Travaux en cours sur " La Horgne 1940 "

Bonjour à tous, bonjour JD,   

Vous avez peut-être raison pour ce qui concerne les deux cas que vous citez ; je n'ai pas d'avis sur la question, n'ayant pas consulté leurs dossiers. Il est vrai que plusieurs dossiers d'officiers généraux que j'ai consultés m'ont semblé quelque peu "lissés".

Par contre, il ne serait pas juste d'étendre ces cas particuliers à l'ensemble du corps des officiers. Généralement, pour qui sait lire la notation (tout un art), il est des nuances qui ne trompent pas et que l'on peut recouper avec les témoignages de leurs contemporains. Les officiers supérieurs et subalternes "ordinaires" ne sont pas spécialement épargnés par leurs chefs hiérarchiques au niveau de la notation manuscrite... J'en veux pour preuve les 72 dossiers que je viens d'éplucher !

Un exemple parmi d'autres, cet officier supérieur commandant un Groupe d'escadrons dans l'un des deux régiments de la 3e Brigade de Spahis, titulaire de plusieurs palmes au titre de la Grande guerre et qui sera relevé de son commandement en juin 1940 pour "incompétence tactique" [c'est moi qui résume ainsi le motif principal]; même si cette affaire n'apparaît pas en l'état dans le dossier de l'intéressé, elle a été rapportée par écrit par au moins deux officiers présents lors des faits. En outre, une petite phrase assassine du général notateur en dernier ressort indique que l'intéressé ne doit pas occuper dans la réserve (après son départ du service actif) une responsabilité de son grade...

Enfin, pour ce qui concerne les officiers de réserve, je ne fais aucune comparaison entre "active et réserve". Par contre, les dossiers des réservistes sont - en l'occurrence - assez bien remplis et l'on peu évaluer assez facilement le degré d'assiduité de cette catégorie de personnel et leur niveau d'expérience dans l'emploi (les cas de figures sont très divers car certains OR ont multiplié les périodes par volontariat ou avaient par exemple un passé de sous-officier de carrière...).

Dans tous les cas, c'est passionnant d'explorer la vie militaire de tous ces hommes et de pouvoir, dans certains cas, contacter leur famille (une bonne vingtaine à ce jour !).

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,   

Voici la suite des planches "officiers", avec ici l'état-major de la 3e Brigade de Spahis au 10 mai 1940.

Cordialement,

Thierry Moné



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Suite...

Et voici la partie relative au 2e Régiment de Spahis Marocains.

Cordialement,

Thierry Moné









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Bonjour à tous,   

Toujours dans l'étude des officiers de la 3e Brigade de Spahis, voici une évocation originale d'un officier de réserve servant au sein du 2e Escadron des Spahis du 2e Algériens en 1940, le lieutenant Robert Sado.

Ayant contacté ses enfants, j'ai découvert plusieurs facettes de cet officier, facettes qui n'apparaissent pas dans son dossier militaire... Robert Sado était non seulement un administrateur civil à la compétence reconnue en Algérie, mais également un chasseur et un pêcheur doublés d'un aquarelliste de talent.

C'est seulement après sa mort que ses enfants découvrirent ses écrits et qu'il décidèrent, tout récemment, d'en publier une partie, illustrée par quelques-unes de ses aquarelles, aux Editions Amalthée (ISBN 978-2-310-01471-7 d'octobre 2013.

http://editions-amalthee.com/article.php?sid=2797&panier








Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Les avancées sont nombreuses dans la connaissance des officiers de la 3e Brigade de Spahis. Je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps disponible pour alimenter ce fil comme il conviendrait.

Toutefois, voici un exemple pris au niveau de l'identification d'officiers du 2e RSA :


Cordialement,

Thierry Moné

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Suite...

Un autre exemple au niveau des Spahis du 2e Marocains :



Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,




Vue sur le Net, cette photographie issue d'une série montrant la 14e Compagnie (Mortiers - mitrailleuses) du IIIe Bataillon du Schützen-Regiment 1 de la 1re Panzer-Division en mai 1940 en France. C'est le Bataillon qui a donné l'assaut à La Horgne le 15 mai 1940.

Cette photographie est assez insolite. Elle me fait penser au médecin-chef du 2e RSA (dont je viens de lire le journal personnel pour les journées des 14 et 15mai 1940) qui avait une belle Citroën de réquisition, abandonnée pendant le décrochage "dans un chemin creux"... Mais aucun indice ne vient confirmer ce qui restera une hypothèse parmi tant d'autres.

Par contre, l'iconographie montre un "détail" intéressant et non connu jusqu'à présent : les semi-chenillés de cette compagnie d'appui du IIIe Bataillon sont tous du premier modèle en "acier doux".


Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour Thierry,

Coïncidence troublante, en effet.

Remarquons tout de même que, le plus souvent, les voitures de réquisition se voyaient recevoir des mesures visant à atténuer la visibilité, dont le masquage des chromes.

 Mais ce n'était pas totalement systématique, et cela ne peut suffire à exclure cette traction de la liste des véhicules de réquisition.

Dommage que l'immat ne soit pas visible.

Bonjour Laurent,

Vous avez parfaitement raison ! Dans son journal, le médecin indique qu'il dispose de deux voitures avec son médecin lieutenant adjoint : une Peugeot et une Citroën... Hélas sans plus de détails et l'immatriculation n'apparait pas sur le cliché.

Mais cette série, passée sur un site de vente en ligne bien connu, aura eu le mérite de montrer les véhicules et les Schützen de la 14. Kp / III. SR1 / 1.Pz-Div.

Bien évidemment, la présence de la petite feuille de chêne stylisée (Eichenblatt de la 1.Pz-Div) aura attiré les poseurs d'enchères du monde entier...

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Toujours dans la même série de clichés de la 14e Compagnie (appui mortiers et mitrailleuses lourdes) :





Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Je cherche un lecteur du Forum qui possèderait ou qui aurait accès à l'ouvrage suivant :
"Livre d'or des Combattants du Maroc", texte imprimé, Ed. Gloire, Casablanca 1951, 164 pages.

Je voudrais savoir si dans cet ouvrage figurerait une photographie d'identité du sous-lieutenant de réserve Roger Digny (1912-1940) du 2e Régiment de Spahis Marocains, tué en juin 1940...

Voici un exemple de deux pages des "Morts pour la France" que contient cet ouvrage (noms commençant visiblement par "L" et par "M" :

La page relative aux "D" comporterait peut-être un cliché du sous-lieutenant Digny...

Cordialement,

Thierry Moné

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Suite...

Voici la couverture de l'ouvrage en question. D'après mes renseignements, les tirages seraient tous numérotés et les acquéreurs auraient eu la possibilité de commander par souscription un ouvrage à leur nom ou "en mémoire de...". C'est ainsi qu'un exemplaire (au moins) aurait été tiré en mémoire du sous-lieutenant Roger Digny du 2e RSM.




Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Je viens répondre à ma question : oui l'ouvrage contient une photographie d'identité du sous-lieutenant Roger Digny !

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Voici quelques détails relatifs à la découverte d'une photographie du sous-lieutenant de réserve Roger Digny dans l'ouvrage "Livre d'Or des Combattants du Maroc".

Il s'agit de l'exemplaire numéroté 00595 qui présente une intéressante particularité dès la première page :




On notera l'erreur du typographe qui a cru lire "Lunéville" alors qu'il s'agissait de "Leurville"...

Sur la page suivante, la photographie de l'intéressé est collée à un emplacement prévu à cet effet (il s'agit du même cliché qui figure plus loin dans l'ouvrage.


Et voici ce que l'on relève plus loin dans l'ouvrage :



Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Du même coup, la galerie des portraits des officiers de la 3e Brigade de Spahis s'agrandit.



Il manque à ce jour 13 portraits sur les 80 officiers de la 3e BS. J'ai bon espoir d'en récupérer encore 2... inch'allah !

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Avec quelques heures d'avance, voici un point de situation de l'état des recherches au 1er novembre 2014.

Sur les 80 officiers de la 3e Brigade de Spahis :

- 72 dossiers trouvés et consultés,

- 67 photographies trouvées,

- 26 familles retrouvées.

La partie "recherche pure" s'arrête là pour céder la place à l'exploitation des données recueillies.

Voir ci-après le point de situation sous la forme de 5 feuillets.

Cordialement,

Thierry Moné










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Bonjour Thierry !
Avec toutes mes félicitations pour ce magnifique travail de recherche et d'hommage !
Cordialement !

Bonjour à tous, bonjour Claude,

Merci Claude ! Ce que ne montre pas ce trombinoscope, c'est le temps mis pour retrouver les familles concernées et "parfois" le temps nécessaire à décider ces familles à fournir un cliché duquel on puisse tirer une petite photographie d'identité de 4 cm x 3 cm !

J'évacue tout de suite le cas des quelques familles "en or" qui, une fois contactées, fournissent dix fois le volume de ce qui est demandé, sans compter et sans exercer la moindre pression sur "ce qui sera écrit" à propos de leur parent. C'est la situation idéale.

Mais pour certains, le processus s'est étalé sur des mois et des mois. Dans au moins deux cas, la famille retrouvée à grand peine a refusé tout simplement de fournir l'iconographie tant recherchée (invoquant par exemple "de mauvais souvenirs" ou ne voulant pas "se donner la peine"...).

Dans un autre cas, la famille directe (son fils) et plus éloignée (ses neveux) a été sollicité et a fait preuve de bonne volonté mais il a été finalement impossible de retrouver le moindre cliché, même lointain et peu exploitable. C'est ce dernier cas que je voudrais personnaliser ici car des membres du forum seraient peut-être capables de trouver une bonne piste menant à la photographie tant recherchée.

Il s'agit du lieutenant de réserve Alexis Breban, avocat à Oran et... royaliste de conviction (Action française). Après avoir suivi plusieurs pistes dont je vous épargnerai le cheminement difficile et improductif, j'ai noté les éléments suivants :

Pour l'heure, je n'ai rien trouvé dans le fonds en ligne des Archives d'outre-mer d'Aix-en-Provence et rien trouvé non plus dans les quelques coupures des journaux d'Oran que j'ai pu consulter...

Il devrait bien exister un cliché montrant maître Alexis Breban à Oran ou ledit avocat en présence de sa tête de liste Roger de Saivre qui sera député d'Oran de 1951 à 1955. Le site de l'Assemblée Nationale lui consacre une longue et intéressante fiche :
http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=6239 


Dans ce cadre, j'ai remarqué que Pierre Gourinard, professeur honoraire à Aix-en-Provence, avait sorti en 2012 un ouvrage intitulé "Les royalistes en Algérie de 1830 à 1962" (préface de Pierre Dimech). Certains membres du Forum l'ont peut-être lu et connaissent peut-être même l'adresse mail de l'auteur (dans l'annuaire, figure bien un "Pierre Gourinard" à Aix mais qui ne semble pas correspondre au profil recherché).

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

En revenant sans cesse sur l'ouvrage, on a parfois de bonnes surprises, tel ce site de généalogie américain mis à jour durant l'été :

http://www.geni.com/people/Andre-Jean-Cardonne/6000000003913692759

On y découvre la photographie du lieutenant de réserve Cardonne Jean André (André semble avoir été son prénom usuel), l'année de son décès et de quoi remonter jusqu'à sa famille.

Du coup, la planche 1 du 2e RSA peut être complétée avec la photographie de l'intéressé et l'année de son décès :


Le contact avec la famille a été pris ce matin...

Sur les 80 officiers de la 3e Brigade de Spahis :

- 72 dossiers trouvés et consultés,

- 68 photographies trouvées,

- 28 familles retrouvées.

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Tout d'abord, merci à celles et ceux qui, en fréquentant délibérément ou par le plus grand des hasards le forum ATF40, m'ont contacté pour m'aider dans cette recherche relative aux officiers composant la 3e Brigade de Spahis de mai et juin 1940.

La plus grande surprise de ces tout derniers jours a concerné les lieutenant Jacques Mercier (2e Escadron du 2e RSM) et Bertrand Mercier (de l'état-major de la 3e BS)... En recevant la dernière version du trombinoscope, la fille - de ces deux officiers - m'a fait comprendre en un quart de seconde pourquoi je n'avais trouvé que l'un des deux aux archives de Vincennes et de Pau : le lieutenant Jacques Bertrand Mercier était un seul et même homme, passé du 2e Escadron à l'état-major de la brigade ! Tantôt appelé Jacques Mercier dans les JMO, tantôt Bertrand Mercier, mes prédécesseurs en avaient conclu qu'il s'agissait de deux officiers différents et je ne m'étais pas posé plus (suffisamment) de questions, colportant cette erreur de base...

Bon, du coup l'étude ne porte plus que sur 79 officiers (au lieu de 80) et, en ce 11 novembre 2014 (honneur à nos Grands Anciens !), l'état d'avancement de cette recherche s'établit comme suit :

Sur les 79 officiers étudiés :

- 7 dossiers non trouvés (8,9%),

- 72 dossiers identifiés et consultés (91,1%),

- 70 photographies retrouvées (88,6%) [et 2 en instance],

- 32 familles identifiées et contactées (40,5%) [dont une seule m'a reçu... comme un chien dans un jeu de quilles ! ].

La partie annexe de la prosopographie s'élève pour l'instant à quelque 160 pages (notices des 79 officiers).

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour Thierry,

Encore une démonstration de l'intérêt universel d'un forum comme celui ci.

N'ayant rien à vous apporter, je n'interviens jamais sur ce fil, mais le suit toujours avec grand intérêt.

Bravo pour ce travail de fourmi.

Thierry Moné a écrit:

Bonjour à tous,   

Hier, j'ai envoyé une quinzaine de demandes visant à retrouver des descendants de la famille Grisot de Sidi-Bel-Abbes en faisant effort sur la Franche-Comté et la région nantaise, régions supposées du repli des sœurs du sous-lieutenant Pierre Grisot au moment de l'indépendance de l'Algérie, voire avant (décès du père en 1943).

J'ai également envoyé une demande au webmaster d'un site des "Anciennes familles d'Algérie" qui opère par région d'implantation en Algérie (dont celle de Sidi-Bel-Abbès) et qui comporte 4 000 membres. Sur le site figurent quelques clichés du cimetière de Sidi-Bel-Abbès.

Les quelques réponses obtenues (courriel, téléphone) sont pour l'instant négatives.
[...]

Bonjour à tous, bonjour Laurent,

Les "affaires" progressent...

Les diverses pistes explorées jusqu'à maintenant pour tenter de retrouver un cliché du sous-lieutenant Pierre Grisot du 2e RSA (tué à La Horgne le 15 mai 1940) n'avaient pas permis de trouver le moindre indice supplémentaire. C'était le seul portrait manquant parmi les 12 officiers de la 3e Brigade de Spahis morts pendant la campagne de mai-juin 1940 ou des suites directes de cette campagne (cas du chef d'escadrons Azémar Mpf). Voir ici (post du 22 mars dernier et suivants) les premières tentatives :
https://atf40.1fr1.net/t3335p555-travaux-en-cours-sur-la-horgne-1940

Et puis, en reprenant toute l'enquête depuis le début et en changeant l'angle d'approche, deux nouvelles pistes ont été récemment explorées : les arbres en ligne d'un généalogiste et la famille d'un proche de Pierre Grisot.

Les contacts ont été pris et voici un premier résultat, de faible définition certes, mais qui permet enfin de mettre un visage sur ce sous-lieutenant du 2e Régiment de Spahis Algériens, tombé sur la première ligne de feu le 15 mai 1940 à La Horgne :



Cordialement,

Thierry Moné

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Thierry Moné a écrit:

[...]
La plus grande surprise de ces tout derniers jours a concerné les lieutenant Jacques Mercier (2e Escadron du 2e RSM) et Bertrand Mercier (de l'état-major de la 3e BS)... En recevant la dernière version du trombinoscope, la fille - de ces deux officiers - m'a fait comprendre en un quart de seconde pourquoi je n'avais trouvé que l'un des deux aux archives de Vincennes et de Pau : le lieutenant Jacques Bertrand Mercier était un seul et même homme, passé du 2e Escadron à l'état-major de la brigade ! Tantôt appelé Jacques Mercier dans les JMO, tantôt Bertrand Mercier, mes prédécesseurs en avaient conclu qu'il s'agissait de deux officiers différents et je ne m'étais pas posé plus (suffisamment) de questions, colportant cette erreur de base...

Bon, du coup l'étude ne porte plus que sur 79 officiers (au lieu de 80) [...]
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Bonjour à tous,

La recherche en histoire est vraiment un processus itératif...

A peine avais-je conclu que les deux lieutenants Mercier n'étaient en fait qu'un seul et même homme... que j'étais rattrapé par la dure réalité des faits, des faits - ô ironie du sort - rappelés par le lieutenant Jacques Bertrand Mercier dans un récit personnel des événements de Vendresse et de La Horgne, récit en 18 pages que vient de me faire parvenir la famille.

Voici l'extrait du texte (c'est Jacques Bertrand Mercier qui parle) qui m'a fait comprendre que je m'étais fourvoyé :



Du coup, la recherche porte de nouveau sur quatre-vingts Spahis... (*)

Cordialement,

Thierry Moné

(*) quatre-vingts Spahis qui, à l'instar des fameux quatre-vingts Chasseurs du "rendez-vous de la marquise"... n'avaient pas peur non plus, qu'on se le dise !

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Bonjour à tous,

En cinq planches, voici le point de situation de la recherche relative aux officiers de la 3e Brigade de Spahis.
Situation au 15 novembre 2014.

Cordialement,

Thierry Moné










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Bonjour à tous,

Au cours des contacts récents avec la famille du sous-lieutenant Gailhanou du 4e Escadron du 2e RSM, j'ai appris que l'ouvrage "Parcours" (2013) décrivait sous forme d'un roman la vie de la famille de cet officier pendant sa détention en Oflag.

Je viens d'en terminer la lecture, une lecture très agréable et très instructive. L'auteur a vécu cette période et en restitue l'ambiance avec brio. Les amateurs de beaux bateaux y découvriront le paquebot Maréchal Lyautey et sa fin dans le port de Marseille... (c'est ce bateau qui figure en première de couverture au moment où les Allemands envahissent la Zone libre, ici à Port-Vendres).




A propos du Maréchal Lyautey à Port-Vendres puis à Marseille, voir le post de notre ami Alain (Capu Rossu) sur ce site :

http://sudwall.superforum.fr/t1606-les-allemands-a-port-vendres-66-1942-1944


L'affaire débute... à La Horgne, bien entendu.

http://memoire2000.wordpress.com/2014/01/15/journal-de-janvier-2014-nous-vous-recommandons-de-lire-parcours-de-pierre-andre-pelissier-aux-editions-amalthee/

http://www.melca.info/parcours.html

Cordialement,

Thierry Moné

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