois."

Ce devait être un gros b...el pour que ce capitaine emploi le mot "épouvantable" c'est ce que je lis même si un "l" est resté dans la mine du crayon...

Le repli de l'artillerie est bien indiqué dans les livres de Roger Bruge.

Second paragraphe :


Je rappelle que notre Capitaine se dirigé de Belfort vers Le Thillot en passant par le col du Ballon d'Alsace.
Je vous met une petite carte (merci M. Michelin) pour votre compréhension. ET j'ajoute le schéma qui figure dans le journal manuscrit.

    

A première vue tout le monde n'a pas le même sens du devoir...

Suite 2e paragraphe :
- L'hôtel Lalloz et non Dalloz : (encore fâché avec les noms de famille)

4e paragraphe :

La propriété de M. Chavanne (pour une fois le nom est correctement orthographié...)
 C'est un bien joli cantonnement (le bâtiment n'existe plus)


Pas de photo de l'usine... Dommage !

Pardon j'ai sautai le 3e paragraphe et pourtant c'est le plus curieux...

A lire rien de bien extraordinaire sinon que le Parc d'Armée n'est plus à sa place, mais cela nous le savions depuis quelques pages dans ce journal comme quoi le Parc était prévu se replier vers le Sud...
L'envoi d'ambulance  pour des blessés pourquoi pas mais en fait il faut avoir une vue d'ensemble et là on se rend compte que le voyage de "tourisme" effectué par le Lieutenant WORMSER aurait pu très mal se terminer pour lui à quelques heures près... S'en est-il rendu compte ? Le lieutenant WORMSER n'a laissé aucun souvenir à ses enfants de cette période... Après s'être évadé de son Oflag il est passé en Zone Libre puis en Espagne (après internement de rigueur) pour rejoindre les FFL en Angleterre avec lesquels il finira la guerre en 1945.

Voyez la carte de la situation en ce 18 juin 1940...



Si j'ai commis des erreurs merci de me le signaler.

Cet extrait de carte provient de la côte GR-29-N-429 du SHD de Vincennes.

Revenons au dernier paragraphe :

Le futur cantonnement est choisi et il va servir dès le lendemain 19 juin.

A noter que le Capitaine décide de récupérer les véhicules abandonné sur la route du Ballon d'Alsace, sans doute dans l'espoir de les remettre en état où dans tirer des pièces de rechange. Il est assisté par des tracteurs fournis par l'échelon du Rgt de Chars voisin...

Je sais bien que ce n'est pas un Rgt mais un bataillon, quelqu'un saurait-il l'identifier ?

Je trouve plusieurs fois le terme d'échelon, que cela veut-il définir ?

Pour la prochaine fois vous aurez les péripéties du 19 juin où là encore cette compagnie va passer sous le nez des allemands... Et pour une bonne compréhension vous aurez droit à deux pages...

Merci a ceux qui peuvent me donner des réponses...