Travaux en cours sur " La Horgne 1940 "

Bonjour à tous,   

Je signale la "suite" apportée aux posts ayant débuté en page 17 du présent fil, relatifs à la localisation en Allemagne du fanion du 2e Escadron du 2e Régiment de Spahis de La Horgne.

Voir ici : Que]https://atf40.1fr1.net/t5592p30-que-sont-devenus-nos-emblemes-pris-par-les-allemands]Que



Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,   

Le hasard du calendrier de consultation des dossiers des officiers m'a amené à m'intéresser tout récemment au cas du lieutenant Bernard Le Gall du Tertre qui commandait justement le 2e Escadron du 2e Régiment de Spahis Marocains à La Horgne.

Ce Saint-Cyrien (entré à Cyr en 1928), sort de Saumur en 1931 et sert immédiatement au 2e Régiment de Spahis Algériens. Détaché au Cours des Affaires Indigènes à Alger en 1933, il poursuit un temps sa carrière au sein du Service des Affaires Indigènes (SAI) et a l'occasion de devenir un vrai Saharien à la Compagnie saharienne de la Saoura en 1934.

Affecté au 6e Régiment de Spahis Algériens, il y est présent fin août 1938 et suit le Cours des lieutenants d'instruction ; rattaché au Dépôt n°2 de Senlis en août 1939, le lieutenant du Tertre passe au 2e Régiment de Spahis Marocains en avril 1940. 

Le lieutenant du Tertre prend le commandement du 2e Escadron du 2e RSM le... 2 mai 1940 ! Huit jours plus tard, il est au combat avec son escadron. Engagé tout d'abord en "fond de tableau" à La Horgne, le 15 mai 1940, le 2e Escadron du 2e RSM poursuit le combat en juin et ses derniers éléments seront capturés le 16 juin 1940 à Epizon (cf. le cliché, page 105 des "Spahis de La Horgne" de 2010).

Prisonnier le 16 juin 1940, le lieutenant du Tertre s'évade le 3 juillet 1940 et parvient à rejoindre le 4e RSM de Marrakech où il arrive le 7 septembre 1940 pour prendre le commandement du 1er Escadron !

A la fin de ses services, il est Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1949 et sa Croix de guerre 1939-1945 porte une palme, une étoile d'argent et une étoile de bronze.

Son dossier ne comporte hélas pas de photographie d'identité et le lieutenant du Tertre ne pouvait pas figurer sur la fameuse photographie de groupe des officiers du 2e RSM prise à Chooz le 3 mars 1940 (il n'arrive au corps que le 2 mai). Les deux clichés connus à ce jours de la reddition d'Epizon nous montrent le lieutenant du Tertre d'assez loin. Aussi, en attendant mieux, j'ai trouvé ce portrait en ligne :



Si la famille venait à reconnaître ici l'un de ses illustres membres, qu'elle n'hésite surtout pas à me contacter :
Thierry.Mone at paris-sorbonne.fr

Pour en revenir au fanion du 2e Escadron du 2e Régiment de Spahis, conservé dans la famille de notre ami Peter, je pense - en première approche - qu'il pourrait avoir été pris, soit à La Horgne le 15 mai 1940, soit à Epizon le 16 juin 1940. L'avenir nous en apprendra peut-être un peu plus, inch'allah !

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour Thierry,

" Inch Allah " ?

Voilà qui pourraît être ressenti comme un tantinet prosélyte.

Disons plutôt que ce lien formidable constitué par ATF40 a permis de retrouver le fanion de cet escadron — vous l'avez fort bien expliqué — et que, l'opiniâtreté du chercheur et un peu de chance aidant, d'autres détails pourront surgir dans l'avenir.

Mais s'il s'agit d'invoquer le divin, nous avons, ici en Chrétienté, un beau proverbe qui rend à chacun sa part :
" Aide-toi, le Ciel t'aidera ".

Votre démarche pour la mémoire des spahis l'illustre.

François

Bonjour à tous,   

Il est des jours où l'on peut passer des heures et des heures à chercher sans rien trouver et d'autres où l'arrivée d'un simple courrier vient vous récompenser de plusieurs mois de recherches...

C'est aujourd'hui le cas avec un prêt d'archives familiales qui me permet d'en savoir beaucoup plus sur un chef d'escadrons du 2e Régiment de Spahis, blessé grièvement à La Horgne le 15 mai 1940 et décédé de ses blessures le 18 mai suivant.

Photographies, correspondance, journaux, etc... tous d'origine, montrent la grande confiance accordée par la famille de cet officier supérieur...

Affaire à suivre quand j'aurai terminé la reproduction des documents (afin de renvoyer au plus vite ces précieuses archives à leur propriétaire) et leur exploitation.

Cordialement,

Thierry Moné

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Thierry Moné a écrit:

Thierry Moné a écrit:

J'ai lancé une demande officielle par la voie des associations d'anciens Légionnaires et tout récemment en contactant deux organismes spécialisés de la Légion étrangère. J'attends leur réponse.

Je me suis dit qu'un de nos lecteurs passionné de 1940, pourrait également posséder ce que je recherche... on ne sait jamais ! e cherche donc à obtenir un scanner d'un article relatif au coup d'éclat de l'adjudant Fiévée, le 15 mai 1940 à La Horgne.

Cet article - dont je ne connais pas le titre - serait paru dans le numéro 29 de la revue "La Légion Etrangère", janvier-février 1942. Cette revue est l'un des avatars de l'actuelle revue Képi Blanc.

Bonjour à tous,

J'ai obtenu une réponse négative de deux organismes de la Légion, dont celle du rédacteur en chef de Képi Blanc qui ne possède les archives de sa revue qu'à partir de l'année 1947...

Donc, si vous savez ou trouver le numéro 29 de janvier-février 1942, faites-moi signe !

Merci d'avance,

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,

Dans les archives très aimablement communiquées par la petite-fille du chef d'escadrons Vuillemot, se trouve justement un exemplaire de cette revue de la Légion étrangère de 1942 !

Si cela intéresse des lecteurs de ce fil, je mettrai en ligne la couverture de cette revue si difficile à trouver et l'article relatant le coup d'éclat de l'adjudant Fiévée à La Horgne, avec son canon de 37 mm.

Cordialement,

Thierry Moné

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Thierry Moné a écrit:

Bonjour à tous,   

Je signale la "suite" apportée aux posts ayant débuté en page 17 du présent fil, relatifs à la localisation en Allemagne du fanion du 2e Escadron du 2e Régiment de Spahis de La Horgne.

Voir ici : Que]https://atf40.1fr1.net/t5592p30-que-sont-devenus-nos-emblemes-pris-par-les-allemands]Que

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,   

Voici des clichés montrant l'avers (hampe à gauche) et le revers du fanion du 2e Escadron du 2e Régiment de Spahis, ainsi que la signification de la devise en langue arabe (traduite grâce à notre ami Samir de Marrakech, que je salue bien amicalement par la même occasion).

1. Avers du fanion (fourreau de hampe à gauche).



2. Revers du fanion (fourreau de hampe à droite).


Au revers du fanion, l'inscription en langue arabe, traduite par Samir :

"alhamdou lillahi", une exclamation qui veut dire "Merci à Dieu", "Dieu soit loué", elle est utilisée pour exprimer la satisfaction, le soulagement..."

الحمد لله

J'avais rajouté à l'époque qu'on pouvait y voir l'équivalent du "Alleluia" des chrétiens.

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,   

Début de mon exploitation des archives personnelles de la famille du chef d'escadrons Vuillemot, chef d'un Groupe d'escadrons du 2e Régiment de Spahis Algériens, blessé grièvement à La Horgne le 15 mai et mort de ses blessures à l'ambulance de Sedan le 18 mai 1940.

Son visage n'était jusqu'alors pas connu et, en l'état actuel de mes connaissances, il n'apparaissait pas sur les quelques clichés de groupe connus (à Tlemcen dans l'immédiat avant-guerre, en particulier).

Sur ce faire-part, on découvre enfin son visage et la citation reçue à titre posthume. Il porte le calot rouge des Spahis et les soutaches du 2e RSA (document publié ici avec l'autorisation de sa petite-fille).



Cordialement,

Thierry Moné

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En voilà une sacrée découverte !

Quand vous parlez de correspondance et de photos, y-en-a-t-il datées entre le 10 et le 15 mai 40 ?

Bonsoir B.   

Non aucune photo de ce créneau pendant lequel je ne pense pas que la 3e Brigade de Spahis ait eu beaucoup le temps de prendre des clichés.

Quant aux correspondances, oui mais uniquement "intimes", pas de renseignements sur les opérations.

Cordialement,

Thierry Moné

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Merci.

Ce doit être déjà assez fabuleux quand même de découvrir tout ça plus de 70 ans après.

B.   

Bonjour à tous,   

Parmi les documents de la famille Vuillemot, cette revue de la Légion étrangère de 1942 que ne possède d'ailleurs pas dans ses archives la rédaction de l'actuelle revue Képi Blanc.

Ce qui est assez étonnant dans ce numéro, c'est d'une part la quatrième de couverture qui fait de la "publicité" pour "la Colo" et d'autre part le sommaire du numéro qui annonce une majorité de sujets non Légion, deux choses impensables aujourd'hui dans Képi Blanc. Il est vrai que le sous-titre de la revue de 1942 annonce une revue "militaire et coloniale"...   







Cordialement,

Thierry Moné

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Suite et fin...

Et voici les deux articles relatifs à La Horgne et à Bouvellemont.

Le premier est tiré du rapport de l'adjudant Fiévée (on notera l'orthographe "Villemot" pour "Vuillemot" et l'emploi du mot "char" pour désigner en fait, à la fois des chars et des véhicules blindés.

Le second constitue l'une des versions de la propagande allemande, reprise sans aucune précaution par la rédaction ; on notera l'utilisation par les Allemands d'un pseudonyme pour désigner le commandant du SR1, le lieutenant-colonel Balck.





Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,   

Je poursuis l'exploitation des archives de la famille du chef d'escadrons Robert Vuillemot (Bob pour ses amis), avec ces extraits intéressants du fameux journal l'Ardennais de mai 1955.

Ces extraits se rapportent à la célébration du 15e anniversaire du fait d'armes de La Horgne, en mai 1955. Rappelons que le monument de La Horgne avait été inauguré cinq ans plus tôt, en mai 1950.

Les premiers extraits datent du jeudi 12 mai 1955 et présentent le combat de La Horgne aux lecteurs du journal, en prévision de la cérémonie devant se dérouler trois jours plus tard, le dimanche 15 mai 1955 (nota : le 15 mai 1940 était un mercredi).






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Suite et fin...

Et voici la partie du journal du... [lundi 16 mai 1955 ?] qui rend compte de la commémoration du dimanche 15 mai 1955.





Cordialement,

Thierry Moné

PS. Désolé pour la mise en page des premiers extrait mais elle est le résultat d'un montage assez laborieux de plusieurs scans, mon scanner A4 m'obligeant à scanner en plusieurs fois les pages grand format du journal de l'époque et à assembler ensuite les morceaux.
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Bonjour à tous,   

Toujours dans l'exploitation des archives de la famille du chef d'escadrons Robert Vuillemot, ces deux pièces m'ont été présentées - en toute bonne foi - comme ayant été dessinées de la main du Ces Vuillemot, ce qui en aurait fait non seulement des documents de très grand intérêt historique mais également des documents très émouvants.

Au téléphone avec la personne de la famille concernée, j'avais déjà évoqué mon scepticisme au vu du dos de ces documents qui ne me semblait pas contemporain de l'événement de mai à la Horgne.

Voici les deux documents en question :





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Suite et fin...

Et voici le dos de ces documents :





On constate tout d'abord que le papier - assez épais mais de mauvaise qualité - a été récupéré à partir de ce qui devait être une affiche ou une affichette destinée à être collée.

Ce papier de récupération est une véritable aubaine pour le chercheur qui peut déterminer assez vite que les dessins du secteur et du village de La Horgne ne peuvent en aucun cas avoir été réalisés par le chef d'escadrons Robert Vuillemot.

En effet, le cartouche sous le cliché du Maréchal Pétain cite deux personnages importants :

- le général Campet qui était le Chef de cabinet militaire du maréchal Pétain à... Vichy,

- le secrétaire général Jean Jardel qui a été successivement Secrétaire général et vice-président du Conseil du gouvernement Darlan (du 5 septembre 1941 au 18 avril 1942) et Secrétaire général auprès du maréchal Pétain (du 15 juin 1942 au mois de janvier 1944).

Par contre, en l'état actuel de l'étude de ces deux documents, je suis bien incapable de dire qui les a réalisés...

Cordialement,

Thierry Moné

Nota : d'autres indices présents au dos des dessins amèneraient sans doute à la même conclusion : relève des prisonniers, ramassage des os à Toulouse pour faire du savon, visite des élèves de l'Ecole de gendarmerie, etc.

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worrywort a écrit:

Merci.

Ce doit être déjà assez fabuleux quand même de découvrir tout ça plus de 70 ans après.

B.   

Bonjour B.,   

Oui, c'est fabuleux et je ne pensais pas que ma correspondante me fournirait autant de documents.

Pour en revenir à votre question sur le courrier, j'ai remarqué que la Poste aux armées fonctionnait remarquablement bien pendant les quinze premiers jours de mai 1940 : plusieurs lettres postées au sein de la 3e Brigade de Spahis après le 10 mai, arrivent deux jours plus tard dans la région de Bordeaux !

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,



Pour en finir ici (*) avec l'évocation du chef d'escadrons Robert Vuillemot, voici un extrait de cliché à la fois superbe et tragique : le chef d'escadrons Vuillemot est en uniforme de Spahi du 2e Algériens (notez le port de l'insigne régimentaire avec la jument du prophète), sans doute lors d'une dernière permission, peut-être durant la Drôle de guerre... A son côté, son épouse qui n'apprendra sa mort au combat de La Horgne que six mois après les faits !

Madame Vuillemot ne se remariera pas et s'éteindra dans le village où elle avait vu le jour, en 2006 à l'âge de 110 ans et 102 jours !

Il me semblait important de montrer ce couple brisé par la guerre et important de sortir au plus vite cet officier du relatif anonymat dans lequel il était demeuré jusqu'à présent.

Cordialement,

Thierry Moné

(*) Une évocation beaucoup plus complète de la carrière de cet officier titulaire de plusieurs palmes (il était passé volontairement dans l'infanterie pendant la Grande Guerre) sera disponible, inch'allah, dans le cadre de sa notice biographique jointe à mes travaux en cours.

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Bonsoir Thierry,

Décédée à plus de 110 ans !

On faisait du solide à cette époque !

Pour l'anecdote, un de mes cousins, né en 1898, est décédé à l'âge de 102 ans et demi. Et, de plus, il avait été réformé pour tuberculose !

@+
Alain

Bonsoir Alain,   

C'est vrai, cette histoire est assez étonnante...

J'ai renvoyé au plus vite, après les avoir scannées, les précieuses archives originales à la famille concernée, accompagnées d'un exemplaire (de plus en plus difficile à trouver et que je rachète au prix fort...) de l'ouvrage de 2010 avec une dédicace reprenant la citation gagnée par l'intéressé à La Horgne et un tirage photo A4 d'un cliché.

C'est ce que j'ai fait pour les deux familles des Commandants de Groupe d'Escadrons (ou de demi-régiment) du 2e Régiment de Spahis Algériens, deux officiers pour lesquels je n'avais trouvé aucun cliché dans la documentation disponible et dans les dossiers du SHD.

Voici les deux pages en question, relatives au capitaine Gaston de Jorna qui commandera un GE après La Horgne :



Et voici les pages relatives au chef d'escadrons Robert Vuillemot, mort pour la France le 18 mai 1940 :



Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,   

J'avais été très intéressé par le fil ouvert par Claude Giraud à propos des Spahis du 7e Algériens qui avaient été internés en Suisse en 1940, un fil visible ici :

https://atf40.1fr1.net/t6863-les-combats-du-45-ca-l-internement-en-suisse-des-spahis-du-7eme-rsa

Et j'avais même remarqué la sortie de l'ouvrage d'un auteur suisse traitant du sujet, mais comme l'ouvrage était rédigé en langue allemande et que je pensais qu'il se rapportait au seul 7e Régiment de Spahis Algériens, je n'avais alors pas jugé bon d'aller plus loin.

C'est en regardant de plus près la jaquette de cet ouvrage sur un site bien connu que je me suis aperçu que la photographie montrait au moins un Spahi du 2e Algériens !



En voici le contenu :





Cordialement,

Thierry Moné

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Suite...

En exploitant deux clichés de groupe de l'ouvrage de Manuel Menrath, j'y ai trouvé les quatre officiers du 2e RSA internés en Suisse et qui figurent sur mes tablettes.



A. Sur ce cliché, "Nestor Godin" est identifié, en képi à la droite de la dame (au centre) ; il s'agit du lieutenant Nestor Godin officier des détails, appartenant à l'EHR du 2e RSA (n°1). A la gauche de la dame, en calot, "Marcel Barthes" qui est le capitaine vétérinaire Marcel Barthès du 2e RSA (n°2). A la gauche du véto, non identifié dans la légende celui que je pense être le sous-lieutenant François Cuiller de l'EHR du 2e RSA (avec des décorations sous forme de rappels)...



B. Sur ce second cliché de groupe, beaucoup moins formel, Spahis du Train Régimentaire (TR) du 2e RSA et militaires suisses sont mélangés.
Certains ont sans doute voulu rendre un peu plus difficile le travail de recherche effectué 74 ans plus tard en... échangeant leurs coiffures !    J'ai marqué deux de ces échanges par les codes "E1" et "E2".
Dans la légende de ce cliché, seul le lieutenant Nestor Godin (n°1) est identifié et l'on distingue ici un peu mieux son visage que sur le cliché A.
 
Deux autres officiers figurent sur le cliché, vers le centre.

Tout d'abord, un lieutenant (en calot suisse, le militaire suisse derrière lui ayant coiffé le képi du Français) ; je pense que cet officier pourrait être le médecin lieutenant Louis Llouquet, médecin en second du 2e RSA et qui ne porte aucune décoration (n°4).

Ensuite, à sa gauche, le même officier qui figure sur le cliché A et que je pensais être le sous-lieutenant François Cuiller de l'EHR du 2e RSA (n°3). Cet officier, lui, porte plusieurs rappels de décorations.

Après vérification dans les notes prise lors de la consultation au SHD des dossiers de ces officiers, il s'avère que le médecin lieutenant Llouquet n'était en effet titulaire d'aucune décoration en 1940. Il s'avère par contre que le sous-lieutenant Cuiller avait déjà pas mal bourlingué, comme le montre la partie décorations de son dossier :




Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,   

Grâce à nos amis suisses, en repassant en revue les clichés de groupe déjà en ma possession, j'ai pu retrouver le lieutenant Nestor Godin circa 1938 (ici avec le numéro 5) :



Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous,   

Bilan rapide de "l'achat par correspondance aux 4 Suisses"... en attendant mieux au niveau de la qualité des clichés :



n°1. Lieutenant Nestor Godin (1901-1975), 39 ans en mai 1940, officier des détails régimentaire, EHR du 2e RSA (second cliché tiré d'une photographie de groupe prise à Tlemcen, Algérie, circa 1938).

n°2. Lieutenant [et non pas capitaine comme je l'ai écrit plus haut] vétérinaire Marcel Barthès (1906-1949), 34 ans en mai 1940, vétérinaire en chef du 2e RSA, EM du 2e RSA (second cliché tiré de son dossier officier).

n°3. Sous-lieutenant François Cuiller (1899-19??), 41 ans en mai 1940, en charge du Train Régimentaire (TR) du 2e RSA, EHR du 2e RSA.

n°4. Lieutenant médecin Louis Llouquet (1910-rdc en 1967), 30 ans en 1940, médecin en second du régiment, EM du 2e RSA. Il mesurait 1,74 m, une taille respectable pour l'époque, comme on peut le vérifier sur le cliché).

Concernant le lieutenant Louis Llouquet, une pièce de son dossier indique clairement son lieu d'internement en Suisse :



Cordialement,

Thierry Moné

[2 interventions pour corriger quelques coquilles et ajouter des compléments, 11 juillet 2014]

Bonsoir Thierry !

"Triengen" ...

Bien belle recherche Thierry ! ...
Cordialement !