Travaux en cours sur " La Horgne 1940 "

Laurent Deneu a écrit:

Thierry Moné a écrit:

Le problème, c'est que je ne connais aucun cliché d'un marquage tactique de véhicule de la 3e Brigade de Spahis, qui permettrait comparaison ou analogie...

Cordialement,

Thierry Moné

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Mais peut être s'agit il de véhicules d'un autre échelon que Brigade...

Je suis totalement incompétent en la matière, mais ne peut on trouver de tels véhicules au niveau du Corps, de la Division ou autre ?

Oui, absolument !

Mais j'avoue ne pas dominer non plus le domaine de ces marquages tactiques français sur les véhicules de soutien...

En outre, je n'ai pas encore retrouvé l'archive ou les archives qui signalent l'emploi de ces deux véhicules pour confectionner une barricade. Mais dans mon souvenir, la provenance n'était pas indiquée.

Cordialement,

Thierry Moné

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Quoi qu'il en soit, la présence du losange bleu (réglementairement sur un carré blanc de 20 cm, mais là aussi les exceptions sont nombreuses) est tout à fait normale sur un véhicule de cavalerie, quelle que soit l'unité ou l'échelon d'appartenance.

Si insigne d'unité il y a, il se trouve normalement sur les portes (avant si plus de 2).

Thierry Moné a écrit:

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Bonjour à tous,  

Ce cliché montre trois officiers prisonniers des Allemands, après le cessez-le-feu de fin juin 1940 [...]

- à gauche, un chef d'escadrons appartenant, d'après ses insignes de col, au 2e Régiment de Spahis Marocains ; si cet officier appartient bien au 2e RSM, il ne faisait pas partie de l'encadrement initial de mai 1940 et serait donc arrivé au mois de juin. Un ou deux clichés du même officier sont connus mais il n'a jusqu'à maintenant pas été identifié. Si quelqu'un avait une idée...

Je n'ai pas identifié non plus le lieu qui, d'après les spécialistes, ne serait pas la caserne Donop de Nancy...

Bonjour à tous,

Affaire résolue : à gauche, le chef d'escadrons Azémar du 2e RSM... qui faisait bel et bien partie de l'encadrement initial de mai 1940 puisqu'il commandait un Groupe d'escadrons. Ci-dessous, les clichés ayant permis l'identification en page 47 du présent fil.



Cordialement,

Thierry Moné

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dhouliez a écrit:

Dans un premier temps, et dans le souci de simplifier les recherches :

Dans l'état militaire des officiers de cavalerie et des officiers du service vétérinaire, arrêté au 1er avril 1939, je ne trouve aucun Vidal, et un seul Courtin... mais un autre :

Courtin André Camille Florent, né le 7 avril 1911 à Wisques (62), Alfort 1934, vétérinaire lieutenant.

Cet officier semble avoir eu comme affectations successives le 4e Spahis Marocains, le 34e RA puis les troupes du Maroc (1937) [...]

La source pour ces dernières informations est le recueil de médecine vétérinaire, via Gallica

Bonjour à tous,

Dans les archives reçues récemment, j'ai vu pour la première fois mention du prénom et de la date de naissance du vétérinaire lieutenant Courtin dont le dossier demeure introuvable :

"Courtin Camille, né le 07.04.1911, lieutenant d'active du 01.10.1936."

Didier Houliez avait donc bien trouvé le "bon" Courtin !

Mais je n'ai pas trouvé trace de son dossier ni au SHD ni à Pau... mystère !

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Toujours parmi les clichés trouvés en Autriche, l'un des 3 chars FT du 33e BCC, abandonnés à La Horgne avant le combat du 15 mai 1940.

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Il s'agit du char 74571, "La buse". Son numéro n'est pas visible sur le côté droit du train de roulement mais sur le côté gauche (un cliché en contrechamp, appartenant à Antoine Misner montre clairement ledit numéro).

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Le commentaire au dos est intéressant au niveau du terme employé par les troupes allemandes pour désigner ce type de char : "FT 17".

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonsoir à tous,

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L'un des deux fils de Monsieur René-Emile RIOT vient de m'apprendre le décès de son père, la nuit dernière à Joué-lès-Tours, dans sa 95e année.
René-Emile RIOT avait participé aux combats de mai et juin 1940 au sein du 2e Régiment de Spahis Marocains (2e RSM) et était présent à La Horgne le 15 mai.

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Né le 13 avril 1920, il s'engage en 1938 au Maroc, au 2e RSM de Marrakech. Voici quelques éléments tirés d'une lettre de décembre 19995 et de l'entretien téléphonique que j'avais eu avec lui en 2010. 

" Marrakech 1938. Les classes, nettoyage du carrelage à la bougie... Nous apprenions à monter à cheval dans la palmeraie de Marrakech. Nos instructeurs étaient des brigadiers ou brigadiers-chefs français. Au début, j’avais peur des chevaux qui bottaient de toutes parts et, pour le pansage, j’arrivais toujours par la mangeoire pour m’identifier. 

Tous les jours cours de langue arabe par le lieutenant Daoudi et le lieutenant Bekkaï.
 
Avant d’embarquer pour la France, je suis passé à Casablanca où l’on m’a fait passer le permis de conduire sur camion et sur char Renault FT (pour une raison que j’ignore).  

Belgique et France Mai 1940. 

A partir du 10 mai les événements se sont tellement précipités qu'il m'est impossible de donner avec précision des dates et des lieux. Nous ne savions plus très bien ni le jour ni parfois l'heure et il nous était difficile de mémoriser les lieux successifs. 

Affaire de la Semoy : j’ai vraiment eu la trouille… 

Nous manquions de sommeil, le ravitaillement était très irrégulier tant pour nous que pour les chevaux. Tout avait été pillé, nous ne traversions que ruines comme à Poix-Terron. Nous étions constamment traqués, bombardés ou mitraillés. Des femmes, des enfants, des animaux gisaient sur les routes ou leurs abords. Beaucoup de panneaux indiquant les villes ou villages avaient disparu. Enfin, nous n'avons jamais rencontré de ligne de résistance amie pour nous accueillir. 

Je faisais partie d'un groupe de protection appartenant au peloton transmissions du 2^e Régiment de Spahis Marocains, commandé par l'adjudant B.. qui était un « mauvais c... », ce que peut confirmer mon camarade Gravelle.  

Je me souviens d'un pont près de Charleville dont nous avons franchi plusieurs fois les chicanes dans la même journée pour harceler l'ennemi. 

A Vendresse, nous avons pris position sur une crête et lorsque les Allemands sont apparus, nous avons ouvert le feu sur eux mais avons dû nous replier, leur poussée étant trop forte. 

Au moment des combats de La Horgne, je ne sais plus exactement où je me trouvais…  

France Juin 1940. 

Plus tard, aidés par quelques chars français, nous avons effectué une contre-attaque au cours de laquelle j'ai récupéré une MG avec quelques bandes de cartouches. 

Nous sommes alors devenus élément retardateur. A l'aide de chariots, charrues etc., nous montions des barricades dans les villages. La MG nous a rendu de grands services jusqu'à ce que ses munitions fassent défaut. Il ne nous resta alors que quelques FM, mais pour eux, les munitions ne manquaient pas, on en trouvait partout abandonnées par les troupes en retraite. 

A un moment, un officier est arrivé demandant deux volontaires pour arrêter une colonne de chars allemands. En quelques minutes, il nous a enseigné l'art et la manière de se servir d'une bouteille d'essence et nous a conseillé de laisser passer les deux ou trois premiers véhicules avant de s'en servir. Avec Dougnon, je me suis porté volontaire pour cette mission. 

Déjà à La Horgne, pour nous alléger, notre héroïque colonel Geoffroy nous a demandé de ne conserver que le minimum. Mais notre précarité a été aggravée par la perte de contact avec le train régimentaire. Pour nous, cela voulait dire, plus de vétérinaire ni de médecin. 

Nous avions à peine le temps et la force de faire notre toilette. Nos vêtements étaient sales et déchirés. Nous étions couverts de blessures diverses ou de furoncles. Les besaces de ceux qui les avaient encore étaient vides. 

Nos chevaux, pour leur part, étaient harassés, sales eux aussi et souvent blessés. Marchant presque tous sur la fourchette ils ont montré un courage plus digne que celui de certains hommes. Nous n'osions pas soulever le tapis de selle qui adhérait à la peau. Mon fidèle « Bravo » est resté harnaché des jours et des jours durant, aussi longtemps que moi je gardais mes chaussures aux pieds. 

Un dernier souvenir encore : vers la fin, du côté de Neufchâteau, au tout petit matin, je progressais en éclaireur lorsque approchant d'un obstacle, j'ai clairement entendu l'ordre « hand up ! ». Par réflexe, je me suis jeté par terre en hurlant « halte mon lieutenant !  ». Cela a permis à l'adjudant B... et au reste de la patrouille d'éviter en bonne part l'embuscade. Le feu nourri des Allemands ne m'a, par chance, pas atteint. Je sus plus tard que cette affaire eut lieu le 18 juin 1940 !  

Prisonnier 1940 - 1945. 

7 février 1942, torturé, envoyé en captivité 6 mois en Autriche. Envoyé en Pologne puis en Ukraine. Un an en camp de concentration. Evadé, condamné à mort mais bombardements alliés d’avril 1945, je m'évade. Rapatrié le 17 juin 1945. 

Services ultérieurs 

En 1955, sous les ordres du capitaine Serfati (3^e RSM ).
En Indochine, aux vedettes fluviales du 4^e Régiment de Dragons. 
Je quitte l’armée en 1961 comme adjudant-chef, alors que je suis au 12e Chasseurs d'Afrique. 
Médaille militaire et Croix de guerre 39-45 avec palme. Officier de la Légion d’honneur."

Salut l'Ancien !

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Cordialement,

Thierry Moné

A ma connaissance, il ne reste plus aujourd'hui que deux survivants de La Horgne : messieurs Proponet et Gravelle.


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Thierry Moné a écrit:

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Le commentaire au dos est intéressant au niveau du terme employé par les troupes allemandes pour désigner ce type de char : "FT 17".

Tres juste Thierry , et pour rappel , les Allemands employaient les mentions FT 17 ou FT 18 selon si la tourelle était octogonale ou ronde . La mention indiquée en dessous "pz max 16m/m" indique le blindage maximum du char  . Je renvoie a mon article dans Histomag 88 pour plus d'explications sur les désignations du char , mais aussi dans les travaux de F.Vauvillier et d'autres , comme par exemple P.Danjou .

Bonjour,

Je trouve l'encre très bleue pour une inscription réellement d'époque...
Ne serait-ce pas une inscription postérieure ?

Cordialement,

DH

Ta remarque est judicieuse , Didier, et pour rappel , les appellations FT 17 (etc) ont continué avec force jusque dans les années 2000 , continue encore aujourd'hui , mais a subit un gros ralentissement grâce a GBM et ce forum a partir de 2007 environ . 
Le bleu est tout de même "pas frais" , donc on pourrait penser a une annotation dans les années 70  ?

Alain

dhouliez a écrit:

Bonjour,

Je trouve l'encre très bleue pour une inscription réellement d'époque...
Ne serait-ce pas une inscription postérieure ?

Cordialement,

DH

Bonjour,

L'inscription bleue est sans doute postérieure à celle écrite au crayon, ne serait-ce que du fait de la police moderne employée. Quant au bleu, il n'a rien à voir avec l'original ci-dessous (échelle 1:1), original qui a été traité uniquement pour faciliter la lecture sur le présent fil.

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Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Le dernier combat du Spahi René Riot avec l'administration :

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Loisirs/24H/n/Contenus/Articles/2014/04/11/Rene-Riot-se-bat-pour-etre-reconnu-deporte-1867708

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Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous !
Bien triste nouvelle, Thierry ...
Merci de nous avoir fait partager les évènements majeurs de la vie de ce valeureux combattant que j'ai lus avec beaucoup d'attention, d'émotion, de respect ... Je présente mes sincères condoléances à la famille de monsieur René-Emile Riot.
Bien cordialement

Claude Girod a écrit:

Bonjour à tous !
Bien triste nouvelle, Thierry ...
Merci de nous avoir fait partager les évènements majeurs de la vie de ce valeureux combattant que j'ai lus avec beaucoup d'attention, d'émotion, de respect ... Je présente mes sincères condoléances à la famille de monsieur René-Emile Riot.
Bien cordialement

Bonjour à tous, bonjour Claude,

Voici quelques renseignements relatifs aux obsèques de l'Adjudant-chef René RIOT (1920-2015).

La cérémonie religieuse se déroulera le lundi 19 janvier 2015 en l'église de Joué-lès-Tours (37 Indre-et-Loire).

Monsieur Gilbert Rousseau, délégué régional de "La Gandoura & CRCL" (Amicale des Spahis du 1er Marocains), y assistera avec son porte-fanion.

Toute personne voulant rendre un dernier hommage à ce combattant de La Horgne, sera la bienvenue.

Cordialement,

Thierry Moné

http://www.dansnoscoeurs.fr/rene-riot/1264812/avis

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Suite...

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2015/01/17/Rene-Riot-2188968

Les drapeaux de la section de la Légion d'Honneur et de la section de la Médaille Militaire seront présents à la cérémonie.

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour à tous,

En examinant bien cet extrait de cliché...

Pris à La Horgne le 14 mai 1950 à l'occasion du 10e anniversaire du fait d'armes de La Horgne et de l'inauguration du monument aux Spahis, ce cliché montre au premier plan les "autorités" présentes ledit jour. Mais le second plan et l'arrière-plan sont également intéressants.

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A l'arrière-plan tout d'abord, l'on reconnaît la mairie de La Horgne (1) et l'on remarque que le panneau publicitaire "Chocolat Meunier" de mai 1940 est toujours en place même s'il semble un tantinet dégradé (2). Alignées le long de la barre de bâtiments, l'on distingue les équipages des automitrailleuses AM-M8 du 2e Régiment de Spahis Algériens, équipages venus de leur garnison allemande de Pirmasens. A droite, l'étendard du 2e RSA et sa garde (3). Le 2e RSM, alors en opérations en Indochine, n'avait pas pu participer à la cérémonie et les Spahis marocains étaient représentés par une délégation des Spahis du 1er Marocains, venue de sa garnison de Tours avec son étendard.

Au second plan, dans sa tenue typique, l'on reconnaît immédiatement Si Bekkaï (4) alors Pacha de Sefrou au Maroc (le lieutenant Bekkaï, chef de peloton au 2e Escadron, avait été très grièvement blessé à Vendresse par une rafale de mitrailleuse le 14 mai 1940 et avait été amputé d'une jambe. Il sera Président du Conseil du Maroc quelques années plus tard).

Au second plan toujours, dernier cité mais pas le moindre, le colonel Olivier MARC (5) qui commanda la 3e Brigade de Spahis jusqu'au 15 mai 1940 inclus.

Cordialement,

Thierry Moné

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lancaster21 a écrit:

Thierry Moné a écrit:

Bonjour à tous,

Je trouve ce matin un courriel de la personne qui m'avait laissé un MP en décembre dernier en assurant pouvoir m'aider à localiser la sépulture du colonel Olivier MARC, commandant la 3e Brigade de Spahis en 1940.

D'après cette personne, que je remercie vivement, le colonel Marc aurait été enterré en 1968 à Saint-Pierre-de-Manneville, près de Rouen.

Si d'aventure, l'un de nos lecteurs habitait dans ce secteur...

Je vais voir ce que je peux trouver de mon côté.

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour Monsieur Moné,

Habitant dans le secteur de Rouen (30km après),je vais essayer ces prochains jours de trouver la tombe du colonel Marc.

Sébastien

Bonjour à tous,

Je fais réapparaître ce billet presque trois ans après son édition, car pour en finir je n'ai eu aucune réponse à la question posée...

La municipalité n'a jamais répondu à mes demandes, mon contact de l'époque n'a plus donné de signe de vie et Sébastien n'a sans doute pas eu le temps ou l'occasion d'effectuer la recherche en question.

Cordialement,

Thierry Moné

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Thierry Moné a écrit:

Bonjour à tous,  

Il y a des jours où... en voulant faire trente-six choses à la fois, on rate des rendez-vous !  

C'est ainsi que j'ai raté ce matin un "rendez-vous" de l'Histoire iconographique sur un site bien connu de ventes aux enchères...

A toutes fins utiles, je lance ici un appel à l'heureux acquéreur du cliché en question, cliché qui viendrait parfaitement illustrer mes travaux sur l'épisode de la passerelle de Mouzaive... Il existe bien d'autres clichés de cet épisode mais c'est ici l'angle de prise de vue qui m'intéresse avec la démonstration par l'image que le gabarit de cette passerelle correspond à la largeur d'un side-car et que le gué est très praticable.

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Si vous avez remporté ce cliché ou si vous possédez un tirage similaire (même angle de prise de vue), merci de bien vouloir me contacter par MP ou par mail...

Cordialement,

Thierry Moné

Mise à jour du 10 novembre 2013 : l'acquéreur allemand a été localisé et contacté mais ne souhaite ni vendre l'original ni en vendre un bon scanner... C'est son droit.  

Bonjour à tous,

Je suis toujours à la recherche de ce cliché ou d'un cliché similaire afin d'étayer visuellement mes affirmations relatives à l'étroitesse de la passerelle de Mouzaive...

Cordialement,

Thierry Moné

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Claude Girod a écrit:

Bonjour Thierry !

Sur les 1 500 Citroën 11 UB voitures sanitaires légères commandées le 20 décembre 1939, environ  1000 ont été livrées, dont certaines dans la série P 50 000 ; "L'ASU" précise même "P 50 350 (Oeuvres)" ...
Pour les autres questions, je ne sais pas, mais les uniformes des soldats autres que le Spahi me semblent bien propres ... (idem pour le rasage) ...
Cordialement !

Bonjour à tous, bonjour Claude,

Claude, je reviens un instant sur les précisions que vous aviez apportées dans ce post que l'on peut retrouver dans le présent fil, à la page 25, ici :
Travaux]https://atf40.1fr1.net/t3335p360-travaux-en-cours-sur-la-horgne-1940]Travaux en cours sur " La Horgne 1940 " - Page 25

N'étant pas très familier avec les divers véhicules logistiques français... je me pose une question qui paraîtra sans doute simple au spécialiste que vous êtes : le véhicule sanitaire dans lequel est embarqué notre Spahi est-il du même modèle que celui ci-après (je remarque déjà que les portes arrières sont vitrées dans un cas et pas dans l'autre) ?

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Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour Thierry,

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une Renault AFB telle que celle que vous montrez.

Ce pourrait être plutôt une Sanitaire légère sur Citroen 11 UB, visible dans l'AsU page 136. Sous toutes réserves/

Bonjour à tous,

Méfions-nous des apparences.

Si la scène célèbre immortalisée par la photo ECPA montre ce qui semble être l'évacuation d'un spahi blessé, cette évacuation ne se fait pas à bord d'une voiture sanitaire. En tout cas pas à bord de la voiture immatriculée P 50411 visible sur la photo, car celle-ci, justement, n'est pas une sanitaire.

Il s'agit d'une fourgonnette tôlée Matford, du modèle notamment attribué aux sections cinématographiques de l'armée (voir L'Automobile sous l'Uniforme page 56).

Excellente journée à tous

François

Bonjour à tous !

Merci pour cette réponse rapide, François, qui m'évite d'être tombé dans le piège ... !
S'agit-il d'une scène "réelle" (utilisation d'un véhicule d'une section cinématographique de l'armée pour évacuer un blessé) ou "reconstituée" ou "fictive" ? ? ...
Cordialement !

L'identification était vraiment difficile, d'autant que dans cette tranche d'immat, on a plein de sanitaires, y compris d'origine US, et que la Matford de l'ASU est en P 50 0xx alors qu'ici elle est en P50 4xx.

Bonjour à tous,

Merci beaucoup pour vos dernières interventions qui règlent le sort de la validité du cliché du SCA... La légende n'est sans doute pas d'époque ; on peut penser qu'elle a plutôt été rédigée a posteriori par un personnel de l'ECPA-d croyant bien faire...

Voir ici la légende en ligne sur le site de l'ECPAD (cliché 20/26) :
http://archives.ecpad.fr/la-bataille-de-france-10-mai-22-juin-1940/

Date : Mai 1940
Lieu : La Horgne, Ardennes
Photographe : SCA
Référence : DG-57-794
La bataille de France, du 10 mai au 22 juin 1940.
15 mai 1940.
Un blessé du 2e Régiment de spahis algériens est évacué en ambulance après les combats de La Horgne.

Tout cela est donc tout à fait "fantaisiste" !

Cordialement,

Thierry Moné

'

dhouliez a écrit:

Je crois que la maison est toujours là...



La définition ne permet pas de lire la plaque...

Suite...

D'autant que l'on n'est surtout pas à l'endroit indiqué dans la légende !

Cordialement,

Thierry Moné

'Note admin : On est en fait à Beaurepaire, comme indiqué dans le fil donné en référence. Il est indiqué Longwé parce que c'est la localité trouvée en première approche pour localiser la D946, et à partir de laquelle on trouve "Beaurepaire" et la vue mise en ligne, en "voyageant" grâce à google street view, à peu près à 4 km 300 de la limite de la localité.

Thierry Moné a écrit:

[...] De temps en temps, on peut tomber sur un cliché montrant des combattants appartenant à la 3e Brigade de Spahis. Ces clichés sont souvent noyés parmi d'autres clichés et quelquefois mal légendés par leurs anciens propriétaires.

C'est le cas pour ce cliché légendé "Indochinois" et perdu au beau milieu d'un album allemand contenant 209 photos et proposé en prix de départ à 600 euros (+ le port) ...

En fait, il s'agit de la reddition d'Epizon, le dimanche 16 juin 1940. Ceux qui possèdent l'ouvrage Les Spahis de La Horgne, pourront utilement se reporter à la page 105 où se trouve un autre cliché de cette même unité au même moment. Mais cette fois, le photographe (le même ou un autre), a pris son cliché au plus près de l'officier français commandant les restes du 2e Escadron des Spahis du 2e Marocains. Il s'agit, selon toute vraisemblance, du lieutenant du Tertre. [...]

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Bonjour à tous,

Pour information, je viens d'identifier le lieu exact où se déroule cette scène. il s'agit de la sortie sud-est du village d'Epizon (52230), à hauteur du 6-8 Rue Principale (D 25) :

google maps 

Cordialement,

Thierry Moné

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